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Cet hôpital, qui ne formoit qu’un seul et même établissement avec le grand bureau des pauvres, étoit destiné, à l’époque où a commencé la révolution, 1o pour quatre cents personnes vieilles et infirmes des deux sexes ; 2o pour les insensés ; 3o pour ceux qui étoient affectés de maladies honteuses ; 4o pour les enfants teigneux[1]. Le procureur-général en étoit le chef : il y avoit en outre huit administrateurs[2].

LES FILLES DU BON-PASTEUR.

Cette communauté doit son établissement à Marie-Magdeleine de Ciz, veuve du sieur Adrien de Combé. Née à Leyde d’une famille noble, mais protestante, restée veuve à vingt-un ans, cette dame eut l’occasion de venir à Paris et le bonheur d’y faire abjuration. Comme elle

1 Le bâtiment destiné à cette dernière espèce de malades étoit séparé des autres et situé dans la rue de la Chaise. Nous aurons occasion d’en reparler.

2 Cet établissement est tel qu’il étoit avant la révolution ; seulement on n’y reçoit plus que des personnages âgés et infirmes.