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mon, XII, 143 et suiv. ; son portrait, 145 ; son esprit de cour et du monde ; son incapacité, 146 ; sa bravoure ; sa hauteur ; son ignorance ; sa dureté pour son fils, 147 ; sa situation à l’égard de M. le duc d’Orléans, 148 ; son amour pour la duchesse de Ventadour, 149 ; est nommé par le régent chef du conseil des finances, XIII, 148 ; est nommé membre du conseil de régence, 168 ; il rompt avec éclat le mariage de son petit-fils avec la fille aînée du prince de Rohan ; pourquoi, 337 ; il marie ensuite son petit-fils à la fille aînée du duc de Luxembourg, 337 ; il mène le roi voir l’Observatoire ; le conduit ensuite à l’institution voir l’ancien chancelier Pontchartrain ; comment se passe cette visite dont le maréchal est loué de tout le monde, 438 et suiv. ; il se montre un des plus ardents pour la requête des ducs contre les bâtards, XIV, 38 ; entreprend d’ôter leurs fonctions aux grands officiers du service du roi ; échoue complètement dans cette entreprise, 119 et suiv. ; obtient pour le duc de Brissac 10 000 livres de pension, 415 ; et pour le maréchal de Tallard l’entrée au conseil de régence, XV, 36 ; étrange leçon qu’il donne au roi le jour de la Saint-Louis, 44 ; sa discussion avec le duc de Mortemart au sujet de l’ordre du pavillon, 132 ; pourquoi il refuse une grâce pécuniaire que le régent veut lui accorder, 134 ; orgueil de son caractère ; son manque de sens ; pourquoi il se montre en tout opposé au régent qui ne peut le gagner, 135 ; son autorité à Lyon, 136 ; excité par Law et par l’abbé Dubois, il travaille auprès du régent à perdre le duc de Noailles et le chancelier, 237 ; ses manèges indécents dirigés contre le régent de concert avec M. et Mme du Maine, 247 ; il s’ouvre entièrement à M. de Saint-Simon comme à l’ennemi du duc de Noailles qu’il ne peut souffrir dans les finances, 254 ; il fait danser au roi un ballet, ce qui dégoûte ce prince pour la vie de ces sortes de divertissements, 269 ; son inquiétude d’être arrêté, XVII, 318 ; son éloignement pour le régent et pour l’abbé Dubois, 359 ; il fait danser un ballet au roi, 383 ; ses efforts pendant la régence pour se rendre agréable au parlement et au peuple, XVIII, 29 ; son affectation à prendre garde que le roi ne soit empoisonné, 29 ; pendant une attaque de goutte, il reçoit une députation des dames de la halle ; les comble de caresses et de présents, 30 ; le duc d’Orléans veut lui ôter la place de gouverneur du roi, 101 ; sa conduite à ce sujet avec le duc de Saint-Simon, 110 ; persuade au régent de faire revivre l’office de colonel-général de l’infanterie en faveur de M. le duc de Chartres, 146 ; avec quelle hauteur il reçoit l’ouverture que viennent lui faire MM. de Saint-Simon et Torcy concernant l’abbé Dubois, 151 ; sa vile délation au régent, 151 ; comment il signale sa bassesse et son venin contre lui pendant la maladie du roi, 181 ; son affectation à faire chanter des Te Deum après sa guérison ; quelle leçon il donne au roi le jour de la Saint-Louis, 182 ; trait de fatuité de sa part, XIX, 322 ; comment il reçoit les avances du cardinal Dubois, 323 ; pressé par le cardinal de Bissy de se rapprocher de Dubois, il consent à le voir ; se rend chez lui avec Bissy ; comment il est accueilli, 328 ; scène violente qu’il lui fait ; injures, défis, 329 ; il se vante dans le monde de la manière dont il l’a traité, 330 ; piége qui lui est tendu ; comment il y donne ; mesures prises contre lui, 346 ; il est arrêté et conduit à Villeroy, 347 ; ses plaintes ; sa fureur pendant la route, 351 ; ses emportements quand il apprend que le duc de Charost le remplace, 352 ; il crie à l’ingratitude contre M. de Fréjus ; pourquoi, 353 ; il est envoyé à Lyon avec la liberté d’exercer ses fonctions de gouverneur de la ville et de la province, 354.

VILLEROY (la maréchale de), meurt à 70 ans, VI, 426 ; son extérieur ; son caractère ; elle se fit toujours respecter ; le roi et Mme de Maintenon la craignaient, 426 ; comment elle supporte les revers qui arrivent à son mari ; sa conversation agréable ; son confesseur la condamne au silence, 427 ; son changement de vie en abrège le terme, 428 ; regrets que sa perte cause à ses nombreux amis, 429.

VILLEROY (le duc de), fils du maréchal de ce nom et lieutenant général, est oublié parmi les officiers généraux nommés pour les armées ; pourquoi, V, 350 ; M. de Saint-Simon lui conseille de voir le ministre Chamillart, malgré la défense qu’il en a reçue de son père, 356 ; le duc ne l’ose et tente inutilement de fléchir son père à cet égard 356 ; à la mort de Mme de Nemours, il part pour Neuchâtel, dans l’espoir de recueillir cette principauté comme hé-