Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/372

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qu’elle peut servir à mettre un terme au mauvais état des finances, et qu’elle est avantageuse en particulier à M. le duc d’Orléans, 123 ; quel grand parti il peut en tirer pour l’affaire des renonciations, 224 et suiv. ; comment il pourrait s’en servir contre M. du Maine ; plan de conduite à suivre à cet égard, 230 et suiv. ; discussion entre M. de Saint-Simon et M. le duc d’Orléans sur la manière d’établir et de déclarer la régence ; le parlement incompétent en toutes matières de gouvernement ; pourquoi cette compagnie fut appelée à prononcer sur la régence à deux époques récentes ; raisons pour en revenir à l’ancien usage et se passer du parlement ; mesure à observer pour prendre la régence ; conduite à tenir sur les dispositions du roi ; comment agir avec Mme de Maintenon ; autres précautions à prendre, 243 à 260 ; il propose à M. le duc d’Orléans de le rendre maître de toutes les principales charges de la cour ; comment, 263 ; de rendre les gouvernements de province et les lieutenances générales comme des moyens de récompenses militaires, 264 et suiv. ; de rétablir la marine, 268 ; de faire réparer les chemins par les troupes, 271 ; autres conseils sur la conduite personnelle que devra tenir le régent, 274 et suiv. ; comment il élude les questions embarrassantes que lui fait Mme d’Orléans sur les projets de son mari, à la mort prochaine du roi, 283 et suiv. ; sa promesse à cette princesse, 308 ; il demande à M. le duc d’Orléans et obtient la conservation de la pension du roi pour Chamillart, 316 ; son étonnement à la proposition que lui font le duc de Noailles et le procureur général de chasser les jésuites de France ; il combat vivement cette proposition, 317 et suiv. ; conseille à M. le duc d’Orléans de s’amuser aux dépens de M. du Maine chargé par le roi de faire à sa place la revue de la gendarmerie, 323 et suiv. ; va chez Pontchartrain pour s’amuser de ses inquiétudes et de son embarras, 326 et suiv. ; refuse à Louville et à Mme de Beauvilliers de s’intéresser pour Desmarets, 329 ; comment il répond à la demande que lui fait le duc de Noailles d’être premier ministre, 335 ; scène violente à l’occasion d’une proposition du même tendant à ce que les ducs aillent saluer le nouveau roi à la suite de M. le duc d’Orléans, 337 et suiv. ; bruit que fait cette proposition à la cour et à la ville, 342 ; M. de Saint-Simon ouvre les yeux sur la perfidie du duc de Noailles et sur son ambition, 345 ; répète partout ce qui s’est passé chez lui, sans ménager M. de Noailles, 348 ; il se lie avec M. de Luxembourg, 351 ; suite de son ressentiment contre M. de Noailles, 351 ; il marie son fils ainé avec la sœur aînée de ce duc ; son raccommodement avec lui ; suites de ce raccommodement, 357 et suiv. ; sa visite à M. le duc d’Orléans trois jours avant la mort du roi, 379 ; il apprend de ce prince comment il a cédé sur l’article du chancelier qu’il a promis de garder, 379 ; reproches qu’il lui fait sur sa faiblesse, 380 ; il le conjure d’être en garde contre des ennemis de toute espèce, 381 ; à la nouvelle de la mort du roi, il va faire sa révérence au nouveau monarque, se rend chez M. le duc d’Orléans ; le presse de nouveau et inutilement sur la convocation des états généraux ; lui rappelle d’autres promesses qu’il lui a faites, XIII, 106 ; va chez le duc de La Trémoille où sont réunis tous les ducs ; résolutions prises par eux relativement au premier président ; retourne chez M. le duc d’Orléans ; s’assure de l’expulsion de Pontchartrain et de Desmarets, 107 ; retourne chez M. le duc d’Orléans où plusieurs ducs ont été appelés, 107 ; son étonnement au changement de résolution du prince relativement à l’affaire du bonnet, 109 ; il demande qu’un des ducs soit autorisé à faire le lendemain au parlement et avant la lecture du testament et du codicille du roi, une protestation contre les usurpations et interpelle ensuite M. d’Orléans de la parole solennelle qu’il leur a donnée de leur faire rendre justice après que les affaires publiques seront réglées, 110 ; est autorisé par M. d’Orléans à faire lui-même cette protestation, 111 ; veut s’en défendre ; est forcé par l’assemblée et par le prince de s’en charger, 112 ; son discours dans une autre assemblée des ducs, chez l’archevêque de Reims, ramène les esprits en faveur de M. le duc d’Orléans, 113 et suiv. ; il fait au parlement, avant la lecture du testament et du codicille du feu roi, une protestation au nom des ducs contre les usurpations dont ils ont à se plaindre, 116 ; il engage M. le duc d’Orléans pendant sa dispute avec M. du Maine à passer dans la quatrième chambre des