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tements de Mme de Saint-Simon à 20 000 livres, 328 ; lui donne ainsi qu’à son mari un appartement complet et des cuisines au château, 328 ; du Mont, domestique de Monseigneur, lui donne secrètement avis d’une atroce calomnie qu’on a fait croire à Monseigneur contre lui, IX, 15 et suiv. ; son étonnement, 17 ; sa conduite envers le prince, 18 ; Mme de Saint-Simon obtient du roi par Mme la duchesse de Bourgogne la permission de ne point aller à Marly et de faire un voyage de quelques jours à la Ferté ; tous deux s’y rendent, 21 ; Mme de Saint-Simon raconte à Mme la duchesse de Bourgogne la calomnie dont on a noirci son mari auprès de Monseigneur, et la prie de détromper ce prince, 22 ; comment la princesse s’y prend et réussit auprès de lui, 22 et suiv. ; comment M. de Saint-Simon apprend que d’Antin, prétendant à la dignité de duc et pair d’Épernon, a obtenu du roi la permission d’intenter un procès, 48 ; plusieurs ducs le prient de se joindre à eux pour une juste et verte défense, et de leur dire ce qu’il y a à faire, 49 et suiv. ; il leur conseille de signer une opposition et de la faire signifier au procureur général et au greffier en chef du parlement ; est chargé lui-même de la rédiger ; elle est lue chez le maréchal de Boufflers ; noms des ducs qui s’y trouvent ; résolutions qui y sont prises, 51 et suiv. ; il est prié de se charger de la direction de l’affaire ; son refus ferme et constant, 52 et suiv. ; il indique les ducs de Charost et d’Humières pour gouverner l’affaire qu’il conduirait sous main par ses conseils ; l’opposition est signée ; par qui, 55 ; indiscrétion du duc de Mortemart, 56 ; à l’exemple des autres, M. de Saint-Simon fait une honnêteté à d’Antin ; compliments excessifs qu’il en reçoit, 57 ; comment il dissipe les inquiétudes de M. le duc de Beauvilliers, le jour de la réception de son frère de Saint-Aignan en qualité de duc, 66 ; raisons qui l’éloignent de la cour de Meudon, 100 et suiv. ; il va à la Ferté, où il apprend la maladie de Monseigneur, 102 ; est rappelé à Versailles ; s’y rend lentement ; apprend que Monseigneur va mieux, 106 ; sa conversation singulière avec Mme la duchesse d’Orléans sur ce sujet ; leurs doléances mutuelles, 110 ; à la nouvelle subite de la mort du prince, il se rend à l’appartement de la duchesse de Bourgogne ; spectacle curieux dont il est témoin ; ses sentiments personnels, 116 et suiv. ; ferme réponse de Mme de Saint-Simon à Mme la duchesse de Berry ; à quelle occasion, 163 et suiv ; elle l’exhorte à se rapprocher de sa belle-sœur, 166 ; M. de Saint-Simon consulté par le chancelier sur un ancien projet de déclaration du roi concernant les transmissions contestées de la dignité de duc et pair, il est décidé entre eux que M. de Saint-Simon reverra et retouchera cet ancien projet, 188 et suiv. ; texte de ce projet accompagné des notes de M. de Saint Simon, 190 ; son travail est approuvé par le duc d’Harcourt, le maréchal de Boufflers et le chancelier ; comment l’affaire s’entame auprès du roi, du consentement de d’Antin et du duc de Chevreuse, 199 ; Comment M. de Saint-Simon résiste à ce dernier, à l’égard de ses prétentions sur le duché de Chaulnes et l’ancienneté de la pairie de Chevreuse-Lorraine, 202 et suiv. ; discussion et débats entre lui et le chancelier sur l’ancien projet de règlement concernant la transmission des duchés-pairies, 208 et suiv. ; autre discussion fort vive concernant deux articles de l’ancien projet : le premier relatif à la représentation des six anciens pairs au sacre attribuée exclusivement à tous les princes du sang et à leur défaut aux princes légitimés pairs ; le deuxième relatif à l’attribution donnée aux princes légitimés qui auraient plusieurs duchés-pairies de les partager entre leurs enfants mâles qui deviendraient ainsi ducs et pairs, 217 et suiv. ; il dresse un mémoire contre la prétention de M. de La Rochefoucauld au droit de préséance sur lui ; texte de ce mémoire, 221 ; lettres écrites au sujet du mémoire par M. de Saint-Simon et par le chance lier, 232 et suiv. ; réfutation des raisons alléguées par M. de La Rochefoucauld en faveur de son droit de préséance, 246 et suiv. ; nouvelle lettre au chancelier ; billet en réponse, 256, 257 ; son entretien avec le chancelier le satisfait sur plusieurs points, 253 ; nouvelle lettre où M. de Saint-Simon témoigne son inquiétude au chancelier ; billet en réponse qui le tranquillise, 259 et suiv. ; il va complimenter d’Antin sur sa dignité de duc et pair, et assiste à son dîner de réception, 262 ; son refroidissement avec les ducs de Villeroy et de La Rocheguyon ; à quelle occasion, 265 ; sa réponse à Mme la Dauphine qui lui demande ce qu’il pense de la nomination de Mlle de