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tient un million de brevet de retenue sur sa charge de grand écuyer, ; suites de ce mariage, 290 ; il fait donner le gouvernement de Saint-Malo à Coetquen, son beau-frère et son agent, 321 ; il demande au régent la convocation des états généraux ; pourquoi, 346 ; il lit au conseil de régence un long mémoire sur les finances ; idée de ce mémoire, 409 ; chargé de faire un rapport sur les plaintes des habitants de Périgueux contre les actes tyranniques de l’intendant Courson, il diffère le plus qu’il peut ; comment il y est enfin forcé par M. de Saint-Simon, le comte de Toulouse et le régent, XV, 31 et suiv. ; son rapport ; ses conclusions, 33 ; en sortant du conseil de régence où l’arrêt a été rendu, il se met au lit et est pris de la fièvre ; ses paroles à l’égard de M. de Saint-Simon, 35 ; il fait donner aux dépens du roi à M. le chancelier une belle maison sur la place Vendôme, laquelle maison est devenue la chancellerie, 61 ; ses divisions avec Law sur les ordres du régent ; il se raccommode ou fait semblant de se raccommoder avec lui ; il obtient la capitainerie de Saint-Germain, 129 ; sa brouillerie avec le duc de la Force, 149 ; ses manéges contre Law, 233 ; ce qu’il fait pour regagner M. de Saint-Simon, 235 ; Law et l’abbé Dubois travaillent à sa perte, 236 ; comment avec le chancelier il arrête et fait échouer les opérations de Law, 253 ; averti de la disgrâce du chancelier, il va trouver le régent ; son entretien avec lui ; il apprend qu’il est remplacé dans la présidence des finances ; est nommé du conseil de régence ; comment il reçoit cette nomination, 260 et suiv. ; obtient la survivance de sa charge et de ses gouvernements pour son fils âgé de cinq ans, 265 ; sa conduite équivoque après la découverte de la conspiration de Cellamare et la détention de M. du Maine, XVII, 118 ; achète de Bloin pour son second fils la survivance d’intendant des châteaux et parcs de Versailles et Marly, XVIII, 3 ; est grand d’Espagne par le crédit de Mme de Maintenon, 397 ; est exilé dans ses terres du vicomté de Turenne ; il s’y fait moquer par sa conduite, XIX, 322 ; est rappelé, XX, 25.

NOAILLES (le comte de), frère du duc de Noailles, meurt de la petite vérole à Perpignan, IX, 2.

NOAILLES (le comte de), second fils du duc de Noailles, est tué d’un coup de mousquet sur le bord du Rhin, IV, 51.

NOAILLES, évêque de Châlons, est nommé archevêque de Paris ; son innocence ; son assiduité dans son diocèse, ses bonnes œuvres, I, 293 ; il est nommé par le crédit de Mme de Maintenon ; refuse d’accepter ; y est forcé par des ordres réitérés, 293 ; consulté par le roi sur le renvoi de M. de Beauvilliers que Sa Majesté voudrait remplacer par M. de Noailles son frère, il se récrie contre ce dessein et y fait renoncer le roi, II, 125 ; demande pour l’abbé Fleury l’évêché de Fréjus ; paroles prophétiques du roi en le lui accordant avec regret, 227 ; est nommé cardinal, 412 ; devient président de l’assemblée du clergé par la démission de l’archevêque de Reims ; la gouverne sans peine et y acquiert beaucoup de réputation, 423 ; il étonne par ses discours improvisés, par son érudition et par l’ordre et la netteté de ses idées ; sa simplicité, 423 ; à quelle occasion le roi prend contre lui de forts soupçons de jansénisme, V, 125 et suiv, ; le cardinal pour les dissiper dénonce du Charmel et le fait exiler, 127 et suiv. ; par ordre du roi il fait signer aux ecclésiastiques de son diocèse la constitution contre les jansénistes ; il la fait signer aussi aux filles de l’abbaye de Gif ; la propose aux filles de l’abbaye de Port-Royal des Champs, VII, 419 ; sur leurs refus réitérés et constants, il leur ôte les sacrements, 420 ; la destruction entière de cette abbaye l’accable de douleurs sans le mettre mieux avec le molinistes, 423 ; à la mort de l’archevêque de Reims, il devient proviseur de Sorbonne, VIII, 118 ; il est vivement attaqué dans un mandement de deux évêques, IX, 92 (voy. l’art Unigenitus) ; il est nommé par le régent chef du conseil de conscience ou des affaires ecclésiastiques, XIII, 142 ; changement qui se fait dans l’opinion contre la constitution, 143 et suiv. ; le cardinal interdit tous les jésuites de son diocèse, à l’exception d’un très petit nombre ; pourquoi, XIV, 30 ; il se démet de sa place de chef du conseil de conscience et fait son appel sur la constitution ; éclat que produit cet appel, XVII, 46 ; il publie un mandement à ce sujet, 47 ; approuve hautement le refus que fait le curé de Saint-Sulpice de donner les sacrements à Mme la duchesse de Berry, dangereusement malade, si Rion et Mme de Mouchy ne sont renvoyés