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ulpice. Il y avoit dans cette maison une chapelle, sous le titre de l’Annonciation. On y recevoit les orphelins dès la plus tendre enfance ; ils étoient élevés et instruits avec beaucoup de soin jusqu’à ce qu’ils eussent atteint l’âge convenable pour être mis en apprentissage ou placés avantageusement. Huit sœurs dirigeoient la maison, et s’étoient consacrées à cette œuvre de charité, sans s’y astreindre par aucun vœu[1].

S[Œ]URS DE LA CHARITÉ.

La paroisse Saint-Sulpice possédoit un établissement de ces saintes filles, placé, en 1656, rue du Pot-de-Fer, et transféré dans la rue Férou en 1732[2].

communautés de filles (rue des Fossoyeurs.)

Ces communautés, instituées pour l’instruction des jeunes filles et pour leur apprendre les travaux propres à leur sexe, existoient dans cette rue à la fin du dix-septième siècle. La première, dont Jaillot n’a pu découvrir ni le nom

1 Le bâtiment qu’ils occupoient est habité maintenant par les Sœurs de la Charité.

2 Cette institution a été rétablie, comme nous venons de le dire, dans la maison des Orphelins.