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etits-Augustins.)

et Saint-André lui appartenoient également ; elle s’étendoit ensuite dans les deux côtés de la rue Mazarine, renfermoit quelques maisons de la rue Guénégaud, et descendoit ainsi jusqu’aux Quatre-Nations, où son territoire finissoit inclusivement.

Il y avoit à Saint-Sulpice six confréries et deux congrégations célèbres. La nomination de cette cure appartenoit à l’abbé de Saint-Germain[1].

En 1646, on abattit la partie la plus ancienne de l’église de Saint-Sulpice ; cette construction paroissoit être du treizième siècle[2]. La nef, élevée sous François Ier, existait encore au commencement du siècle dernier.

1 L’église de Saint-Sulpice a été rendue au culte. Presque entièrement dépouillée de son ancienne magnificence, elle doit au zèle et à la libéralité du digne curé qui l’administre maintenant des décorations nouvelles, non moins riches et d’un meilleur goût. (Voyez l’article Monuments nouveaux.)

2 La vue perspective que nous donnons de cette église a été levée d’après une ancienne gravure exécutée avant cette démolition. (Voyez pl. 187.)