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marie son fils unique à une des filles du prince de Rohan, 334 ; les fiançailles se font dans le cabinet du roi, 335 ; le maréchal signe immédiatement après le duc Tallard son fils et avant le prince de Rohan ; le mariage est célébré dans la chapelle par le cardinal de Rohan, 336 ; comment le maréchal de Tallard gagne le cardinal de Rohan au parti du P. Tellier contre le cardinal de Noailles, 388 et suiv, ; est déclaré pair ; sa pairie est en suite érigée pour son fils, XII, 35 ; il est le seul de ceux que le roi a nommés dans son testament qui ne soit point employé par le régent ; désespoir qu’il en conçoit, XIII, 165 ; il obtient par le crédit du maréchal de Villeroy entrée au conseil de régence, XV, 36 ; et par les raisons de M. de Saint-Simon la préséance sur le maréchal d’Estrées ; sa joie extraordinaire, 39.

TALLEMANT (l’abbé), Tourel et Dacier, tous trois de l’Académie française, chargés de l’explication des médailles frappées depuis la mort de Louis XIII, prient M. de Saint-Simon de faire la préface de leur ouvrage qui devait regarder ce prince, III, 289 ; pourquoi ils ne font point usage de cette préface, après avoir essayé d’y faire des suppressions, 289 ; mort de l’abbé Tallemant ; il est regretté de tous les gens de lettres, X, 218.

TALLEYRAND, brigadier, est tué au siége de Barcelone, XI, 227.

TALMONT (le prince de), quitte ses bénéfices et le petit collet et se marie avec la fille de Bullion, VI, 141 ; efforts que fait Madame pour empêcher ce mariage, 142.

TALON, colonel, meurt au siége de Turin, V, 227.

TALON, avocat général, donne des conclusions contre M. de Luxembourg, dans son procès de préséance, I, 140 ; il écrit ensuite des factums pour lui, 144, 145 ; meurt président, II, 103.

TAMBONNEAU, président à la chambre des comptes ; son caractère ; sa mort, XVII, 283.

TAMBONNEAU (Mme), tante maternelle de M. de Noailles, meurt à 80 ans, retirée aux Enfants trouvés, II, 369.

TARDIF, qui n’avait fait que de petits siéges en Bavière, premier ingénieur de La Feuillade devant Turin, V, 170.

TASTE (La), ancien aide-major des gardes du corps, meurt subitement à Versailles ; son extérieur ; le roi laisse 2000 livres de pension à sa veuve, XI, 94.

TAVARA, Tolède (le maquis de), grand d’Espagne, XVIII, 469.

TEKELI (Emeric), perdu de goutte, meurt jeune encore à Constantinople, V, 70 ; se rend fameux dans la révolte des Hongrois, x, 298 et suiv. ; épouse la veuve du comte de Serin, 299 ; s’attache à la Porte ; est fait prince de Transylvanie, 300.

TÉLIGNY (l’abbé de), frère de l’abbé d’Aubigny, fait connaissance de l’évêque de Chartres ; est présenté à Mme de Maintenon ; son esprit fin et délié ; il gouverne son frère devenu évêque de Noyon, III, 77.

TELLIER (le P.), jésuite, est condamné par la Sorbonne pour son livre sur les cérémonies de Confucius, etc., II, 417 ; son dépit, 418 ; est nommé confesseur du roi ; détails sur ce choix et sur le caractère et la vie de ce confesseur, VII, 51 et suiv. ; son extérieur ; son dévouement à sa compagnie, 53 ; sa réponse au roi lorsqu’il lui est présenté, 54 ; il fait visite au duc de Saint-Simon et se lie avec lui malgré ce seigneur, 55 ; il seconde puissamment les jésuites dans leur projet de détruire Port-Royal des Champs ; travaille à compromettre le cardinal de Noailles avec le roi et avec les jansénistes, 415 et suiv. ; il réveille une constitution ambiguë contre le jansénisme faite à Rome, 417 ; quel usage il en fait, 418 ; il noircit auprès du roi les filles de l’abbaye de Port-Royal des Champs qui ont refusé de signer le formulaire, et les fait passer pour des révoltées, 420 ; comment il travaille à leur destruction, 420 ; il persuade au roi que feu le cardinal Coislin, évêque d’Orléans, était janséniste et qu’il a mis en place dans son diocèse tous gens qu’il en faut chasser ; ce qui est exécuté ; la tombe du cardinal est enlevée, VIII, 166 ; son manége dans la nomination aux bénéfices, 409 ; il fait transférer M. de Mailly de l’archevêché d’Arles à celui de Reims ; pourquoi, 409 ; pour se réconcilier le cardinal Janson, il fait nommer son neveu archevêque d’Arles, 411 ; consulté par le roi sur l’embarras où Sa Majesté se trouve par rapport aux finances et sur les scrupules qu’elle éprouve pour établir de nouveaux impôts, il lui apporte une décision de la Sorbonne qui met sa conscience fort au large, IX, 7 ; commence l’affaire qui produit la constitution Unigenitus, 44 (voy. Unigenitus) ; son étrange incognito à Meudon pendant