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monde prend part à sa disgrâce, 327 ; le roi le voit et l’entretient quelquefois ; le rappelle dans ses conseils à la mort de M. de Louvois, 328 ; M. de Pomponne va trouver M. de Croissy qui l’a remplacé et lui demande son amitié ; loge au château ; vit avec son gendre M. de Torcy comme un vrai père : gagne la confiance de MM. de Beauvilliers et de Chevreuse ; meurt d’indigestion à l’àge de 81 ans, 329 ; sa piété ; sa veuve ; ses enfants, 329.

POMPONNE (Mme de), veuve du ministre d’État ; sa mort ; son caractère, X, 68.

POMPONNE (l’abbé de), est nommé ambassadeur à Venise et se démet de sa place d’aumônier du roi par quartier, IV, 374 ; est nommé conseiller d’État d’Église par le crédit de Torcy, X, 18 ; achète de lui la charge de chancelier de l’ordre et obtient dessus un brevet de retenue de 300 000 livres, XIV, 49.

PONS (M. de), achète une charge de maître de la garde-robe de M. le duc de Berry, X, 438.

PONS (le prince de), fils aîné du feu comte de Marsan, épouse la seconde fille du duc de Roquelaure, laquelle lui apporte 1 000 000 de livres, XI, 41 ; son procès avec le comte de Matignon ; à quelle occasion, XVII, 465 ; il est universellement blâmé quoiqu’il gagne son procès, 466.

PONS (Mme de), est nommée dame d’atours de Mme la duchesse de Berry, XIII, 137 ; elle devient dame d’honneur de Mme la Duchesse la jeune ; son caractère et celui de son mari, XVII, 374.

PONS (Mlle de), nièce du maréchal d’Albret, épouse M. de Sublet qui devient grand louvetier, I, 368.

PONTCALLET, capitaine de dragons, a la tête coupée avec trois autres seigneurs, pour crime de conspiration, XVII, 449.

PONTCARRÉ, maître des requêtes, est rapporteur de l’affaire de l’archevêque de Rouen contre celui de Lyon ; et de celle du jésuite Aubercourt contre sa famille, III, 419.

PONTCHARTRAIN, contrôleur général des finances, s’oppose de toutes ses forces, mais inutilement, à l’établissement de la capitation, I, 228 ; veut marier son fils à Mlle de Malause, 410 ; ne peut obtenir le consentement du roi, ni cacher ce refus, 417 ; motif de ce refus, 418 ; il s’en console par une autre alliance à la quelle le roi consent volontiers, 419 : demande à M. de Saint-Simon l’honneur de son amitié ; réponse qu’il en reçoit ; tous deux deviennent amis intimes, II, 196 ; porte à Monseigneur la nouvelle que le roi a payé ses dettes et lui fait par mois une pension de 50 000 écus ; gagne par là l’amitié de ce prince, 276 ; sa famille ; il reste longtemps conseiller aux requêtes, 301 ; comment il devient intendant de Bretagne, 304 ; il met partout le bon ordre et se fait aimer ; devient intendant, puis contrôleur général des finances, ensuite secrétaire d’Etat avec le département de la marine et celui de la maison du roi, 304 ; plaît à Mme de Maintenon ; son extérieur ; son esprit ; caractère de sa femme, 305 ; leur bienfaisance incroyable envers les pauvres, 306 ; Pontchartrain se roidit quelquefois contre les demandes de Mme de Maintenon ; attaque souvent M. de Beauvilliers sur ses maximes en faveur de Rome, 307 ; rejette le dixième ; ne peut éviter la capitation ; le roi lui offre la place de chancelier qu’il accepte avec reconnaissance, 308 ; Mme de Pontchartrain prend son tabouret à la toilette de Mme la duchesse de Bourgogne, ce que le roi trouve mauvais, 317 ; pourquoi ; explication histoque à ce sujet, 317 ; le chancelier ouvre la porte de sa cour aux évêques, aux gens de qualité et au seul premier président, 320 ; son opinion dans le conseil du roi pour l’acceptation du testament du roi d’Espagne, III, 23 et suiv. ; sa dispute avec les évêques pour le privilége de l’impression de leurs ouvrages touchant la doctrine, IV, 64 ; comment elle finit, 66 ; le chancelier encourt par cette affaire le ressentiment de Mme de Maintenon et des jésuites, 67 ; marie un de ses beaux-frères, capitaine de vaisveau, avec la fille unique de Ducasse, aussi capitaine ; fortune de Ducasse ; M. de Pontchartrain achète avec l’argent du beau-père la charge de lieutenant général des galères pour son beau-frère, 215 ; raisons qui lui font accepter l’union avec le duc d’Harcourt aux conditions qui lui sont proposées, 409 ; son opinion au conseil du roi dans le procès entre M. de Guéméné et le duc de Rohan est vivement combattue par M. le duc de Bourgogne, V, 287 ; refuse le legs que Thevenin, riche partisan, lui a laissé par testament, VI, 203 ; le public se soulève contre lui à l’apparition de l’Histoire de la maison d’Auvergne, par Baluze, 284 ;