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faite en 1662 et 1666, de deux maisons adjacentes.

Nous venons de dire que la chapelle étoit sous l’invocation du précieux sang de Notre-Seigneur. Ces religieuses avoient quitté, depuis quatre ans, le titre de Sainte-Cécile, qu’elles portoient dans l’origine, pour prendre celui-ci, en vertu d’un vœu particulier qu’elles avoient fait de se consacrer au culte du précieux sang d’une manière spéciale. La permission d’en faire l’office leur fut accordée en 1660.

Quoique ces religieuses fussent de l’ordre de Citeaux, dont tous les membres dépendoient de l’abbé, elles étoient cependant sous la juridiction de l’ordinaire. Leur supérieure, élue par le chapitre, étoit triennale[1].


LES RELIGIEUSES DE LORRAINE.


Sauval, qui fait venir les religieuses du Précieux sang tantôt de Provence, tantôt de Grenoble[2], dit qu’en 1659 elles allèrent demeurer rue de Vaugirard, dans un monastère qu’avoient habité les religieuses de Lorraine. Il n’existe aucune preuve de cette assertion, qui n’a été

  1. Les bâtiments de ce couvent sont habités par des particuliers.
  2. Tome Ier, pages 489 et 708.