Page:Saint-Victor - Tableau historique et pittoresque de Paris, 1827, T4 P1.djvu/252

Cette page n’a pas encore été corrigée

maison particulière, tant pour élever des sujets propres à remplir cette charitable vocation que pour servir de retraite aux sœurs devenues inutiles par l’âge ou par les infirmités, et devenir ainsi le chef-lieu à l’institut. Elles s’établirent, dès ce temps-là, rue de Sèvre, où elles sont restées jusque dans les derniers temps.

Louis XV confirma leur établissement en 1726, et leur permit d’acquérir jusqu’à vingt mille livres de rente pour l’entretien de quarante sœurs. Ces filles étoient hospitalières, et suivoient la règle de saint Augustin ; mais elles ne faisoient que des vœux simples.

Après la mort du P. Proust, leur instituteur, arrivée en 1697, elles élurent le curé de Saint-Sulpice pour supérieur-général, titre que ses successeurs ont gardé jusqu’à la fin. Ces filles avoient encore un hospice dans la rue Copeau, et étoient de plus chargées de diriger la maison de l’Enfant-Jésus, dont nous ne tarderons pas à parler[1].

1 Ces filles ont été réinstallées dans leur maison.