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pour éclairer le roi qu’elle ébranle en l’instruisant de tout ce qui se passe, 350 ; elle cherche à faire rappeler M. de Vendôme et à lui substituer le prince de Conti, 371 ; est touchée de la douleur de la duchesse de Bourgogne et piquée au vif de n’avoir pu triompher de la cabale de M. de Vendôme, 406 ; son indignation contre Chamillart après son retour de Flandre, VII, 3, 4 ; en apprenant du roi le projet de reprendre Lille, conçu par Chamillart, elle a l’adresse de cacher sa surprise et de dissimuler son dépit ; en parle à Chamillart et loue son zèle et son travail, 28 ; comment elle fait avorter ce projet, 37 ; elle obtient des ducs de Beauvilliers et de Chevreuse que l’évêque de Chartres et le curé de Saint-Sulpice seront admis par eux à conférer sur le choix d’un confesseur du roi, 51 ; elle reprend ses anciennes idées et veut faire rentrer d’Harcourt au conseil ; en obtient la promesse du roi, 103 ; le projet conçu ayant manqué, elle s’en explique avec le roi qui lui ôte tout espoir à cet égard, 109 ; obtient du roi que M. de Vendôme ne paraisse plus à Marly, 184 ; son crédit se relève par la chute de M. de Vendôme, 189 ; elle propose de la part du roi à Mlle Choin une grosse pension et un logement à Versailles ; dans quel but ; pourquoi l’une et l’autre sont refusées, 234 ; elle redouble d’instances auprès de Mlle Choin et de Monseigneur pour faire attaquer Chamillart auprès du roi ; paraît favoriser les vues de d’Antin et du prince, 237 ; comptant sur la perte de Chamillart, elle croit n’avoir plus de mesures à garder envers Monseigneur ni d’Antin, 244 ; comment elle apprend la disgrâce de Chamillart, 249 ; elle obtient que Voysin le remplace, 253 ; elle est piquée à l’excès que la disgrâce de Chamillart ne l’ait pas privé d’une quantité de visites, 267 ; seconde secrètement la princesse des Ursins en Espagne, et pousse la cabale de Meudon contre M. le duc d’Orléans, 315 ; le prince lui demande une audience, · VlII, 37 ; il lui fait part de sa résolution de rompre avec Mme d’Argenton, 40 ; elle s’oppose à ce que cette dame se retire à Gomerfontaine, 69 ; manége et détours qu’elle emploie pour obtenir du roi ce qu’elle veut ; exemple qu’en cite le duc de Noailles, 78 et suiv. ; elle visite le maréchal de Villars, 97 ; entre dans les désirs de M. du Maine et obtient du roi une déclaration qui donne aux enfants du duc le même rang et les mêmes honneurs dont il jouit, 145 ; son séjour à Meudon pendant la maladie de Monseigneur et tout le temps que le roi y reste, IX, 106 et suiv. ; ses sentiments pour Monseigneur et pour le duc et la duchesse de Bourgogne, 155 ; elle dispose le roi à se décharger sur M. le Dauphin d’une partie des affaires, 303 ; son assiduité auprès de Mme la Dauphine malade, X, 81 ; elle la quitte peu avant qu’elle expire ; sa douleur, 83 ;. elle cherche à raccommoder le maréchal de Villeroy avec le roi ; motifs qui l’y portent, 136 et suiv. ; elle y réussit, 138 ; elle accuse devant le roi M. le duc d’Orléans d’être l’auteur de la mort de M. le Dauphin et de Mme la Dauphine ; elle soutient et répand cet horrible bruit ; pourquoi, 144 et suiv. ; elle donne chez elle des scènes de comédie de Molière pour amuser le roi ; se sert aussi pour le même but du maréchal de Villeroy, 286, 287, 305 ; la prétention de Mme des Ursins à une souveraineté la choque et l’éloigne d’elle, XI, 64 ; est poussée à bout de jalousie au bruit qui se répand qu’elle veut épouser le roi d’Espagne, 66 ; sa joie d’avoir obtenu du roi une déclaration qui rend M. du Maine et M. le comte de Toulouse vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 129 ; concert secret et manége avec M. du Maine pour noircir de plus en plus le duc d’Orléans et pour amener le roi à faire un testament selon leurs vues et leurs désirs, 159 à 171 ; elle est indignée de l’effet que produit l’édit enregistré concernant la remise du testament au parlement, 178 ; cherche à amuser le roi chez elle par des dîners, des musiques et quelque jeu, 225 ; elle décide en secret avec le roi la perte de la princesse des Ursins ; ses griefs contre elle, XII, 2 ; sa présence auprès du roi pendant les derniers jours de sa vie, 366 ; elle s’en va à Saint-Cyr ne comptant plus en sortir, 378 ; est rappelée à Versailles par le roi, 382 ; retourne à Saint-Cyr pour n’en plus sortir, 383 ; à quelle époque elle prit le nom de Maintenon ; anecdote à ce sujet, XIII, 12 ; comment le roi en devint amoureux ; comment elle supplanta Mme de Montespan, 13 ; son mariage secret avec le roi, 15 ; sa toute-puissance, 16 ; son caractère, 17 ; sa légèreté d’esprit, 18 ; son goût pour la direction ; sa dévotion ; quelle en était la nature, 19 ; son ignorance lui fait persécuter le jansénisme ; comment