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l’on peut dire qu’elle se trouve ainsi répandue dans toutes les parties de cet ouvrage.

Afin de faire mieux comprendre quel étoit l’état de la France à la mort de Louis XIV, et les événements qui s’ensuivirent, lesquels sont réservés à la deuxième partie de ce volume, nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en leur donnant les détails suivants, empruntés aux Annales politiques de l’abbé de Saint-Pierre, sur les opérations de finances faites pendant le règne de ce monarque.

IMPÔTS, CRÉATIONS D’OFFICES, AUGMENTATIONS DE FINANCES ET EMPRUNTS.

« Les emprunts à rentes perpétuelles, les créations d’offices et de charges, les augmentations de finances sur le premier prix des offices et charges déjà créés, sont des impôts masqués qui tôt ou tard se convertissent en impôts découverts et directs.

» Quand le roi emprunte, quand il crée de

nouveaux offices, quand il exige une addition de finances aux anciens, c’est pour un besoin, et l’argent qui provient de ce secours s’emploie tout de suite à satisfaire ce besoi