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sont Leurs Majestés Catholiques, 267 : est d’abord reçu froidement ; expose au roi le sujet de son voyage, 269 ; rend compte des fêtes qui ont eu lieu à l’arrivée de l’infante à Paris, 270 ; reçoit un accueil plus gracieux, se rend à Ségovie, 271 ; visite son aqueduc et son château, 272 et suiv ; retourne à Balsaïm ; dine chez le duc del Arco, 274 ; accompagne le roi et la reine à la Granja, lieu où Philippe V a résolu de se retirer après son abdication, 275 ; se promène avec eux dans les jardins, 278 ; sa réponse au cardinal Dubois, 280 ; et à Belle-Ile, 281 ; le bruit se répand à Madrid que M. de Saint-Simon se fixe en Espagne, et va être premier ministre ; comment il détruit ce bruit, 282 ; une nouvelle lettre du cardinal Dubois, d’un style entortillé, le confirme dans la résolution qu’il a prise de hâter son départ, 283 ; il prend congé de Leurs Majestés Catholiques et du prince des Asturies ; marques de bonté et de regrets qu’il en reçoit ; singulière audience de congé de la princesse des Asturies, 286 ; ses regrets en quittant l’Espagne ; son commerce de lettres avec le marquis de Grimaldo ; ses lettres au roi et à la reine d’Espagne en diverses occasions, 289 ; sa route par Pampelune, Alcala ; tombeau du cardinal Ximénès, 290 ; citadelle de Pampelune, 291 ; il reçoit à Bayonne une fort belle épée d’or de la reine douairière, 292 ; reçoit dans cette ville des lettres du cardinal Dubois et de Belle-Ile, écrites d’un style tout différent des précédentes, 293 et suiv. ; va voir le duc de Berwick à Montauban ; arrive à Bordeaux ; donne à souper aux jurats de la ville, 295 ; rencontre Mme de Saint-Simon à Chartres ; y reçoit la visite de Belle-Ile, 298 ; comment il combat et rejette la proposition qu’il lui fait de dépouiller le duc de Noailles de sa charge de capitaine des gardes, 299 et suiv. ; il arrive à Paris ; va au Palais-Royal ; est conduit chez le régent par le cardinal Dubois, 300 ; long entretien entre eux trois, 300 ; il se démet de sa pairie en faveur de son fils aîné et lui fait présent des pierreries qui environnaient le portrait du roi d’Espagne que le marquis de Grimaldo lui avait remis de la part de ce prince, 302 ; va voir le cardinal de Noailles ; confidence qu’il lui fait ; fait visite à tous les membres du conseil de régence qui se sont retirés depuis l’entrée des cardinaux à ce conseil ; va voir à Fresnes le chancelier une seconde fois exilé, 303 ; marie sa fille à M. le prince de Chimay, 316 ; ses vains efforts auprès du régent pour empêcher l’exil du duc de Noailles, 319 et suiv. ; sa présence chez M. le duc d’Orléans au moment où le cardinal Dubois vient se plaindre de la scène violente que le maréchal de Villeroy lui a faite, 331 ; pressé par le régent de donner son avis sur le parti à prendre contre le maréchal, il opine pour le faire arrêter, 332 ; son avis dans un autre entretien avec le régent et M. le Duc, 337 ; il est envoyé chez le cardinal Dubois pour raisonner et résoudre la manière de faire arrêter le maréchal, 340 ; quelle compagnie il trouve avec le cardinal, 340 ; discussions qui ont lieu, 342 ; il est mandé par le cardinal Dubois à Versailles ; pourquoi, 348 ; ce qu’il répond à Belle-Ile chargé par le cardinal de le prier de le servir pour être déclaré premier ministre, 358 et suiv. ; sa conversation avec le régent sur ce sujet ; ses raisons pour détourner le prince de faire un premier ministre, 362 et suiv. ; second entretien sur le même sujet, 372 et suiv. ; il expose au prince le danger d’avoir un premier ministre et lui en apporte des preuves historiques, 375 et suiv. ; ce qu’est un premier ministre, 382 et suiv. ; quel est le prince qui fait un premier ministre, 385 et suiv. ; réponse que fait M. de Saint-Simon à Belle-Ile en sortant du cabinet du régent après ce second entre tien, 389 ; il s’en va à Meudon où il apprend le lendemain que le cardinal Dubois est déclaré premier ministre, 390 ; son indignation de l’effronterie du cardinal, 390 ; il se rend à Versailles où il est guetté par le cardinal ; comment il répond aux protestations que lui fait le premier ministre, 391 et suiv. ; il s’explique avec le régent et le cardinal Dubois sur le rang que les ducs doivent avoir à la cérémonie du sacre du roi ; demande une convention écrite par articles et signée double du régent et en présence de plusieurs ducs, 405 ; ne pouvant l’obtenir, il refuse d’aller à Reims, 406, et à Villers-Cotterets après le sacre ; part pour la Ferté, 407 ; y reçoit la visite de La Fare et de Belle-Ile qui lui font part de leur inquiétude sur les suites de l’affaire de La Jonchère, 421 ; conseils qu’il donne à Belle-Ile, 421 ; il ne va plus chez le régent qu’avec répugnance ; pourquoi, 431 ; il renvoie son brevet des grandes entrées sans se plaindre ni en dire un mot au cardinal Du-