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comment il répond à l’empressement que lui montrent tous les grands d’Espagne, 123 ; ses remercîments particuliers au marquis de Grimaldo, 124 ; comment il persuade au roi et à la reine de faire coucher publiquement les nouveaux mariés contre l’usage reçu en Espagne, 125 et suiv. ; il informe le marquis de Grimaldo et de Villena de la résolution prise à cet égard par Leurs Majestés, 130 ; va souper chez le duc del Arco où il mange du jambon de cochon nourri de vipères, 131 ; se rend au bal de la cour, y danse ; des évêques y assistent en rochet et en camail, leur bonnet à la main, 132 ; est présent au coucher public ; à la messe du mariage, 133 ; dîne chez le duc del Arco, 134 ; prend congé de Leurs Majestés et du prince des Asturies jusqu’à Madrid ; ses lettres au duc d’Orléans, au cardinal Dubois, 140 ; et au roi, 142 ; il va voir par ordre réitéré du roi et de la reine d’Espagne la princesse des Asturies malade, 144 ; rassure Leurs Majestés sur la santé de la famille de M. le duc d’Orléans, 145 ; il continue à voir la princesse tous les jours ; ses lettres à M. le duc d’Orléans et au cardinal Dubois à ce sujet, 146 ; couverture de son second fils comme grand d’Espagne ; festin qui la suit, 146 et suiv. ; il annonce au roi et à la reine que le duc d’Ossone a reçu à Paris le cordon bleu, 148 ; écrit au régent ce qu’il pense de cet envoi du cordon bleu et en quoi il s’est laissé tromper, 151 ; lui mande le bon effet et la joie que cette distinction accordée au duc d’Ossone a causés à toute la cour d’Espagne, 151 ; lui reproche la sottise que le cardinal Dubois lui a fait essuyer de la part du cardinal Albani, auquel il a envoyé l’ordre, 152 ; sa conversation avec le marquis de Grimaldo sur l’envoi de Chavigny en Espagne, 156 ; il obtient de lui avec beaucoup de peine que le marquis verra Chavigny et fera tout ce qu’il pourra pour le présenter au roi, 158 ; il reçoit la visite de Chavigny ; son entretien avec lui, 159 ; seconde visite du même ; projet de faire passer l’infant don Carlos en Italie avec une garde de six mille hommes, 161 ; M. de Saint-Simon offre à Chavigny de le présenter au marquis de Grimaldo et au roi, 163 ; ce qu’il pense du projet de faire passer don Carlos en Italie, 168 et suiv. ; il écrit à Belle-Ile sur ce sujet et s’en entretient avec le marquis de Grimaldo, 176, 177 ; d’après les ordres du cardinal Dubois, il presse le marquis de Grimaldo de faire révoquer la nomination du duc de Bournonville à l’ambassade de Paris et y réussit, 179 et suiv. ; ses vaines tentatives pour faire rentrer le duc de Berwick dans les bonnes grâces de Leurs Majestés Catholiques, 184 et suiv. : et pour obtenir la grandesse au duc de Saint-Aignan, 186 et suiv. ; ses visites à la princesse des Asturies, 191 ; il la presse inutilement d’aller au grand bal préparé pour elle, 192 ; essaye de persuader au roi de faire donner ce bal et d’y assister, malgré la volonté prononcée de la princesse de n’y pas aller, 194 et suiv. ; est invité par le roi et la reine à un petit bal particulier, 197 ; il assiste avec des grands d’Espagne aux premières vêpres de l’anniversaire de la feue reine d’Espagne dite la Savoyana ; refuse l’honneur de préséance que les grands veulent lui faire, 203 ; assiste le lendemain à la messe, 203 ; va voir la prison de François Ier au palais de Madrid ; description de ce lieu, 205 et suiv. ; fait un voyage à Tolède ; visite le couvent et l’église des cordeliers, 209 ; conte pieux que lui font les moines, 210 ; son indignation contre eux de ce qu’ils ont converti en cuisine l’antique salle où se tinrent les conciles de Tolède, 211 ; lui et sa suite logent à l’archevêché ; description, 211 ; mauvaise nourriture pendant le carême dans les Castilles ; M. de Saint-Simon visite la cathédrale de Tolède, 213 ; entend la messe mosarabique célébrée pour lui, 214 ; est complimenté par deux chanoines au nom du chapitre ; répond en latin au compliment latin qui lui est fait, 216 et suiv. ; est servi à ses repas par des domestiques tous vêtus en ecclésiastiques, 218 ; se rend à Aranjuez ; description du château, des avenues et du jardin, 219 ; fait recevoir son fils aîné chevalier de la Toison d’or ; détails à ce sujet, 224 et suiv. ; se fait délivrer une expédition en forme de l’acte de célébration du mariage de la princesse des Asturies, 243 ; lettre que lui écrit le cardinal Dubois pour lui annoncer l’entrée du cardinal de Rohan au conseil de régence, et l’existence d’une cabale contre le régent, 250 ; examen de cette lettre, 257 ; lettre de Belle-Ile à M. de Saint-Simon, qui est la paraphrase de celle du cardinal, 260 ; résolution que prend M. de Saint-Simon dans cette circonstance, 265 ; il se rend à Balsaïm où