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remarquer par un deuil extraordinaire, II, 316.

MONTBOISSIER (M. de), épouse Mlle de Maillé, belle, riche et de beaucoup d’esprit, IX, 310.

MONTBRON, lieutenant général, fort attaché à M. de Louvois, meurt en 1708 ; son extérieur ; son caractère ; par quoi il amuse le roi ; son extraction ; ses emplois ; il s’avise d’être médecin et chimiste ; de quoi il meurt, VI, 179 et suiv.

MONTBRON, fils de M. de Montbron, gouverneur de Cambrai et lieutenant général ; aventure qui le couvre de ridicule deux fois au bal de la cour, I, 33 ; il obtient le régiment Dauphin infanterie ; son honneur et sa valeur ; sa mort, 33.

MONTCHEVREUIL, lieutenant général, attaque le village de Neerwinden, où il est tué, I, 93, 98.

MONTCHEVREUIL (M. de), gouverneur du duc du Maine, demeure gentilhomme de sa chambre après le mariage de ce prince, l, 35 ; reçoit chez lui son cousin Villarceaux et Mme Scarron ; doit sa fortune à cette dernière, 36 ; son caractère, 37 ; il meurt à Saint-Germain, V, 192.

MONTCHEVREUIL (Mme de), portrait de cette dame ; son empire sur Mme de Maintenon, I, 37 ; Mme de Montchevreuil meurt presque subitement, II, 335.

MONTCHEVREUIL, abbesse de Saint Antoine, sœur du marquis de Montchevreuil, meurt fort âgée, XIX, 307.

MONTELÉON, ambassadeur d’Espagne à Londres, fonde de grandes espérances pour lui eu pour l’Espagne sur le traité de commerce signe entre cette puissance et l’Angleterre, il demande au ministre anglais des éclaircissements sur les liaisons secrètes qui l’inquiètent entre le roi d’Angleterre et l’empereur, XIII, 383 ; lui demande hardiment une explication sur les plaintes qu’a faites le roi au parlement concernant des secours fournis au prétendant, 394 ; comment il empêche la rupture de l’Angleterre avec la France, 401 ; il profite de l’empressement extérieur que le ministère anglais lui montre pour demander une nouvelle explication sur la triple alliance proposée par l’Angleterre entre l’empereur et la Hollande ; réponse que lui fait le ministre Stanhope, 406 ; comment il est intéressé à faire valolr auprès de sa cour les assurances que le ministre anglais lui donne pour véritables concernant le traité de ligue défensive entre l’empereur et le roi d’Angleterre, 453 ; comment il est la dupe de Stanhope et le jouet d’Albéroni, XIV, 73 et suiv. : tous les ministres étrangers s’assemblent chez lui lors de la détention de l’ambassadeur de Suède ; conclusion qu’ils y prennent ; Monteléon blâme publiquement cet acte d’autorité, 238 ; sa situation à Londres, il paraît avoir regagné la confiance du roi d’Angleterre et de ses principaux ministres, XV, 123 ; il vante en Espagne ses services et ses soins, et au duc de Parme l’attention qu’il apporte à ses intérêts, 166 ; comment il est trompé par Stanhope et l’abbé Dubois sur le véritable état de leur négociation, 199 ; il cherche à désabuser Albéroni de l’espérance qu’a ce ministre de voir bientôt des troubles en Angleterre ; assure le roi d’Espagne que les intentions du régent à son égard sont bonnes, 348 ; il ne trouve plus que réserve et mystère dans les discours de l’abbé Dubois dont il se louait d’abord ; comment il est trompé par le ministère anglais, 366 ; il demande en vain au lord Stanhope une déclaration sur la destination de l’escadre anglaise ; sa conversation avec lui sur cet objet, 391 et suiv. ; il agit auprès des membres du parlement pour avoir cette déclaration ; sa sagacité, 393 ; il déclare au nom du roi d’Espagne que si l’escadre anglaise passe dans la Méditerranée, il partira sur-le-champ, 398, 399 ; son adresse ; ses conseils pleins de sagesse à Albéroni, 418 ; reçoit de nouveaux ordres de faire des menaces au sujet de l’escadre anglaise, comment il se laisse amuser par Stanhope, 422, 423 ; et tromper sur les dispositions d’Albéroni, 425 ; ses représentations à ce ministre pour l’engager à la conservation de la paix, 435 ; il en reçoit un mémoire au sujet de l’escadre anglaise, lequel ne suscite aucun obstacle aux desseins du roi d’Augleterre, 436 ; sa conduite sage, 456 ; son erreur sur les dispositions de l’empereur concernant le traité de Londres, XVI, 3 et suiv. ; il ose à peine confier à ses amis ce qu’il pense sur l’état des affaires ; sa conduite avec sa cour, 6 ; il instruit Albéroni du refus qu’a fait le roi d’Angleterre de laisser au roi d’Espagne la possession de la Sardaigne, 37 ; lui donne avis que le roi de Sicile ne se laissera pas dépouiller de son royaume sans faire tous les efforts possibles pour le conserver, 38 ; essaye de convaincre Albéroni du peu de fond qu’on doit faire sur le roi de Sicile et de l’opiniâtreté de