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ment il le grossit et l’augmente, 319 ; sa conduite avec M. de Saint-Simon à l’occasien de cet édit, 320 et suiv. : son extérieur ; son esprit ; son caractère méchant, 340 et suiv. ; il est en aversion au Dauphin et à la Dauphine et à Mme de Maintenon, 345 ; il est averti par M. de Saint-Simon de changer de conduite et manières, 348 et suiv. ; est prévenu du danger qui le menace auprès du Dauphin ; comment il reçoit cet avis ; travaille avec le prince, 351 ; sa noirceur envers M. de Saint-Simon, concernant les milices de Blaye, X, 444 ; il se remarie avec Mlle Verderonne, XI, 53 ; obtient 400 000 livres pour lui aider à acheter les terres de la maréchale de Clérembault, XI, 17 ; ses inquiétudes à l’occasion des établissements que fait le régent : obtient par le moyen de son père de n’être point chassé du ministère, XIII, 149 ; est nommé du conseil de régence, sans y avoir voix, 165 ; y est attaqué par le maréchal d’Estrées et par le comte de Toulouse snr son administration de la marine, 2oo et suiv. ; a recours à M. de Saint-Simon et lui demande conseil, 203 et suiv. ; mépris dans lequel il est tombé, 260 ; il reçoit ordre du régent de donner la démission de sa charge de secrétaire d’État qui est donnée à son fils Maurepas ; détails à ce sujet, 261 et suiv.

PONTCHARTRAIN (Mme de), femme du chancelier, donne à la chancellerie la fête la plus galante et la plus magnifique ; elle en fait les honneurs avec une liberté et une politesse admirables ; Mgr et Mme la duchesse de Bourgogne y assistent, II, 421 ; son extérieur ; ses belles qualités ; son esprit ; son caractère, XI, 7 1 ; sa charité ; ses aumônes, son hôpital de Pontchartrain, 72 et suiv. ; ce qu’elle fit pour les pauvres en 1709, 73 ; son union et son amitié constante avec le chancelier ; elle meurt d’une hydropisie de poitrine ; est universellement regrettée de toute la cour, 74.

PONTCHARTRAIN (Mme de), belle fille du chancelier, depuis longtemps malade, est à l’extrémité ; son intimité avec Mme de Saint-Simon, VI, 289 ; son caractère ; résolution que son état désespéré fait prendre à son mari, 289 ; sa mort, 291.

POPOLI (le duc de), retournant d’Espagne à Naples, est présenté au roi ; lui demande l’ordre qui lui est promis, III, 156 ; est nommé capitaine de la compagnie italienne des gardes du corps d’Espagne, IV, 210 ; est fait capitaine général, VIII, 430 ; est nommé gouverneur du prince des Asturies ; il se déshonore en tout, XIV, 61 ; est accusé d’avoir empoisonné sa femme ; son extérieur ; ses manières : il n’aime point Albéroni ; est toujours attaché à la cabale espagnole, 61 et suiv. ; est grand d’Espagne ; historique sur sa maison Canteneli ; son caractère, XVIII, 40o et suiv. ; son avarice, 405 ; sa mort, XIX, 433 et suiv.

PORTAIL, avocat général, est nommé président à mortier, V, 888.

PORTE (La), voy. La Porte.

PORTES (le marquis de), vice-amiral, est tué au siége de Privas ; sa famille. I, 48.

PORTLAND (le comte de), auparavant Bentinck, s’attache personnellement au prince d’Orange, et devient son plus cher favori, II, 34 ; le sert dans la révolution d’Angleterre ; est comblé de grâces ; d’après l’ordre du prince d’Orange il a plusieurs conférences avec le maréchal de Boufflers ; détails sur ces conférences, 35 ; qui hâtent la conclusion de la paix de Ryswick, 36 ; le comte est destiné à l’ambassade de France, 49 ; sa suite nombreuse et superbe ; son éclat personnel, 94 ; il demande le renvoi ou du moins l’éloignement du roi Jacques et de sa famille ; M. de Torcy lui conseille de renoncer à cette demande et de n’en parler ni au roi ni à aucun des ministres, 95 ; il va voir à Laon le prince de Vaudemont qui y passe ; comment il est traité à la cour par Monseigneur et par Monsieur, 96 ; petites mortifications qu’il y éprouve, entre autres de M le duc de La Rochefoucauld, 98 ; honneurs que le roi lui fait rendre à son départ, 99 ; de retour en Angleterre il trouve un compétiteur qui ne lui laisse que les restes de l’ancienne confiance du prince d’Orange, 99 ; fait exclure le carrosse de Mme de Verneuil lors de son entrée à Versailles comme ambassadeur, 171 ; remet toutes ses charges au roi d’Angleterre ; se retire en Hollande ; est ramené par le roi et continue d’être chargé comme auparavant de toutes les principales affaires, 283.

PORTOCARRERO (le cardinal), chef du conseil d’Espagne, entre dans le projet de Villafranca de faire passer la succession de la monarchie à un prince français, III, 10 ; fait renvoyer le confesseur du roi et lui en donne un à son choix, 13 ; travaille ensuite lui-même