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a qu’une bataille qui peut sauver l’État ; cherche à rassurer le roi et Mme de Maintenon ; travaille plusieurs fois avec le roi et Monseigneur, 212 ; après un conseil de guerre orageux tenu par le roi, il part pour la Flandre, 219 ; dénûment de son armée, 221 ; comment il reçoit le maréchal de Boufflers qui lui est envoyé pour servir sous lui ; union parfaite entre ces deux généraux, 363 ; il est blessé au genou à la bataille de Malplaquet, 378 ; ses fautes dans cette journée, 381 et suiv. ; il est fait pair de France, 386 ; il cherche par ses émissaires à censurer le maréchal de Boufflers, 390, arrive triomphant à la cour ; est logé dans le bel appartement du prince de Conti, à Versailles, 395 ; y reçoit la visite du roi, 437 ; de Mme de Maintenon ; y tient pour ainsi dire sa cour ; jeux, fêtes, festins, musique, saillies ; les ministres y vont avec leur portefeuille, VIII, 97 ; épouvanté du bruit que fait le maréchal de Boufflers à l’occasion de ses lettres de pairie, il les lui envoie pour qu’il y biffe ce qu’il voudra, 99 ; reçoit sa visite et l’accueille avec des respects et des soumissions profondes, 99 ; adresse un mémoire au roi contre le projet du duc d’Harcourt de se faire recevoir pair avant lui ; succès de ce mémoire, 99 ; est reçu pair au parlement sans être assisté d’aucun témoin ; invite tous les pairs à dîner ; presque aucun n’y va, 158 ; il se perd un moment dans l’esprit du roi et de Mme Maintenon, en présentant aux ministres le triste état des places, des magasins, des garnisons, des troupes et des officiers, 342 ; comment il se relève et reprend son crédit, 343 ; il se rend à l’armée de Flandre ; aventure plaisante qui lui arrive en chemin et dont il sait profiter, 344 ; il perd en arrivant une belle occasion de battre les ennemis, 345 ; est nommé gouverneur de Metz, 355 ; aventure ridicule qui lui arrive à l’armée ; propos leste qu’il tient sur les dames de la cour, 358 ; comment il se venge de celui qui l’a mandé à Versailles, 359 ; la chance tourne ensuite contre lui ; il obtient la permission d’aller aux eaux, 361 ; laisse passer l’Escaut au prince Eugène et au duc de Marlborough, IX, 438 ; manque ensuite l’occasion de les battre ; éclate en reproches contre les officiers généraux ; donne un démenti au maréchal de Montesquiou, 439 ; fait quelques pas pour se raccommoder avec lui, 440 ; envoie Contade au roi pour lui rendre compte de ce qui se passe à l’armée ; espère sauver Bouchain en s’y ménageant une communication libre, 441 ; prend sur soi d’y envoyer Ravignan pour y commander, 442 ; est obligé de s’éloigner de cette place pour subsister, 442 ; vient à la cour où il est bien reçu, 443 ; reçoit des ordres réitérés de livrer bataille ; recule toujours sous prétexte qu’il veut faire lever le siége de Landrecies, X, 213 ; dépêche ordre sur ordre au maréchal de Montesquiou de ne point attaquer Denain sans lui, 214 ; arrive quand Denain est pris ; dépêche au roi le maréchal de camp Nangis ; veut s’en tenir à cette conquête, 215 ; se fait moquer de lui en se vantant de la conquête de Denain et de Marchiennes, 216 ; fait le siége de Bouchain qui se rend en peu de jours, 263 ; obtient le gouvernement de Provence, 164 ; et une pension de 1000 écus pour sa sœur, Mme de Vaugué, 304 ; obtient l’ordre de la Toison d’or ; passe le Rhin ; investit Fribourg, XI, en fait le siége ; s’en rend maître, 18 ; attaque le château qui capitule ainsi que les forts, 19 ; se rend à Rastadt pour traiter de la paix entre l’empereur, l’empire et la France avec le prince Eugène, 20 ; on désavoue à la cour ce qu’il a fait ; il est obligé de raccommoder la sottise qu’il a faite ; sa contestation avec le prince Eugène à cet égard ; il se retire à Strasbourg ; revient à Rastadt continuer les conférences ; signe la paix, 46 ; revient à Versailles saluer le roi qui l’embrasse et le loue beaucoup ; reçoit pour son fils la survivance de son gouvernement de Provence ; obtient les entrées des premiers gentilshommes ; est nommé premier plénipotentiaire à Bade, 56 ; reçoit le collier de la Toison des mains du duc de Berry ; fait donner une pension de 1000 écus au comte de Choiseul son beau-frère, 57 ; il se rend à Bade où le prince Eugène et les autres plénipotentiaires de l’empereur s’acheminent aussi, 97 ; est nommé chef du conseil de guerre, XIII, 150 ; aventure plaisante qui lui arrive au conseil de régence, 176 ; il obtient 6000 livres de pension, pour le dédommager de ses prétentions sur la vallée de Barcelonnette, XIV, 415 ; sa frayeur après la détention de M. du Maine ; il prie M. de Saint-Simon de parler au régent et de le faire expliquer sur son compte, XVII, 154 ; malgré les assurances que lui donne M. de Saint--