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prouvent, XIX, 55 et suiv. ; il devient par la suite maréchal de France, 58 ; sa mauvaise humeur au mariage du prince des Asturies ; quelles en sont les causes, 134 et suiv. ; il est reçu chevalier de la Toison d’or ; dégoût qu’il essuie à sa réception, 288 et suiv. ; revient d’Espagne ; est médiocrement reçu à la cour ; s’en va dans sa province, 448.

MAUNOURRY, l’un des petits commissaires nommés par le premier président pour examiner l’affaire de préséance intentée par M. de Luxembourg, communique aux parties adverses un factum secret distribué aux petits commissaires, I, 153.

MAUPEOU, maître des requêtes, achète de Ménars, président à mortier, sa charge à un prix et à des conditions extraordinaires, XIV, 285 ; XV, 311.

MAUPERTUIS, capitaine de la première compagnie des mousquetaires, ses prétentions ; son avancement dans la carrière militaire ; son caractère ; il conduit M. de Lauzun à Pignerol, le ramène à Bourbon, I, 5.

MAUPERTUIS, lieutenant général, gouverneur de Toul, meurt à 87 ans, XVIII, 159 ; sa valeur ; ses petitesses ; sa pédanterie, 159.

MAUREPAS (le comte de), fils de M. de Pontchartrain, obtient la survivance de sa charge de secrétaire d’Etat, I, 116 ; est marié avec la fille du comte de Roye ; détail sur ce mariage ; présents du roi ; M. de Pontchartrain père fait appeler son fils comte de Maurepas, 421 et suiv. Voy. Pontchartrain fils.

MAUREPAS, fils du précédent, obtient du régent la charge de secrétaire d’État de son père ; détails à ce sujet, XIII, 261 et suiv. ; son mariage avec la fille de M. de La Vrillière ; son éloge, XV, 298, 299.

MAURESSE, professe dans un couvent de religieuses de Moret, inconnue à tout le monde et visitée par les princes, par Mme de Maintenon, etc. ; sa naissance est une énigme, II, 75, 76.

MAXIMILIEN (le duc), oncle paternel de l’électeur de Bavière, meurt dans une grande piété et dans une grande retraite, IV, 437 ; sa veuve meurt bientôt après, V, 195.

MAZARIN (le cardinal), fautes et félonies de son administration, XIX, 378.

MAZARIN (le duc de), reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 63 ; sa mort ; son caractère ; fortune immense que sa femme, nièce de Mazarin, lui avait apportée, X, 277 ; sa piété ridicule : ses folies ; nom de sa famille ; son extraction ; historique sur les avocats La porte, Bouthillier et sur Barbin, procureur du roi, 278 et suiv.

MAZARIN (la duchesse de), meurt en Angleterre où elle vivait depuis plus de 25 ans ; elle n’est regrettée que de Saint-Evremond ; son mari fait rapporter son corps en France et le fait enterrer à l’église du collége des Quatre-Nations, II, 293.

MÉAN (le baron de), doyen du chapitre de Liége et son frère attachés tous deux au roi Guillaume, sont enlevés avec leurs papiers et conduits au château de Namur, III, 337.

MECKELBOURG (la duchesse de), sœur de M. de Luxembourg, ne rougit point de proposer à son frère le chevalier de Soissons. vieux bâtard obscur du dernier comte de Soissons, pour mari de sa fille, I, 229 ; elle meurt peu de jours après et de la même maladie que son frère, sans secours spirituels. selon la prédiction du P. Bourdaloue, 33.

MÉDARD (saint), les soldats assiégeant le château de Namur déchirent et brûlent les images de ce saint, parce qu’il a plu à verse le jour de sa fête, I, 8.

MÉDAVY, maréchal de camp, est blessé à la bataille de Marsaille, I, 107 ; bat le prince de Hesse-Cassel dans une plaine en avant du château de Castiglione delle Stivere, lui fait passer le Mincio et reprend Goito, V, 250 : est fait chevalier de l’ordre. 250 ; se maintient en Italie sans que les ennemis osent l’attaquer ; propose deux moyens de s’y maintenir longtemps ; lesquels bons tous deux ne sont point adoptés, 419 et suiv. ; il reçoit l’ordre de traiter de concert avec M. de Vaudemont du libre retour des troupes françaises en Savoie, 422 ; arrive avec lui et 20 000 hommes de troupes à Suse, vient saluer le roi à Marly : reçoit le gouvernement du Nivernais ; va commander en chef en Savoie et en Dauphiné, 423 ; marie sa fille à son frère Grancey et obtient de faire passer sur sa tête son gouvernement de Dunkerque, en s’en réservant les appointements, XI, 42 ; obtient 50 000 livres sur une vieille prétention d’un brevet de retenue du maréchal Grancey son grand-père, XV, 241.

MÉDICIS (le cardinal de), frère du grand-duc, est traité à Naples avec toutes sortes d’égards par Philippe V, suit ce