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  • tir des chapelles ou oratoires près des basiliques.

Saint Germain en avoit fait construire une sous le nom de Saint-Symphorien, à une petite distance et au midi de l’église Saint-Vincent, aujourd’hui Saint-Germain-des-Prés ; c’est là qu’il fut enterré, et que le furent aussi son père et sa mère. Il existoit au nord une semblable chapelle sous le nom de Saint-Pierre, dans laquelle fut inhumé saint Droctové, premier abbé de Saint-Germain. Les titres de cette abbaye font encore mention d’une chapelle dite de Saint-Martin-le-Vieux, et depuis de Saint-Martin-des-Orges ou des-Bienfaiteurs. Enfin le martyrologe d’Usuard, dédié en 870 à Charles-le-Chauve, désigne une église dépendante de Saint-Germain, et dédiée à saint Jean-Baptiste, à saint Laurent, archidiacre, et à saint Sulpice, évêque.

Si ce dernier titre étoit authentique, point de doute qu’il ne fallût chercher uniquement ici l’origine de cette paroisse ; mais il est prouvé jusqu’à l’évidence que ce passage a été ajouté au manuscrit d’Usuard plus de trois cents ans après la mort de cet auteur[1], et par conséquent qu’il faut absolument l’abandonner dans les recherches qu’on seroit tenté de faire sur l’antiquité de cette église. La seule induction qu’on en puisse tirer, c’est qu’il existoit, à cette der-*

1 Manuscrit de Saint-Germain, côté 1027.