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127 et suiv. ; sommaire du procès, 149 ; noms des opposants, 151 ; les procédures tournent en procédés ; aigreurs et fac tums des parties, 162 ; après la mort du maréchal, le duc de Luxembourg, son fils, reprend la poursuite du procès, 325 ; leroi déclare qu’il veut que l’affaire soit jugée définitivement par le parlement, 326 ; les opposants persuadent à quelques ducs postérieurs aux lettres d’érection nouvelle de Piney, en 1662, de se joindre à eux ; noms de ces ducs ; noms des avocats des parties ; assiduité des opposants aux audiences, 327 ; arrêt du parlement qui statue ce qui n’est point en question et laisse M. de Luxembourg dans le même état qu’était son père, 330 ; comment les juges s’excusent sur ce jugement, 335.

PRÉSENTS d’usage envoyés par les ducs et pairs au premier président, au procureur général et au rapporteur, lors de leur réception au parlement, III, 362 ; Dreux, père du grand maître des cérémonies et rapporteur de M. de Saint-Simon, s’offense du présent qui lui est envoyé ; pourquoi, 362.

PRÉVOST (l’abbé), fait l’oraison funèbre de M. le duc de Berry, XI, 121.

PRIE (le marquis de), est nommé ambassadeur à Turin ; sommes qui lui sont données par le roi ; il épouse la fille de Plénœuf, commis du ministre Voysin ; esprit et beauté de cette dame qui de vient plus tard maîtresse publique de M. le Duc, XI, 17 ; il revient de son ambassade de Turin et obtient 12000 livres de pension et 90000 livres de gratification, XVII, 149.

PRIE (la marquise de), maîtresse de M. le Duc, premier ministre ; son portrait physique et moral ; elle reçoit du gouvernement anglais les 40 000 livres sterling que touchait le cardinal Dubois, XVI, 260 ; elle réussit fort à Turin où son mari est envoyé en ambassade ; sa beauté ; son ton ; ses manières ; de retour à Paris, elle méprise sa mère, Mme de Plénœuf, et prend des airs avec elle, guerre déclarée entre la mère et la fille, XIX, 395 ; Mme de Prie devient maîtresse publique de M. le Duc ; son union avec son père, M. de Plénœuf, aux dépens de sa mère ; son aversion pour les adorateurs de Mme de Plénœuf, 395 : son projet de perdre Le Blanc et Belle-Ile, 396 ; elle excite M. le Duc à poursuivre le premier auprès du cardinal Dubois et du régent comme coupable du désordre où le trésorier de l’extraordinaire des guerres a mis les affaires, 399.

PRIÉ (le marquis de), est envoyé à Rome en qualité de plénipotentiaire de l’empereur, VI, 434 ; on ne veut pas l’y recevoir ; sa naissance ; son esprit ; ses talents ; sa fortune, VII, 42 ; entré dans Rome, il demeure froid et tranquille, attendant qu’on vienne à lui ; sa réponse désolante aux demandes qu’on lui fait, 43 ; il donne un bal à Rome, malgré les remontrances du pape, 130 ; en passant à la Haye pour se rendre à Bruxelles, en qualité de gouverneur des Pays-Bas autrichiens, il fait tous ses efforts pour empêcher la conclusion du traité entre la France et l’Angleterre, XIV, 129 ; ses manéges et ses instances sont sans effet ; ses menaces aux Hollandais, 136 ; ses procédés militaires excitent une sédition dans les Pays-Bas, XV, 346.

PRIEGO, Cordoue (le comte), grand d’Espagne ; son extérieur ; son esprit ; comment il devient grand et trompe la princesse des Ursins, XVIII, 462 et suiv. ; singulière habitude du comte ; pourquoi son gendre Lanti obtient difficilement la grandesse, 464.

PRIMI, théatin renégat, vient à bout, avec Casado, de vaincre la répugnance que M. de Mantoue témoigne pour Mlle d’Elbœuf, IV, 339.

PRINCE (M. le), titre affecté aux princes de Condé ; comment l’usage s’en établit depuis les guerres civiles des huguenots et dura jusqu’à la mort du prince de Condé, fils du grand Condé, VII, 160 et suiv. ; les princes de Condé prétendent à la distinction de M. le Prince pour eux et de M. le Duc pour leurs fils aînés, comme un droit de premier prince du sang ; ce droit même la leur fait perdre ensuite, 164.

PRINCE (M. le), fils du grand Condé, enlève au frère aîné du duc Claude de Saint-Simon la capitainerie des chasses de Senlis et d’Hallustre, I, 48 ; comment il s’y prend, 49 ; il donne dans son appartement la fête la plus galante et la mieux ordonnée, II, 378 ; fait prier la mère de M. de Saint-Simon de lui faire l’honneur, en qualité de parente, d’accompagner le corps de Mlle de Condé au lieu de sa sépulture, 443 : lui envoie faire des excuses des prétentions de Mme la duchesse de Châtillon, et la remercie lui-même des honneurs qu’il lui a fait. 444 ; ses démêlés avec Rose, secrétaire du cabinet ; il fait remplir son parc de