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fiat et reçoit de lui un diamant de 1000 pistoles, 209.

PALERME, ville de Sicile, les Espagnols descendent en Sicile et s’emparent de cette ville, XVI, 186.

PALLAVICIN (le baron), quitte le service de M. de Savoie pour s’attacher à celui de France ; son extérieur ; son caractère ; M. de Villeroy en fait son homme de confiance, IV, 248 ; devenu lieutenant général, il est tué à la bataille de Malplaquet, VII, 383.

PALMA (le comte de), neveu du feu cardinal de Portocarrero et grand d’Espagne, passe à l’archiduc, VIII, 431.

PALMA, Bocanegray Portocarrero (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa famille ; exil de son père et de sa mère ; il vit mécontent et retiré, XVIII, 460 et suiv.

PANACHE (Mme), vieille folle et laide à faire peur, est le jouet de la cour, I, 420.

PARABÈRE, épouse la fille de Mme de La Vieuville, dame d’atours de Mme la duchesse de Berry, IX, 310 ; sa mort, XIII, 334.

PARABÈRE (Mme de), maîtresse du régent, exige que ce prince aille au sacre de l’abbé Dubois ; pourquoi ; dialogue curieux entre eux, XVII, 429.

PARCEN, Sarcenio (le comte), grand d’Espagne, XVIII, 461.

PARÉDÉS (le marquis de), grand d’Espagne, passe à l’archiduc, VIII, 431.

PAREDES dit Tolede y Lacerda (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 461.

PARIS (les frères), soupçonnés de cabaler contre Law parmi les gens de finances, sont éloignés de Paris ; leur origine ; leur fortune, XVII, 416 et suiv.

PARISIÈRE (La), voy. La Parisière.

PARLEMENT, comment y étaient reçus les ducs et pairs, I, 449 ; assemblées tenues dans le palais des rois à certaines fêtes de l’année ; les pairs s’y trouvaient quand ils voulaient sans y être mandés ; les hauts barons et les légistes y étaient appelés nominativement par le roi et en tel nombre qu’il lui plaisait ; jusqu’à quelle époque cette forme d’assemblée subsista, XI, 283 ; pourquoi le parlement devient sédentaire et pourquoi celui de Paris prend le nom de cour des pairs, 285 ; origine des hauts siéges et des bas siéges de la grand’chambre au parlement, 308 et suiv. ; à quelle époque les légistes deviennent juges uniques de fait, 310 ; ce qu’étaient les conseillers clercs, 310 ; comment les juges deviennent des officiers en titre vénal et héréditaire et pourquoi les tribunaux supérieurs et inférieurs se multiplient dans le royaume. 311 ; le président du parlement continue d’en faire la fonction en présence des pairs, puis en titre ; il prétend représenter le roi ; les autres présidents créés par le besoin de finances et nommés présidents à mortier prétendent aussi représenter le roi et ne faire qu’un avec le premier président, 312 ; cependant ils n’ont de banc distingué des conseil lers qu’en bas ; ils président en présence du Dauphin et du régent quand il y en a, et ne cèdent la présidence qu’au chancelier ou au garde des sceaux, 313 ; de l’usage de juger les causes majeures et de promulguer les grandes sanctions au parlement de Paris, ce parlement prit peu à peu le nom et le titre de cour des pairs, 314 ; il prétend être un intermédiaire entre le roi et le peuple et en droit de faire des remontrances au roi ; d’où vient cette prétention ; change le mot d’enregistrement en celui de vérification, 315 ; comment les rois demeurèrent vainqueurs de cette nouvelle puissance usurpée, 316 ; le parlement n’ose pendant longtemps s’arroger rien sur les régences ; témoin ce que le premier président La Vacquerie répondit au duc d’Orléans, depuis Louis XII, 317 ; mais il s’enhardit enfin à trouver mauvais de n’avoir nulle part aux régences de Catherine de Médicis ; ce que fit cette princesse au parlement de Rouen avec les pairs et les officiers de la couronne : réponse qui lui fut faite en cette occasion, 317 ; c’est à l’époque de la mort d’Henri IV que le parlement a pris pour la première fois connaissance des affaires d’État et du gouvernement, 318 ; le duc d’Épernon fait déclarer régente par le parlement Marie de Médicis ; dès ce moment le parlement se dit le tuteur des rois ; Louis XIII en plus d’une occasion sait le contenir dans les bornes d’une simple cour de justice, 319 ; pour quoi le testament de ce prince resta sans exécution, 320 ; et pourquoi le parlement déclara régente Anne d’Autriche, 321 ; le duc de Guise fut le premier de la noblesse qui ait été marguillier de sa paroisse ; pourquoi, 322 ; lors de son serment de pair il se laisse qualifier de conseiller de cour souveraine ; ce changement fait au serment subsiste long-