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l’état de l’hôtel de ville, XVI, 287 ; son caractère dur et sans politesse, son intégrité ; son imprudence le perd dans l’esprit du régent, XVIII, 23 ; il est remplacé dans sa charge de prévôt des marchands, 26 ; sa mort ; son intégrité, 184.

TUILERIES. Mémoires des dépenses qu’y a faites Louis XIV jusqu’en 1690, XII, 520.

TURENNE (le vicomte de), voy. la Tour (maison de).

TURGOT, aumônier du roi, est nommé évêque de Séez, VIII, 412 ; puis premier aumônier de M. le duc de Berry, IX, 31.

TURGOT (Mme de), fille de Pelletier de Sousy, meurt laissant un fils qui acquiert dans la suite une grande réputation, IX, 183.

TURMENIES, garde du trésor royal ; son extérieur ; son esprit ; son naturel libre et gai ; il est dans la familiarité de M. le Duc et de M. le prince de Conti ; ses propos hardis, XVII, 463, son apophthegme à l’occasion du comte de Charolais ; son mot à M. le Duc sur les actions de Law, 464.

TURQUIE. Le Grand Seigneur envoie une ambassade pour complimenter Louis XV sur son avénement, XVIII, 81 ; détails de la réception de cet ambassadeur, 125 et suiv.

TURRIS, Doria (le duc de), d’une des quatre grandes maisons de Gênes ; grand d’Espagne, XVIII, 407.


U.


UBILLA, commandant la flottille espagnole dans les Indes périt avec elle dans le canal de Bahama ; cette flotte était chargée de 18 000 000 écus et de presque autant en marchandises, XIII, 313.

UBILLA, ministre d’Espagne, entre dans le secret de faire un prince de la maison de France héritier de la monarchie espagnole et l’approuve, III, 15 ; dresse un testament en faveur du duc d’Anjou, 16 ; le porte au roi d’Espagne et le lui fait signer, 16 ; envoie un extrait de ce testament à M. de Blécourt, envoyé de France, 21 ; reçoit du roi le titre de marquis de Rivas, IV, 62 ; on détache de sa charge de secrétaire des dépêches universelles le département de la guerre et celui des affaires étrangères, 180 ; il est ensuite remercié et vit dans l’obscurité, 180, 425 ; à son grand étonnement il reçoit la visite de l’ambassadeur Saint-Simon ; son extérieur, son esprit, XIX, 58 ; sa simplicité ; il rend la visite à l’ambassadeur, 59.

ULRIQUE (la princesse), sœur du roi de Suède, épouse le prince héréditaire de Hesse-Cassel, XI, 435.

UNIGENITUS (constitution), commencement de l’affaire qui produisit cette constitution, IX, 84 ; politique du P. Tellier ; il veut sauver les jésuites de l’opprobre où la condamnation des cérémonies de la Chine les livre et abattre le cardinal de Noailles ; il se sert des PP. Doucin et Lallemant ; leur caractère, 86 ; il a pour appuyer ses desseins les ducs de Chevreuse et de Beauvilliers, l’évêque de Chartres, le curé de Saint Sulpice, et Bissy, évêque de Meaux, 87 ; le livre du P. Quesnel intitulé : Réflexions morales sur le Nouveau Testament et approuvé par M. de Noailles, alors évêque de Châlons, est choisi pour exciter l’orage, 88 ; Champflour, évêque de la Rochelle et Valderies de Lescure, évêque de Luçon, sont choisis pour l’attaquer ; Chalmet, élève de Saint-Sulpice et instruit par Fénelon est envoyé pour dresser et endoctriner ces deux évêques ; genre d’esprit et caractère de ces trois personnages, 90 ; Chalmet leur fait faire en commun un mandement portant condamnation du livre de Quesnel, lequel est publié dans leurs diocèses et envoyé et affiché tout à coup dans Paris, 91 ; le cardinal de Noailles outragé fait chasser du séminaire de Saint-Sulpice les neveux des deux évêques, 91, rend compte au roi de l’injure qui lui est faite et demande justice ; réponse du roi ; de leur côté le P. Tellier et Bissy, évêque de Meaux, agissent auprès du roi, l’un directement, l’autre par Mme de Maintenon, 92 ; lettre furieuse et adroite envoyée aux deux évêques de la Rochelle et de Luçon et renvoyée signée d’eux pour le roi, dans laquelle le P. Quesnel et le cardinal de Noailles sont violemment attaqués, 92 ; le cardinal porte de nouvelles plaintes au roi ; faute qu’il commet en cette occasion, 93 ; nouvelles manœuvres du P. Tellier et de l’évêque Bissy, 94 ; le roi abandonne le cardinal à lui-même et lui permet sèchement de faire tout ce qu’il jugera à propos ; le cardinal publie un mandement contre les deux évêques ; reçoit défense d’aller à la cour, sans y être mandé, 94 ; Hébert, évêque d’Agen, écrit une lettre forte et savante aux deux évêques auxquels il