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la cour d’Angleterre à conserver toutes les conditions du traité, 39 ; il demande aux ministres anglais une déclaration par écrit qu’il sera permis au roi d’Espagne de mettre des garnisons dans les États du grand-duc et du duc de Parme ; conduite des ministres anglais à cet égard, 63 ; il communique à la Pérouse un ordre précis d’Albéroni de déclarer et de prouver que le roi d’Espagne ne peut accepter les propositions qui lui sont faites par la France et par l’Angleterre, 94 ; ses lettres en Fspagne fortifient les soupçons qu’Albéroni a conçus sur sa fidélité ; malgré les injustices dont il se plaint, il n’en témoigne pas moins aux ministres anglais et à l’abbé Dubois l’indignation que ressent Sa Majesté Catholique du projet de traité et de la conduite des négociateurs, 95, 96 ; ses menaces au comte de Stanhope, 104 ; il demande que ce ministre lui remette par écrit la réponse qu’il lui a faite concernant la destination de l’escadre anglaise et l’obtient, 105, sa conduite envers l’agent de Sicile et celui de Palerme, 106 ; son avis à sa cour sur l’escadre anglaise ; il se plaint du changement des ministres anglais à son égard, 127 ; leur demande quelles sont les instructions de l’amiral Bing ; sur la réponse qui lui est faite, il essaye inutilement de les faire changer, 132 et suiv. ; il n’oublie rien pour préparer au lord Stanhope un accueil favorable à la cour de Madrid, 169 ; écrit au roi d’Espagne que le roi Georges se déclarera ennemi de celui qui refusera d’accepter la proposition qu’il a faite ; mais l’assure que cette menace regarde uniquement la cour de Vienne, 169 ; demande que le traité d’alliance lui soit communiqué ; sur la réponse qui lui est faite, il refuse d’en prendre connaissance ; plaintes réciproques des Anglais et des Espagnols, 229 ; Monteléon se rend odieux à Albéroni par ses représentations et ses conseils, 232.7

MONTELÉON (le duc de), grand écuyer et conseil de la reine d’Espagne retiré à Tolède, refuse les offres qui lui sont faites de la part du cardinal Portocarrero, III, 129 ; pressé de faire le mariage de sa fille avec de Montare dont il ne veut point pour gendre, il a recours à Louville, écuyer du roi ; par ce moyen il fait marier sa fille avec le marquis de Westerloo qui était de son choix, 130 ; arrêt épouvantable rendu contre lui par le conseil de Castille, 131 ; comment l’exécution de cet arrêt est empêchée, 132 ; il va se jeter aux pieds du roi et remercier Louville son libérateur, 133.

MONTELEON, Pignatelli (le duc de). grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 395.

MONTELLANO, Solis (le duc de), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 394.

MONTELLANO (la duchesse), est placée auprès de la reine d’Espagne en qualité de camarera-mayor par la princesse des Ursins ; son caractère, IV, 268.

MONTENDRE, est fait capitaine des Cent-Suisses de M. le duc de Berry, IX, 30.

MONTENEGRO, escalade Miranda de Duero ; prend la place, le gouverneur, la garnison et 300 prisonniers de guerre, VIII, 429.

MONTEREY (le comte de), grand d’Espagne, se fait prêtre ; sa famille ; ses emplois, X, 175.

MONTESARCHIO (le prince de), à l’âge de 80 ans monte à cheval avec le duc de Popoli et arrête une révolte dans Naples, I1I, 332.

MONTESPAN (M. de), meurt dans ses terres de Guyenne, III, 338.

MONTESPAN (Mme de), sur ce qu’on lui annonce de la part du roi qu’elle ne touchera plus que 8000 louis de pension, elle répond qu’elle n’en est fâchée que pour les pauvres, V, 328 ; ce fut la faute de son mari plus que la sienne, si elle devint maîtresse du roi, VI, 39 ; elle ne pardonna jamais à M. du Maine de s’être chargé de son renvoi de la cour ; sa retraite à la communauté Saint-Joseph ; sa conversion ; ses jeûnes ; ses aumônes ; ses mortifications ; elle choisit le P. de La Tour pour confesseur ; ses espérances secrètes de pouvoir retourner à la cour, 40 ; son amitié pour ses enfants ; son autorité sur eux ; elle demande pardon à son mari et lui offre de retourner auprès de lui ; elle porte le deuil à sa mort, 41 ; travaille pour les pauvres : ses prières ; ses macérations ; ses frayeurs de la mort, son ton de reine et sa beauté conservés jusqu’a sa mort, 42, 43 ; ses qualités ; son esprit ; ses grâces ; sa fantaisie de marier les jeunes filles, 44 ; détails sur ses derniers moments, 46 ; et sur ses obsèques, 46.

MONTESQUIOU (le maréchal de), ses deux lettres contradictoires envoyées par Villars au roi, VIII, 344 ; son secré-