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les, 160 ; l’emprisonnement d’un cordelier arrêté en Poitou sert de prétexte pour renouveler les horreurs publiées contre M. d’Orléans, 196 ; comment il supporte ce nouvel orage ; il est instruit par le lieutenant de police que rien dans cette affaire ne le regarde et ne peut l’inquiéter, 197 ; il approuve, malgré les réflexions de M. de Saint-Simon, le dessein conçu par Mme la duchesse d’Orléans, de marier une de ses filles à M. le prince de Conti, X, 41 ; le roi lui défend d’y penser, 45 ; douleur de M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans à la mort du duc de Berry, XI, 90 ; le duc devient encore l’objet de la calomnie, 91 ; ses craintes à l’égard de sa fille Mme la duchesse de Berry ; il prie le roi de le dispenser de mener le corps du duc de Berry à Saint-Denis, 92 ; sa conduite prudente lors de l’édit enregistré concernant la remise du testament du roi au parlement, 182 ; son indisposition subite, 251 ; il est saigné, 252 ; se rétablit bientôt, 254 ; sur la lettre du roi d’Espagne au roi son grand-père par la quelle ce prince témoigne le désir de se réconcilier avec M. le duc d’Orléans, celui-ci, de concert avec le roi son oncle, écrit au roi d’Espagne et en reçoit la réponse la plus honnête ; donne une gratification et une pension à Flotte et à Renaut remis en liberté, XII, 38 ; prie le roi de défendre à la princesse des Ursins de se trouver là où Mme la duchesse de Berry, Madame, M. le duc et Mme la du chesse d’Orléans pourraient se rencontrer, fait défense à toute sa maison et même aux personnes qui lui sont attachées de la voir, 42 ; fait part à M. de Saint-Simon de sa résolution de s’opposer au lit de justice à l’enregistrement de la constitution, 83 ; portrait de ce prince, 93 ; son éloquence ; ses connaissances vastes : sa prodigieuse mémoire ; sa perspicacité ; sa justesse d’esprit, 93 ; sa modestie concernant la valeur ; son faible de se croire ressembler en tout à Henri IV, 94 ; sa facilité à pardonner, son indulgence pour ses ennemis ; reproche que lui en fait M. de Saint-Simon ; sa colère dans cette occasion, 96 : refrain du pont Neuf à sa louange ; ce qu’il pensait de la liberté d’Angleterre, 97 ; son peu d’ambition de régner et de gouverner : son désir et ses talents pour commander les armées, 98 ; ses divers gouverneurs, 101 ; ce qu’il devient entre les mains de l’abbé Dubois ; pourquoi il se laissa entraîner à la débauche et à la mauvaise compagnie, 102 ; sa facilité lui fait adopter toutes les mauvaises maximes de son précepteur et gâte en lui les plus belles dispositions, 105 : ses étranges et scandaleuses orgies, 106 ; son indiscrétion ; sa maxime de brouiller tout le monde, 106 ; son goût pour la chimie, pour la peinture et pour les tableaux, 108 ; un petit conte de Madame peint M. le duc d’Orléans ; sa timidité excessive, 108 ; ses manquements de paroles ; sa défiance, 109 ; anecdote concernant un faux marquis de Ruffec, qui prouve jusqu’où allait cette défiance, 110 et suiv. ; ses efforts pour ne pas croire en Dieu ; ses efforts pour voir le diable, 113 ; il se pique d’impiété et veut y surpasser les plus hardis, 114 ; anecdote sur la messe de minuit, 114 ; son goût pour la musique ; il compose celle d’un petit opéra, 115 ; l’ennui le mène souvent à Paris faire des soupers et des parties de débauche, 125 ; son amitié et son respect pour sa mère, Madame ; son ouverture et sa confiance pour elle étaient médiocres ; pourquoi, 133 ; embarras où il se trouve souvent avec Mme la duchesse d’Orléans au sujet de M. du Maine, 134 et suiv. ; situation des principaux personnages de la cour à l’égard de ce prince, 148 et suiv. ; situation des ministres, 151 ; du P. Tellier, 152 ; ses entretiens sur les projets qui lui sont présentés pour la régence, 169 (voy. Saint-Simon) ; il paraît n’être plus déterminé à assembler les états généraux ; mollit aussi à l’égard du parlement pour la régence, 307 ; n’ose suivre le conseil que lui donne M. de Saint-Simon de s’amuser aux dépens de M. du Maine à la revue de la gendarmerie que le roi a chargé ce prince de faire à sa place, 325 ; assiste à cette revue ; comment il s’y conduit ; tout le public se montre pour lui, 326 ; à la mort du roi, il renouvelle à M. de Saint-Simon les paroles qu’il lui a déjà données, XIII, 108 ; mande chez lui plusieurs ducs ; leur fait un discours pour les engager à ne rien innover le lendemain au parle ment, concernant l’affaire du bonnet, leur promettant de leur faire rendre justice quand les affaires publiques seront réglées, 108 : autorise M. de Saint-Simon à protester au nom de tous les ducs contre les usurpations dont ils se plaignent et à l’interpeller lui-même au parlement sur la promesse solennelle