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  • vêque de Paris, approuva les règlements qu’elles

avoient suivis jusqu’alors, lesquels avoient pour objet d’instruire les jeunes filles, et de leur apprendre à travailler, de donner un asile aux femmes de chambre et servantes qui n’avoient point de condition, et de tenir des écoles gratuites. Trois ans après elles allèrent habiter, dans la même rue, au coin de celle de Notre-Dame-des-Champs, une maison sans doute plus commode, et devenue vacante par la suppression d’une autre communauté que M. Moni, prêtre de la communauté de Saint-Sulpice, avoit établie sous le nom de Filles de la mort. Les filles de Sainte-Thècle se nommoient alors simplement Filles de Saint-Sulpice ; elles prirent, peu de temps après, le nom de cette sainte, à l’occasion d’une de ses reliques qui fut déposée dans leur chapelle, et qu’on a depuis transportée à Saint-Sulpice.

La modicité des revenus casuels de cette communauté, et les dettes qu’elle avoit été forcée de contracter, mirent les sœurs qui la composoient dans la nécessité de vendre leur maison, en se réservant chacune une pension. M. Languet de Gergi, curé de Saint-Sulpice, en fit l’acquisition en 1720, au profit des orphelins de sa paroisse.