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les princes bâtards et leurs enfants dans tous les rangs, honneurs et distinctions dont ils jouissaient à la mort du roi, excepté le droit de succession à la couronne, le nom et le titre de prince du sang qui leur est de nouveau interdit, 445 ; à la mort du cardinal Dubois il déclare M. le duc d’Orléans premier ministre, son amitié pour ce prince, XX, 19 ; ses larmes en apprenant sa mort ; d’après le conseil de M. de Fréjus, il déclare M. le Duc premier ministre, 71.

LOUIS (le prince) de Bade, général de l’armée ennemie, fait offrir toutes sortes de secours, de médecins et de remèdes pour le maréchal de Lorges, malade dans son camp, I, 262 ; attaque le château d’Éberbourg, II, 30 ; s’en rend maître et traite avec politesse et éloges le commandant d’Arcy pour sa belle défense, 31 ; assiége Landau, IV, 6 ; qu’il force à capituler, 7 ; marche sur Neubourg pour empêcher le passage du Rhin, 24 ; assiége Ingolstadt, 304 ; lève le siége après la bataille d’Hochstedt ; pourquoi, 311 ; reçoit à son beau château de Rastadt le prince Eugène et le duc de Marlborough, 324 ; assiége Landau, 351 ; meurt à 52 ans ; sa famille, V, 329 ; ses succès en Hongrie contre les Turcs ; ses enfants, 330.

LOUIS (saint), appelle aux assemblées tenues par les pairs et hauts barons des légistes, pour débrouiller les procès et les simplifier, et faciliter les jugements par les lumières qu’ils leur communiquaient, XI, 282.

LOUISE HOLLANDINE, abbesse de Maubuisson, près de Pontoise, meurt à 86 ans ; sa naissance illustre ; sa famille, , VII, 69 ; sa vie religieuse ; son talent pour gouverner ; ses bonnes qualités, 70 ; son esprit ; son savoir ; princes et princesses qui la visitaient ; regrets qu’elle laisse, 72.

LOUVILLE, gentilhomme de la manche du duc d’Anjou, est choisi par le duc de Saint-Simon pour demander au duc de Beauvilliers une entrevue secrète relativement à une proposition de mariage ; caractère de ce gentilhomme, I, 119 ; il procure à Saint-Simon une nouvelle entrevue, 122 ; puis une autre avec Mme de Beauvilliers, 123 ; est nommé pour accompagner le duc d’Anjou en Espagne et pour y demeurer en qualité d’écuyer du roi, III, 43 ; devient le dépositaire de ses secrets ; ses qualités ; est le correspondant intime et unique de MM. de Beauvilliers et de Torcy ; gouverne bientôt le roi et l’Espagne, 127 ; obtient du roi, à la prière du duc de Monteleone, une permission tacite de faire enlever sa fille pour la marier en France au marquis de Westerloo, 130 ; instruit de l’arrêt épouvantable rendu par le conseil de Castille contre le duc, il va trouver le roi et en obtient un ordre pour en empêcher l’exécution, 131 ; reçoit le titre de chef de la maison française du roi, 221 ; va sur les frontières du Roussillon faire les compliments du roi à la nouvelle reine, 221 ; vient à Fontainebleau prier le roi de trouver bon que le roi d’Espagne passe à Naples et se mette à la tête de l’armée des deux couronnes en Italie, 333 ; les rapports qu’il fait au roi et à Mme de Maintenon lui aliènent Mme la duchesse de Bourgogne, 347 ; ses réponses aux objections faites contre le voyage du roi d’Espagne en Italie, 354 ; il est dépêché en Espagne pour informer le roi que son grand-père consent à ce voyage, 357 ; obtient du roi la grandesse pour le comte d’Estrées, 401, et l’ordre de la Toison d’or pour le frère du duc d’Harcourt, 402 ; est envoyé à Rome pour presser le pape d’envoyer à Naples un légat à latere ; réussit dans sa mission malgré le cardinal Grimani, 404 ; averti par M. de Vaudemont que M. de Savoie doit avoir un fauteuil devant le roi, il représente à ce prince que MM. de Savoie ne l’ont jamais eu devant les princes de la maison de France, ni prétendu l’avoir, 408 ; le fauteuil est retiré, 409 ; comment, à son retour en Italie, il se voit écarté du roi, IV 176 ; il perd son logement dans le palais, 177 ; reçoit ordre de revenir ; obtient du roi le gouvernement de Courtrai et une grosse pension ; rapporte 100000 livres avec lesquelles il se bâtit une retraite agréable, 179 ; se marie avec une fille de Nointel, conseiller d’État ; belles qualités de son épouse, VI, 265 ; il est choisi par le régent pour aller faire connaître au roi d’Espagne la résolution du roi d’Angleterre de lui rendre Gibraltar, XIV, 56 ; est envoyé au duc de Noailles pour recevoir ses instructions et la lettre du régent au roi d’Espagne ; il les rédige lui-même, le duc de Noailles ne sachant comment s’y prendre, 57 et suiv. ; est envoyé au maréchal d’Huxelles pour lui donner les instructions à signer ; comment il en est reçu, 58 ; il arrive à Madrid, reçoit un ordre d’en partir sur