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son effronterie ; ses bassesses ; il tire du régent plus de 100 000 écus pour la translation du parlement à Pontoise, où il tient table ouverte et se moque du prince, XVIII, 40 et suiv. ; négocie avec le régent dont il tire encore beaucoup d’argent pour le rappel de sa compagnie ; à quelle condition il obtient le rappel, 76 ; il meurt d’apoplexie à 61 ans, XX, 21.

MESMES, mariage du duc de Lorges avec sa fille aînée, 77 et suiv. ; Saint-Simon se réconcilie peu à peu avec lui, 79 et suiv.

MESMES (le bailli de), frère du premier président, est nommé ambassadeur de Malte, par le crédit de M. du Maine, XI, 234 ; ses mœurs dissolues ; son incapacité, 234 ; à la sollicitation du roi et séduit par M. du Maine, il va visiter le prince de Dombes, fils de celui-ci, comme les autres princes du sang, XII, 64 ; se joint au grand prieur pour soulever tous ceux de l’ordre de Malte qui sont à Paris et les réunir à la prétendue noblesse qui s’élève contre les ducs, XIV, 299.

METTERNICH (le baron de), élu canoniquement évêque de Munster, est appuyé par les Hollandais et rejeté par l’empereur, VI, 434 ; il porte son affaire à Rome qui décide en sa faveur ; l’empereur obtient un examen nouveau, contre toutes règles ; Metternich gagne une seconde fois ; l’empereur cède enfin, et le nouvel évêque prend possession, 435.

MEUSE (le marquis de), de la maison de Choiseul, épouse la fille de Zurlauben, lieutenant général distingué, X, 200 et 286.

MEUSE, colonel de cavalerie, est tué au combat livré en avant de Landau, IV, 201.

MEZIÉRES, capitaine de gendarmerie, épouse une Anglaise catholique, dont la mère avait été blanchisseuse de la reine, femme de Jacques l1 ; caractère de la fille, V, 361 ; difformité de Mezières ; sa vanité ; son avancement, 362 ; devient lieutenant général et gouverneur d’Amiens ; son extérieur ; sa valeur ; son esprit ; son effronterie ; sa galanterie ; sa femme ; ses enfants ; sa mort, XVIII, 159.

MEZZABARBA, patriarche d’Alexandrie et légat a latere, est envoyé en Chine pour y réduire les jésuites à l’obéissance des décrets du saint-siége concernant les rits chinois ; son voyage, XIX, 457 ; obstacles qu’il rencontre dans l’exécution des ordres qu’il a reçus, 457 ; comment il se voit forcé par les jésuites à rendre un décret qui suspend toute exécution de ceux de Rome ; il revient en Europe avec le P. Magalhaens, jésuite portugais et avec le corps du cardinal de Tournon ; explique au pape ce qu’il a fait, ce qu’il a éprouvé et les obstacles insurmontables qu’il a rencontrés dans sa mission, 458 et suiv. ; est exilé loin de Rome, 460.

MIDDLETON, remplace auprès du roi Jacques II le comte Melford en qualité de ministre ; son caractère ; son esprit de ruse ; quoique protestant, il est soutenu par sa femme catholique qui gouverne la reine d’Angleterre ; craignant que Melford ne reprenne son ancienne place, il déclare à la reine qu’il est converti, se fait catholique et est maintenu, IV, 434 ; secrétaire du roi Jacques III, il accompagne ce prince dans son entreprise sur l’Écosse, VI, 19t ; son caractère ; comment il gagne la confiance de la reine d’Angleterre ; caractère de sa femme, 192 ; conduite équivoque de Middleton dans l’expédition, 197 ; ses fils faits prisonniers sont fort accueillis en Angleterre, 197 ; il accompagne le roi à Marly ; salue Louis XIV et en est reçu gracieusement, 199 ; est violemment soupçonné d’avoir averti les Anglais, 199.

MIGNARD (le peintre), meurt en 1695 ; sa fille unique parfaitement belle était le sujet sur lequel il travaillait le plus volontiers ; elle est répétée dans plusieurs de ses tableaux historiques, I, 256.

MIGNARD (Mlle), fille du célèbre peintre ; depuis longtemps entretenue par Bloin, premier valet de chambre du roi, épouse un frère de M. de Feuquières, I, 307.

MILLAIN, attaché à M. le Duc, auparavant secrétaire du chancelier Pontchartrain ; son caractère ; sa probité ; son mérite, XVI, 373, 374 ; il montre à M. de Saint-Simon, par ordre de M. le Duc, trois projets d’édit concernant la surintendance de l’éducation du roi, le rang intermédiaire et la réduction des bâtards au rang de pairs, 384 ; est chargé par M. le Duc et par le régent d’engager M. de Saint Simon à accepter la place de gouverneur du roi ; ses instances réitérées auprès de lui à ce sujet sont sans succès, XVIII, 103 et suiv.

MIMEUR, officier général, meurt fort regretté ; sa naissance ; son esprit plaisant et orné ; son caractère, XVII, 150.

MINISTRES ; dangers pour les États et