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VARENNES, maréchal de camp, est blessé à la bataille de Marsailles, I, 107 ; est pris par un parti en allant de Metz à Marsal ; M. de Lorraine le fait rendre par crainte du roi, III, 418.

VARILLAS, historien, meurt en 1696, I, 340.

VASET, valet français, apporte au roi de France les pierreries du roi et de la reine d’Espagne, V, 189.

VASE (l’abbé de), grand homme de bien, refuse l’évêché du Mans auquel il est nommé, X, 180 ; sa mort, XIII, 421.

VATTEVILLE (l’abbé de), frère du baron de Vatteville, ambassadeur d’Espagne en Angleterre, meurt à près de 90 ans ; sa vie singulière ; il se fait chartreux ; quitte son couvent ; tue son prieur, puis un voyageur ; s’en va en Turquie ; prend le turban ; devient pacha ; se sert des Vénitiens pour obtenir du pape une absolution de tous ses méfaits ; se rend à Rome, puis en Franche-Comté, sa patrie ; reprend son état de prêtre ; possède deux bonnes abbayes ; mène un grand état ; se fait craindre et respecter, III, 342 et suiv.

VAUBAN, passe du service de l’Espagne à celui de la France ; est nommé lieutenant général ; ses talents ; son extérieur, I, 7 ; est fait maréchal de France ; son éloge ; son caractère ; il gagne l’amitié et la confiance de Louvois et du roi, IV, 87 ; fait 53 siéges en chef, reçoit le bâton de maréchal avec autant de modestie qu’il avait montré d’abord de désintéressement, 88 ; demande à aller au fort de Kehl ; le roi, à cause de sa dignité, ne veut pas le lui permettre, 108 ; est nommé chevalier de l’ordre ; son extraction, 391 ; il s’offre au roi pour aller à Turin donner ses conseils à M. de La Feuillade et de se tenir à 2 lieues de l’armée sans se mêler de rien ; cette offre magnanime n’est point acceptée, V, 69 ; il propose devant le roi son projet d’attaque pour Turin et les raisons de son projet ; demande à en être uniquement chargé ; avertit le roi que Turin ne peut être pris à moins qu’on ne lui fournisse tout ce qu’il demande, 169 ; est envoyé à Dunkerque pour commander la Flandre maritime, 183 ; il travaille pendant 20 ans à un nouveau système d’impôt, 363 ; le perfectionne sur celui de Boisguilbert, 364 ; comparaison des deux systèmes, 365 ; défaut de celui de Vauban, 366 ; il présente au roi sa Dîme royale ; comment il est accueilli ; meurt de chagrin 367.

VAUBAN (l’abbé de), frère du maréchal de Vauban, meurt en 1717, XIV, 289.

VAUBECOURT, lieutenant général, est tué en allant au secours des équipages des officiers généraux français attaqués par le prince Eugène dans des villages près de Lodi, V, 18.

VAUBECOURT (Mme de), sœur de l’ambassadeur Amelot, meurt étant encore belle et sans enfants, VIII, 118.

VAUBONNE (M. de), est chassé l’épée dans les reins du côté de la montagne de Niederbühl, II, 11 ; meurt des blessures qu’il a reçues au siége de Gaëte, VI, 103.

VAUBOURG (Mme de), sœur du ministre Voysin, meurt et cause par sa mort une rupture entre ce ministre et Desmarets, IV, 183.

VAUBRUN (l’abbé de), lecteur du roi, est exilé en Anjou ; pourquoi ; sa laideur ; son esprit de tracasserie et d’intrigue, II, 413 ; après dix ans d’exil il obtient la permission de saluer le roi ; sa famille, IV, 25 ; son caractère ; son esprit ; sa hardiesse ; son habileté pour l’intrigue ; il s’attache à M. et à Mme du Maine, après avoir été dévoué au cardinal de Bouillon, 25.

VAUDEMONT (M. de), avec son corps d’armée met toute son industrie pour échapper au maréchal de Villeroy, I, 273 ; comment il y parvient par la faute de M. du Maine, 274 ; est nommé gouverneur général du Milanais ; sa naissance ; détails sur la vie et les fortunes diverses de son père Charles IV duc de Lorraine, II, 67 ; portrait physique et moral de M. de Vaudemont ; pourquoi il s’attache à l’Espagne ; ses paroles indécentes contre le roi de France, 69 ; sa fortune rapide, 70 ; des médecins malhabiles manquent de le tuer dans les grands remèdes, 72 ; il fait proclamer dans le Milanais le duc d’Anjou roi d’Espagne, III, 40 ; ses vues politiques et personnelles, 198 ; pourquoi il flatte Tessé et redoute Catinat, 200 ; comment il s’attache nos officiers généraux, 201 ; sa conduite à l’égard de M. de Catinat, 201 ; attend le roi d’Espagne à Alexandrie ; est blessé du fauteuil préparé pour M. de Savoie dans l’appartement où le roi d’Espagne doit recevoir ce prince ; en parle à Louville, 408 ; suit le roi à Milan, 410 ; fait battre la place de Murcé pendant qu’il se tient à San-Benedetto où il fait le malade pressé d’aller aux eaux, IV, 145 ; mande