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toutes sortes de généalogies, X, 223 ; sa sobriété : ses distractions ; ses deux enfants, 223.

RÉGENT (M. le), voy. Orléans (le duc d’).

RÉGENT (le), diamant acheté par M. le duc d’Orléans ; histoire de ce diamant, XIV, 417.

REGNIER, secrétaire perpétuel de l’Académie française, meurt à 80 ans ; son talent particulier pour les langues et la poésie, X, 427.

REINEVILLE, lieutenant des gardes du corps, ayant perdu au jeu, disparaît sans qu’on puisse le retrouver ; douze ou quinze ans après il est reconnu dans les troupes de Bavière, II, 262 ; IV, 346.

REIMS (l’archevêque de), porte ses plaintes au roi d’un écrit où il est attaqué par les jésuites ; détails sur cette affaire ; comment elle se termine par ordre du roi, II, 76 et suiv. ; il se trouve compromis dans une correspondance secrète entre le P. Quesnel et un religieux de l’abbaye d’Auvillé, en Champagne, IV, 127 ; n’ose venir à la cour pour se justifier ; obtient avec peine une audience du roi, d’où il sort disgracié ; il rentre en grâce pour avoir cédé son logement de Versailles à M. le comte d’Ayen qui le lui a demandé, 128 ; gagne sa cause au conseil des dépêches contre La Reynie, au sujet du décanat du conseil, 222 ; il meurt sans laisser beaucoup de regrets ; ses abbayes, VIII, 116 ; son caractère extraordinaire ; son talent pour le gouvernement ; sa mort presque subite, 117 ; son amitié pour sa nièce va jusqu’au scandale ; son testament et le peu d’affection de cette nièce ne contribuent pas à le lever, 117.

RELINGUE, lieutenant général, a une cuisse emportée au combat naval de Malaga et meurt peu de jours après, IV, 330 ; conjure avant de mourir le comte de Toulouse d’attaquer de nouveau l’amiral Rooke, que le prince a rejoint, 330.

REMIREMONT (l’abbesse de), Mlle de Lislebonne, se retire peu à peu de Mme la Duchesse, IX, 277 ; elle reçoit la pension de 12 000 livres qu’avait Mme de Lislebonne, sa mère, XVII, 440.

RÉMOND, son esprit ; son caractère ; sa liaison avec l’abbé Dubois, XIII, 284 ; il se lie avec l’ambassadeur anglais Stairs qu’il vante à son ami Camillac, 284 ; est fait introducteur des ambassadeurs ; son portrait physique ; ses talents, XVII, 149 ; ses liaisons ; il finit par épouser une fille du joaillier Rondé, 150.

REMONTRANCES. Comment le parlement s’en était arrogé le droit, V, 442.

RENAULT (le petit), chef d’escadre, de retour du siége de Gibraltar, est renvoyé à Cadix ; pourquoi il est appelé le petit Renault ; son origine ; il est attaché fort jeune à Colbert du Terron, intendant de la marine à la Rochelle, V, 14 ; son esprit ; son application ; ses progrès dans toutes les connaissances nécessaires à la navigation ; sa modestie ; sa simplicité ; il tient une école de marine par ordre du roi ; son admiration pour le P. Malebranche ; ses protecteurs, 15 ; ses actions à la mer ; ses emplois ; ses rapports avec le roi, 15 ; son projet de taille proportionnelle (voy. Taille proportionnelle) ; cause de sa mort, XVII, 243.

RENAUT, secrétaire de M. le duc d’Orléans, laissé en Espagne par ce prince, y est arrêté ; pourquoi, VII, 313 ; note sur son arrestation et sur celle de Flotte, 458 ; est remis en liberté, XII, 37 ; reçoit ordre de M. le duc d’Orléans d’aller à Madrid remercier le roi et la reine ; revient en France ; obtient du duc une pension, 38.

RENEPONT, mestre de camp, est tué à la bataille de Castiglione, V, 250.

RENNES (la ville de), est incendiée en 1721 ; est rebâtie avec plus d’ordre et de commodités qu’auparavant ; cailloux précieux trouvés sous l’ancien pavé, XVIII, 130.

RENONCIATIONS (affaire des), la conclusion de la paix entre la France et l’Angleterre qui se fait fort d’y faire entrer ses alliés, est arrêtée par la considération du droit du roi d’Espagne de succéder à la couronne de France et de ce qu’aucune des puissances ne voudra consentir à voir sur une même tête les deux premières couronnes de l’Europe, X, 225 ; justes alarmes des puissances alliées à ce sujet, 226 ; en quelles formes les Anglais demandent que les renonciations soient faites, 228 ; objections et répliques sur ces formes, 228 ; la difficulté est traitée entre les ducs de Chevreuse, de Beauvilliers, de Saint-Simon, d’Humières et de Noailles ; ce dernier offre de faire un mémoire qui embrasse toute la matière, 229 ; le duc de Charost est admis en sixième ; M. le duc de Berry et M. le duc d’Orléans pressent de leur côté M. de Saint-Simon de s’expliquer