Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/284

Cette page n’a pas encore été corrigée

MAINE (Mlle du), est envoyée en exil à Maubuisson, XVII, 99.

MAINTENON (Mme de), fait renvoyer Daquin, premier médecin du roi, et le fait remplacer par Fagon, I, 109 ; sa haine contre l’archevêque de Paris ; quelle en fut la cause, 289 ; elle ne cesse de lui procurer des déplaisirs, 290, fait nommer pour lui succéder M. de Noailles, évêque de Châlons : ses motifs, 293 ; gagnée par M. de Fénelon, elle admet à Saint-Cyr Mme Guyon ; la goûte de plus en plus, 309 ; éclairée par l’évêque de Chartres, elle la chasse tout à coup et se refroidit pour M. de Cambrai, 311 ; s’occupe avec le roi de former la maison de Mme la duchesse de Bourgogne ; ses vues : pourquoi elle en exclut les duchesses de Chevreuse et de Beauvilliers, 350 ; sa reconnaissance envers Mme de Richelieu ; elle aime et protège toujours Mme d’Heudicourt et sa fille, 368 ; les démarches de MM. de Beauvilliers et de Chevreuse dans l’affaire du livre des Maximes des saints la blessent et la font résoudre de les perdre tous deux, 426 ; obtient du roi son consentement pour le mariage de Mlle d’Aubigné sa nièce avec le comte d’Ayen, II, 114 ; détails sur ce mariage, 115 ; elle confère continuellement avec MM. de Paris, de Meaux et de Chartres ; dans quel but, 121 ; travaille à renverser MM. de Beauvilliers et de Chevreuse, 121 ; la condamnation de M. de Cambrai sollicitée à Rome, est un moyen dont elle se sert auprès du roi ; ses imprudences à cet égard, 122 ; son dépit de voir son but manqué ; elle plie et dissimule, 127 ; se rend au camp de Compiègne ; assiste au petit siége en chaise à porteurs ; attentions que le roi montre pour elle, 191 et suiv. ; bruit que fait dans le monde sa présence à ce camp, 193 ; elle montre une grande joie de la condamnation du livre des Maximes des saints, 266 ; dans un conseil du roi tenu chez elle pour délibérer sur le testament du roi d’Espagne, pressée par le roi de dire son avis, elle opine d’un air modeste pour l’acceptation, III, 29 ; chante des prologues d’opéra le lendemain de la mort de Monsieur ; a peine à retenir sa joie et plus encore à paraître affligée, 167 ; sa visite à Madame ; curieuse conversation entre elles ; reproches, explications, plaintes, aveux ; Mme de Maintenon triomphe froidement de Madame ; ensuite elles se réconcilient, 174 et suiv. ; comédies saintes représentées chez Mme de Maintenon ; par qui elles sont jouées ; quelles personnes y sont admises, 340 ; efforts de Mme de Maintenon pour pousser le duc d’Harcourt au ministère, 348 et suiv. ; sa correspondance secrète avec la princesse des Ursins, IV, 169 ; elle se moque des cardinaux Portocarrero et d’Estrées qui se plaignent de l’influence de Mme des Ursins dans le conseil de Madrid, 172 ; comment elle parvient à faire croire au roi que Mme des Ursins est nécessaire à la cour d’Espagne, et que par elle il s’y fera obéir, 175 ; quel moyen elle emploie pour obtenir du roi que la princesse des Ursins s’arrête en France et n’aille pas en Italie, 274 ; comment, de concert avec le duc d’Harcourt, elle dispose l’esprit du roi pour permettre à la princesse des Ursins de venir à Paris se justifier, 406 ; reçoit la visite de cette dame ; s’entretient longtemps avec elle, 413 ; engage Mme de Caylus à quitter son confesseur le P. de La Tour, lui promettant une pension de la part du roi, 417 : elle paraît triste et sévère contre son ordinaire avec la duchesse de Bourgogne ; pour quoi, V, 154 ; va voir Courcillon, fils unique de Dangeau, pendant sa maladie ; comment elle est dupe de ses propos de dévotion, 271 ; à quelle occasion elle avoue à la duchesse de Bourgogne qu’elle a chargé Mme d’Espinoy et autres de suivre secrètement sa conduite, 428 ; son traité singulier avec Mme de Soubise, 431 ; ses larmes à la mort de Mme de Montespan, VI, 48, 49 ; elle commence à vouloir du bien à son fils M. d’Antin ; le fait approcher du roi ; va chez lui avec le roi à Petit-Bourg ; y trouve sa chambre disposée tout comme celle qu’elle avait à Versailles, 118 ; plaisanterie un peu amère qu’elle lui fait en quittant Petit Bourg, 119, 120 ; donne avec dépit son consentement au mariage du fils du ministre Chamillart avec Mlle de Mortemart, 167 ; fait consentir le roi au projet sur l’Écosse conçu par l’Anglais Hough, 187 ; travaille avec Mlle Choin à culbuter Chamillart, 259 ; favorise le mariage du fils de Dangeau avec la fille de M. de Pompadour, 263 ; sa colère en apprenant la santé que le duc d’Orléans lui a portée à Madrid ainsi qu’à la princesse des Ursins ; elle jure sa perte, 302 ; gagnée par la duchesse de Bourgogne et touchée de tout ce que la cabale de M. de Vendôme fait contre le duc son mari, elle se concerte avec M. le duc de Beauvilliers