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à Mme d’Argenton ; son embarras, son agitation, VIII, 1 et suiv. ; il consent à faire venir le maréchal de Besons, 5 ; autre entretien avec Saint-Simon et Besons sur le même sujet ; débats ; agitation du prince, 9 et suiv. ; comment il est ébranlé par la force de leurs raisons ; ses préventions contre la duchesse d’Orléans combattues par Saint-Simon ; état du prince à la fin de l’entretien, 20 et suiv. ; nouvel entretien avec les mêmes ; le prince paraît moins résolu qu’avant la première conversation ; il veut voir Mme d’Argenton avant de s’en séparer ; comment il est attaqué tour à tour par ses deux interlocuteurs ; il se décide enfin à voir Mme de Maintenon, et lui envoie demander une audience pour le lendemain, 25 et suiv. ; il apprend à Saint-Simon une étrange particularité de Mme de Maintenon, 40 ; le serment que Saint-Simon lui fait à cet égard le rassure, 41 : autre entretien avec les mêmes ; état d’abattement et de douleur du prince ; il leur apprend qu’il a vu le roi, et leur donne des détails sur les deux audiences de la journée ; ses sanglots, ses larmes, 44 et suiv. ; avantages qu’il assure à Mme d’Argenton en la congédiant, 51 ; il promet à Besons qu’il verra la duchesse d’Orléans dans la journée et lui dira sa rupture, 52 ; sa colère et son désespoir en apprenant qu’on refuse à Mme d’Argenton la liberté de se retirer à Gomerfontaine ; M. de Saint-Simon parvient enfin à le calmer ; il écrit à Mme de Maintenon, 69 ; réponse satisfaisante que lui fait le roi, 70 ; il songe à faire le maréchal de Besons gouverneur du duc de Chartres, 79, en parle au roi, mais trop tard, 83 ; est également surpris et mortifié de se voir trompé dans son espérance, 84 ; reproche avec vivacité à la duchesse d’Orléans sa conduite à l’égard de Mademoiselle par rapport à son mariage avec le duc de Berry, 139 ; conduite timide qu’il tient lui-même dans l’affaire de ce mariage, 239 à 249 (voy. aussi l’art, Saint-Simon) ; le roi lui dit qu’il est résolu à faire le mariage de Mademoiselle avec M. le duc de Berry, 271 ; il demande au roi avec une sorte de hardiesse ce qu’il fait de d’Antin qui est toujours dans ses cabinets et qui est si bien avec Monseigneur, s’il ne se sert pas de lui pour faire entendre raison à ce prince ; réponse du roi, 279 et suiv. ; il apprend de Sa Majesté que Monseigneur a donné son consentement au mariage, et reçoit la permission d’annoncer cette bonne nouvelle à Madame et à Mme la duchesse d’Orléans ; comment il exprime au roi sa joie et sa reconnaissance, 281 ; il va avec Mme la duchesse d’Orléans chez Monseigneur après que le roi et ce prince et son fils ont fait la demande de Mademoiselle à Madame ; avec quelle allégresse ils sont reçus, 285 ; ils vont chez Mme la Duchesse lui faire part du mariage ; aigreur et sécheresse avec lesquelles ils sont reçus, 286 ; embarras du prince pour faire part du mariage de sa fille au roi d’Espagne ; il consulte le roi, 331 ; il suit l’usage à cet égard et ne reçoit point de réponse ; le roi et la reine d’Espagne récrivent à la duchesse d’Orléans seulement, 332 ; sur la demande du roi, M. le duc d’Orléans fait venir de Chelles ses deux filles pour assister au mariage de Mademoiselle ; pourquoi, 333 ; Mile de Chartres porte la mante de la fiancée, et les deux fils de M. du Maine signent pour la première fois au contrat de mariage, 333 ; sentiments et larmes de M. le duc d’Orléans à la mort de Monseigneur, IX, 119 ; sa faiblesse pour la duchesse de Berry ; bruits odieux qui courent dans le monde sur son amitié pour elle, 391 ; il en est averti par M. de Saint-Simon, l’en remercie et va de suite le conter à sa fille, 392 et suiv. ; ses excuses à M. de Saint-Simon : ils se raccommodent ensemble, 494 ; M d’Orléans se rembarque dans la débauche et l’impiété ; lui et sa fille ridiculisent les mœurs et la religion, souvent en présence de M. le duc de Berry, 394, comment il se rapproche de M. le Dauphin, 398 et suiv. : le bruit se répand en France et dans toute l’Europe qu’il a empoisonné M. le Dauphin et Mme la Dauphine ; par qui ce bruit est propagé, X, 140 ; raisons qui prouvent l’intérêt que ce prince avait à la conservation de M. le Dauphin ; ses liaisons avec lui ; sur quoi elles étaient appuyées, 145 et suiv. : comparaison des raisons contraires que M. du Maine avait à la mort du Dauphin, 148 ; insultes du peuple faites au duc d’Orléans lors des obsèques du Dauphin, 151 ; il suit le conseil que lui donne le marquis d’Effiat, va trouver le roi, se plaint des bruits répandus contre lui, demande justice et offre de se constituer à la Bastille : réponse du roi, 154 ; ce que ce prince aurait dû faire pour imposer silence à la cabale qui voulait le perdre, 156 ; abandon où il se trouve à Marly et à Versail-