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préséance au conseil de régence sur le maréchal d’Estrées, 38 et suiv. ; appuie plusieurs fois au comité des finances les avis du duc de Noailles ; sa réponse à ceux qui lui en marquent de l’étonnement, 46 et suiv. ; comment il se voit entraîné à un dîner avec le duc de Noailles ; comment se passe ce dîner, 47 ; il propose au chancelier de supprimer la gendarmerie et même les gendarmes et les chevau-légers de la garde ; raisons sur lesquelles il appuie cette proposition, 48 et suiv. ; la prodigieuse faiblesse du régent les fait renoncer tous deux à ce projet, 55 ; il présente ses fils au régent et au roi ; achète pour eux deux régiments, 65 ; est chargé par Mme la duchesse d’Orléans de négocier avec Pléneuf le mariage d’une fille de M. le duc d’Orléans avec le prince de Piémont, 131 ; il s’en décharge au bout de quelque temps sur l’abbé Dubois, 132 ; comment il fait échouer au conseil de régence le projet du duc d’Elbœuf concernant le pays de Lalleu, 141 et suiv. ; son opinion dans cette affaire, 146 et suiv, ; comment les habitants de ce pays lui en témoignent leur reconnaissance, 148, 149 ; reçoit des demi-confidences de Mme d’Alègre touchant le régent ; détails à ce sujet, 154 ; il essaye deux fois de faire détruire les gabelles ; pourquoi son projet échoue, 243 et suiv. ; difficulté de faire le bien en France, 245 ; entretien de M. de Saint-Simon avec le régent sur les entreprises du parlement ; colère singulière du prince contre lui, 250 et suiv. ; pressé par Law d’achever de perdre auprès du régent le duc de Noailles auquel l’abbé Dubois a déjà porté de rudes coups, il tient à cet égard une conduite prudente et réservée, 254 ; comment il se comporte avec le maréchal de Villeroy qui travaille aussi à la perte du duc de Noailles, 254 ; le régent le consulte pour savoir à qui il donnera les finances et les sceaux, 255 ; il indique M. d’Argenson pour les deux, 257 ; prie le régent de lui permettre d’avertir et de disposer M. d’Argenson ; sa conférence avec ce dernier ; il le décide à accepter les deux places, 257 ; lui demande amitié et secours pour le cardinal de Noailles, 258 ; essaye de détourner le régent d’accorder au duc de Lorraine ce qu’il de mande, 282 ; combat fortement le rapport que Saint Contest est chargé de faire sur ce sujet et qu’il vient lui communiquer par ordre du régent, 284 et suiv. ; s’abstient d’assister au conseil de régence lorsque l’affaire y est présentée, 286 ; ce qu’il obtient du régent pour les abbayes de la Trappe et de Sept-Fonds ; sa conduite avec le duc de Noailles à cette occasion ; sa liaison avec l’abbé de Sept-Fonds, 298 et suiv. ; il conseille au régent de donner l’archevêché de Cambrai au cardinal de La Trémoille, 302 ; obtient un régiment pour le marquis de Saint-Simon, son fils, 302 ; est nommé par le régent chef du bureau chargé d’aviser au moyen de faire sacrer les évêques nommés et de se passer de bulles ; par qui il se fait instruire de la matière qu’il a à traiter, 335 ; il obtient pour M. de Lévi le commandement de Franche-Comté, 339 ; fait nommer maréchal de camp Yolet, retiré du service depuis treize ans, 343 ; dans quels termes il vécut avec le premier ministre Fleury, XVI, 265 et suiv. ; moyen singulier qu’il emploie pour obtenir du régent une indemnité en faveur de chanoinesses de Denain ; détails à ce sujet, 276 et suiv. ; son entretien avec le régent sur les entreprises du parlement ; conseils qu’il lui donne, 294 ; conférence tenue chez lui avec le duc de La Force, Law et Fagon, conseiller d’État, par ordre du régent, pour aviser ensemble sur ce qu’il y a à faire, 296 ; leur embarras, 297 ; M. de Saint-Simon conseille à Law de se retirer au Palais-Royal ; il propose un lit de justice, 297 ; fait décider qu’il se tiendra aux Tuileries ; pourquoi, 298 ; reçoit une visite de l’abbé Dubois qui entre dans le projet, 299 ; sa conférence tête à tête avec le régent, 302 ; il combat l’idée de frapper sur M. du Maine en même temps que sur le parlement, 303 ; combat aussi celle de chasser le premier président, 305 ; le garde des sceaux, La Vrillière et l’abbé Dubois interviennent dans la conférence, 306 ; M. le Duc y est présenté par le régent ; le garde des sceaux lit le projet d’un arrêt du conseil de régence et de lettres patentes, en cassation des arrêts du parlement, 307 ; M. de Saint-Simon reçoit ordre du régent d’aller chez Fontanieu tout faire préparer pour le lit de justice, 307 ; il rassure Law, se rend chez Fontanieu ; contretemps qu’il y éprouve, 3o8 ; son entretien avec lui, il lui explique l’objet de sa mission, 309 ; reçoit une lettre de M. le Duc, 311 ; son entrevue avec lui ; longue discussion entre eux au sujet de M. du Maine, 312 et suiv. ; de M. de Charolais