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en plaintes amères contre M. de Beauvilliers qu’elle accuse d’avoir dicté à Mgr le duc de Bourgogne son opinion dans cette affaire ; se voit forcée à des excuses et des pardons envers le prince et le gouverneur, 29t ; efforts de Mme de Soubise auprès du roi pour que le prince de Guéméné ne soit pas tenu de rendre foi et hommage au duc de Rohan de la manière dont celui-ci l’exige, 293 ; ses vaines tentatives pour faire ôter à Isaac de Rohan, seigneur du Poulduc, son nom et ses armes de Rohan, 294 ; en quoi elle sert Mlle de Lislebonne et Mme d’Espinoy, 431 ; son traité singulier avec Mme de Maintenon, 431 ; en quoi il lui est utile auprès du roi, 432 ; pourquoi elle s’unit avec Mme de Lislebonne et ses filles, 433 ; quoique mal avec M. le duc de Rohan, elle fait en sorte auprès du roi que Sa Majesté rompe les liens dans lesquels son neveu le prince de Léon est engagé avec une comédienne, VI, 153 ; sa mort ; régime auquel elle s’était astreinte pour conserver sa fraîcheur et sa santé, VII, 60 ; maladie dont elle est attaquée ; malgré son crédit elle ne peut faire entrer la dignité de duc et pair dans sa famille, 61 ; meurt à soixante et un ans, peu regrettée.

SOUBISE, fils de M. de Soubise, officier dans les gendarmes, est tué à la bataille de Ramillies, V, 175.

SOUBISE (l’abbé de), obtient par ordre du roi d’être traité en Sorbonne comme l’a été le cardinal de Bouillon, et par l’archevêque de Reims comme ce cardinal l’a été par l’archevêque de Paris, II, 165 ; est admis et reçu dans le chapitre de Strasbourg ; par quels moyens, 389 ; on veut lui assurer l’évêché de cette ville, 389 ; il se distingue en Sorbonne par ses manières ; en est fait prieur ; brille par ses discours ; se fait aimer ; est placé an séminaire de Saint-Magloire, 390 ; en sort avec une grande réputation de savoir, de piété et de pureté de mœurs, 391 ; comment iI a été élu coadjuteur de Stasbourg par le crédit et le manége de Mme de Soubise, 392 et suiv. ; est sacré évêque par le cardinal de Fürstemberg ; brillante cérémonie à cette occasion, III, 187 ; est nommé cardinal, V, 192 ; pendant l’instruction du procès entre M. de Rohan et M. de Guéméné il publie un mémoire qui révolte le monde de tous états, 284 ; apostrophe qu’il s’attire de 1a part du marquis d’Ambres, 284 ; il reçoit du roi la calotte rouge, X, 306. Voy. Rohan (le cardinal de).

SOULIERS, chevalier d’honneur de Madame, appelé quelquefois chez Mme de Maintenon pour faire sa partie de trictrac, meurt sans avoir tiré partie de cette privance, X, 428.

SOURCHES (l’abbé de), aumônier du roi, est nommé évêque de Dol, XI, 453.

SOURDIS, chevalier de l’ordre, marie sa fille unique avec le fils de Saint-Pouange ; sa vie crapuleuse lui fait ôter le gouvernement de Bordeaux ; il se confine dans une de ses terres en Guyenne, III, 387 ; meurt fort vieux, 388.

SOURRY, qui s’est distingué au siége de Lille, est fait brigadier, VII, 2.

SOUSTERNON, lieutenant général, perd la tête et est fort blâmé de la retraite qu’il fait lors du passage de l’Escaut par les ennemis, VII, 7 ; il perd sa fortune et me sert plus depuis, 9.

SOUVRÉ (M. de), maître de la garde robe du roi, épouse la fille du marquis de Feuquières ; à quelle condition, II, 112.

SPAAR (le baron), ambassadeur de Suède à Paris, reçoit ordre de cultiver les bonnes dispositions de la France et de lui persuader que le roi son maître veut la paix, XIV, 95 ; projet qu’il ourdit avec le baron Goertz en faveur du prétendant, afin d’empêcher le traîté entre la France et l’Angleterre, 139 ; moyen qu’il emploie auprès de Canillac pour pénétrer la politique de la cour de France ; comment il en profite, 142 et suiv. ; véritable cause du zèle que lui et les autres ministres de Suède montrent pour le prétendant, 144.

SPANCKAW, géneral-major, assiége Schackthom où se sont retirés les comtes de Serin et de Frangipani, chefs de la révolte hongroise, se rend maître de la ville et prend la comtesse de Serin, X, 297.

SPANHEIM, si connu dans la république des lettres et par ses négociations ; meurt à Londres à 84 ans, IX. 34.

SPONECK et sa femme, tous deux bâtards du prince de Montbéliard, intriguent en France pour obtenir une révision du jugement du conseil aulique qui leur fait défense de porter le nom et les armes de Würtemberg et le titre de Montbéliard ; ils sont protégés par Mme de Carignan qui les fait renvoyer au parlement, XIX 455 ; font les dévots ; sont