VILLARS, lieutenant général et commissaire général de la cavalerie, fils du précédent, ose parler au roi contre l’établissement des directeurs généraux de ses troupes, I, 222 ; est nommé ambassadeur à Vienne, II, 49 ; reçoit une incivilité de Lichtenstein ; en demande réparation ; l’obtient avec peine, 275 ; épouse Mlle de Varangeville, belle et riche ; sa naissance, III, 345 ; reçoit ordre de mener un fort gros détachement de l’armée de Flandre à Catinat ; cherche avec lui tous les moyens possibles de pénétrer jusqu’à Landau ; est envoyé vers Humingue pour entreprendre ce que l’occasion lui pourra fournir, IV, 6 ; accepte de tenter le passage du Rhin ; ses dispositions, 23 ; le passage s’exécute, 24 ; désespoir de Villars qui croit un moment que ses troupes sont battues, 25 ; il reprend courage à l’arrivée de Magnac et gagne la bataille de Friedlingen, 26 ; trait de courtisan de sa part, 26 ; il est nommé maréchal de France, 27 ; son portrait physique ; son ambition ; son amour-propre ; sa souplesse ; sa valeur ; son activité ; son audace ; son avarice ; son avidité, 28, 29 ; son amour pour les romans, les comédies, les opéras ; son ineptie en affaires, 29 ; ses Mémoires ; ce qu’on doit en penser, 30 ; ses talents comme capitaine, 32 ; son dévouement à Mme de Maintenon, 33 ; son amour et sa jalousie pour sa femme, 106 ; il passe le Rhin ; prend le fort de Kehl, 108 ; vend sa charge de commissaire général de la cavalerie au comte de Verue, 109 ; revenu à Strasbourg, il diffère longtemps d’aller au secours de l’électeur de Bavière ; pourquoi, 114 ; poussé à bout par des ordres pressants, il se met en marche et tourne le prince Louis, 115 ; joint l’électeur de Bavière ; leur joie en s’embrassant, 116 ; fait demander au roi par ce prince d’être fait duc ; éprouve un refus ; comment il s’en console ; il amasse des millions, 140 ; écrit au prince Louis de Bade une lettre qui lui est renvoyée sans réponse ; réduit l’électeur de Bavière à ne pouvoir demeurer avec lui ; appuie le projet formé par ce prince de se rendre maître du Tyrol ; propose au roi une communica1ion, par Trente, avec l’électeur, 140 ; folie de ce projet, 141 ; il est approuvé par le roi et Chamillart, 142 ; Villars projette de surprendre le général La Tour, campé près de Minderkingen ; ses dispositions ; succès qu’elles obtiennent, 143 ; il gagne, avec l’électeur de Bavière, la bataille d’Hochstedt, 187 ; désunion entre eux causée par les hauteurs et les rapines de Villars qui se rend odieux, 191 ; il revient en France avec ses coffres pleins ; va prendre la place du maréchal de Boutflers à Bruxelles, 194 ; vient à Marly ; y est bien reçu du roi, 206 ; parle hardiment chez Mme de Maintenon des contributions qu’il a levées, 206 ; est envoyé en Languedoc contre les fanatiques, 253 ; mot plaisant de sa part sur cette mission, 254 ; il vient à bout de les dissiper, 352 ; est rappelé à Paris, 389 ; est nommé chevalier de l’ordre, 391 ; son extraction, 394 ; comment et par qui il est fait duc, 396 et suiv. ; effet que cette nomination produit à la cour, 398 ; achète la terre de Vaux de M. de Nangis, 399 ; lettre du maréchal de Villars au roi, sur la prise de Neubourg, 442 ; va prendre le commandement de l’armée de la Moselle, V, 6 ; prend poste à Circk, d’où il déconcerte tous les projets des généraux ennemis ; envoie un détachement nombreux au se cours du maréchal de Villeroy ; chasse les impériaux des lignes de Weissembourg : prend plusieurs petits châteaux et fait cinq cents prisonniers, 35 ; renverse les lignes de Lauterbourg, 35 ; passe le Rhin ; fait emporter un poste de six cents hommes ; est obligé de repasser le Rhin, 39 ; s’abouche avec Marsin à Phalsbourg, 165 ; se rend maître de la Lauter et de la Mutter, 165 ; refuse d’aller en Italie commander sous M. le duc d’Orléans, 213 ; prend l’île du Marquisat, 138 ; est destiné pour l’armée du Rhin, 270 ; passe ce fleuve ; marche aux lignes de Bihel et de Stollhofen, VI, 81 ; se rend maître de tout le Palatinat ; entre en Franconie ; se fait rendre par la ville d’Ulm les prisonniers faits à la bataille d’Hochstedt ; ses pillages ; son effronterie en les annonçant au roi, 82 ; il regagne le Rhin, poursuivi par les ennemis qui n’osent toutefois l’attaquer, 82 ; est renvoyé à l’armée du Dauphiné, 221 ; vient à la cour fort lentement et paraît outré de dépit de changer de pays et d’armée ; ce qu’il dit des puissances, 287 ; prend quelques petits postes retranchés qu’il fait beaucoup valoir, 408 ; revient à la cour après une assez triste campagne ; est bien accueilli du roi, 434 ; est nommé pour aller commander en Flandre sous les ordres de Monseigneur, VII, 111 ; travaille avec ce prince ; va en Flandre ; revient ; publie qu’il n’y