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ainsi que son maître, du mystère que leur font les médiateurs de l’état de la négociation ; proteste que le roi n’écoutera jamais aucune proposition d’échange de son royaume de Sicile, 367 ; son union avec l’ambassadeur Cellamare ; tous deux découvrent qu’il s’agit d’échanger la Sicile avec la Sardaigne, et se plaignent de la liberté que se donnent des médiateurs de disposer d’États dont ils ne sont pas maitres, 385 ; ses menaces indirectes, 396 ; il est chargé d’une négociation secrète avec le ministre de l’empereur à Londres, 437 ; traite de faussetés et de calomnies les bruits répandus de traités et de conventions entre l’empereur et le roi de Sicile ; assure que toutes les puissances de l’Europe n’entraîneront pas son maître à s’immoler volontairement, XVI, 11 ; se lie avec Cellamare et l’assure que la répugnance qu’a son maître de souscrire au traité de Londres est invincible, 102 ; son incertitude sur les dispositions du régent, 102 ; ses défiances sur la sincérité du roi d’Espagne, 158 ; il veut effacer dans l’esprit du régent le soupçon injurieux pour son maître que ce prince lui témoigne, 159 ; n’oublie rien pour le détourner de s’unir étroitement avec les Anglais ; sa consternation en apprenant que la flotte d’Espagne fait voile vers la Sicile, 160 ; son incertitude sur l’état des négociations causée par les discours contradictoires du régent, 172.

PUCELLE (l’abbé), conseiller clerc de la grand’chambre, est nommé membre du conseil de conscience ou affaires ecclésiastiques ; sa capacité, son intégrité ; son courage dans les affaires de la constitution, XIII, 146.

PUIGUILHEM, voy. Lauzun.

PURNON, premier maître d’hôtel de Madame, première femme de Monsieur, est dans le secret de l’empoisonnement de cette princesse, III, 183 ; comment il en fait l’aveu au roi, 183 ; est renvoyé par Madame, seconde femme de Monsieur, 184.

PUSSORT, conseiller d’État et doyen du conseil, oncle maternel de M. Colbert ; est toute sa vie le maître de cette famille ; son caractère ; son extérieur ; il meurt à 87 ans, I, 411.

PUYGUYON, campé sous Leffingue, assiége depuis longtemps cette place, lorsque le duc de Vendôme vient l’attaquer l’épée à la main ; la place est emportée, VI, 419.

PUYSÉGUR, lieutenant-colonel, est nommé gentilhomme de la manche de Mgr le duc de Bourgogne, lI, 128 ; travaille à un projet qui a pour but de déposter sans coup férir les troupes hollandaises des places fortes des Pays-Bas espagnols ; le fait approuver au maréchal de Boufflers ; va à Bruxelles se concerter avec l’électeur de Bavière, gouverneur général des Pays-Bas pour l’Espagne ; le projet s’exécute avec un plein succès, III, 68 ; est nommé par le roi pour aller servir en Espagne sous le duc de Berwick et être le directeur unique de l’infanterie, cavalerie et dragons ; ses talents militaires, sa modestie, sa franchise, sa probité, IV, 207, 208, 260 ; dans le compte qu’il rend au roi de l’état où il a trouvé en Espagne tout prêt pour la campagne, il donne de grands éloges à Orry et à la princesse des Ursins ; part pour les frontières du Portugal ; son étonnement en voyant par lui-même qu’il a été trompé en tout par Orry ; il s’en plaint à Madrid et à Versailles ; soins qu’il se donne pour faire subsister l’armée, 261 ; fait des prodiges à cet égard, 289 ; est envoyé en Flandre, V, 221 ; prédit inutilement à M. de Vendôme que l’armée ennemie va lui tomber sur les bras ; prend sur lui de faire sonner le boute-selle et sauve ainsi l’armée française, VI, 79, 80, écrit au duc de Beauvilliers pour lui faire part de ses craintes à l’égard de M. de Vendôme, 288 ; il revient à la cour deux mois après la fin de la campagne ; sa longue conversation avec le roi, dans laquelle il apprend les plaintes que M. de Vendôme a faites contre lui, et fait connaître au roi toutes les fautes et la conduite de ce prince en Italie et en Flandre, VII, 178 et suiv. ; il rend publiquement compte de cette conversation et brave M. de Vendôme et sa cabale, 181 ; est nommé membre du conseil de guerre, XIII. 151.

PUYSIEUX, ambassadeur en Suisse, frère du chevalier de Sillery, attaché à M. le prince de Conti, sert ce prince avec beaucoup d’ardeur dans son affaire avec Mme de Nemours, IV, 236 ; sa famille, 375 ; son extérieur ; son caractère ; ses audiences du roi en tête à tête à son retour de Suisse, 376 ; manière singulière dont il obtient le cordon bleu, 377 ; est reçu dans l’ordre, 389 ; est fait conseiller d’État d’épée, V, 343 ; se démet de son ambassade, 209 ; meurt à la suite d’un grand repas donné par les chartreux,