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de subvenir à leurs dépenses les plus nécessaires, et même de satisfaire aux engagements qu’elles avoient contractés. Il fallut, dans ces extrémités, transférer en d’autres monastères dix religieuses qui s’y trouvoient encore en 1739. Le décret de suppression de l’archevêque, confirmé par lettres-patentes, fut donné le 18 avril 1741. En conséquence, la nuit du 30 au 31 août suivant, on exhuma les corps qui y étoient enterrés : ils furent transportés dans l’église Saint-Sulpice, et inhumés dans un caveau de la croisée méridionale.

Plusieurs auteurs ont donné le nom d’abbaye à ce monastère : ce n’étoit qu’un prieuré perpétuel. Ses religieuses avoient pris le nom de Notre-Dame-des-Prés, parce qu’un bref d’Innocent X avoit réuni, en 1649, à leur maison un monastère de Guillemites, fondé, en 1248, par Jean, comte de Rhétel, en un lieu appelé les Prés Notre-Dame, paroisse de Louvergni, diocèse de Reims.

LES FILLES DE SAINTE-THÈCLE.

On ignore dans quel temps et par qui fut instituée cette communauté, détruite au commencement du siècle dernier. On sait seulement qu’en 1678 ces religieuses demeuroient déjà rue de Vaugirard, et qu’en 1697 M. de Noailles, arche-*