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à Nancy ; pourquoi il échoue dans ce dessein, XVII, 249.

LORRAINE (le bailli de), fils de M. le Grand et chef d’escadre, est tué au combat de Malaga, IV, 329.

LORRAINE (le chevalier de), frère du Prince de Pons, quitte la croix de Malte et se marie à Mlle de Beauvau, est fait grand maître de la maison de M. le duc de Lorraine ; prend le nom du prince de Lixin ; son caractère, XVIII, 172 ; tue en duel M. de Ligueville ; est tué lui-même en duel par M. le duc de Richelieu, au commencement du siége de Philippsbourg, 172.

LORRAINE (le prince de), frère du duc de Lorraine, est élu coadjuteur de l’évêque de Trèves, par la protection de l’empereur et par l’argent de son frère, IX, 1.

LORRAINE (l’abbé de), est nommé évêque de Bayeux, XV, 302.

LORRAINS (les seigneurs) essayent d’entreprendre sur les droits de préséance des duchesses de France ; par le conseil du chevalier de Lorraine, la princesse d’Harcourt et Mme d’Armagnac commencent à faire valoir ces prétentions, II, 236 et suiv. ; artifice et mensonge employés à cet effet, 241 ; comment cette entreprise se termine, 244, 245.

LOSPITAL (Mme), maîtresse de poste à Nonancourt, sauve le prétendant que l’ambassadeur Stairs, veut faire arrêter ; détails à ce sujet, XIII, 292 et suiv. ; est appelée à Saint-Germain où la reine d’Angleterre la remercie et lui donne son portrait ; le prétendant lui écrit et lui envoie aussi le sien, 295.

LOTERIE établie à la cour ; le gros lot de 4000 louis tombe à un garde du corps, II, 409.

LOUIS XIII, aime les gens de qualité et cherche à les connaître et à les distinguer, de là le proverbe des trois statues et des trois places de Paris, I, 51 ; son amitié pour le duc Claude de Saint-Simon, 51 ; sa fermeté et sa résolution dans le conseil qu’il tient après la prise de Corbie par les Espagnols étonnent ses ministres et le cardinal lui même et sauvent la France, 55, 56 ; il réprimande le duc de Saint Simon dans deux occasions, 56 ; donne une grande preuve de sa vertu, 57 ; fait dame d’atours de la reine Mlle d’Hautefort, 58 ; force lui-même malgré les obstacles naturels et artificiels et malgré l’industrie du cardinal, le fameux pas de Suze qu’il emporte à l’escalade, 62 ; son courage et sa piété au lit de mort ; ses dispositions pour l’administration de l’État après lui, et pour ses obsèques, 66 ; fait merveilleux de ce prince mourant rapporté par Priolo, 67.

LOUIS XIV, fait le siége de Mons en personne, I, 3 ; passe une superbe revue à son camp de Gevries, 6 ; va au siége de Namur, 7 ; sa vigilance pendant ce siége, et celui du château, 7, 9, 11 ; comment il reçoit la triste nouvelle du combat naval de la Hogue, 15 ; prend des mesures pour marier Mlle de Blois à M. le duc de Chartres, 18 ; comment il obtient pour ce mariage le consentement de Monsieur et de Madame et du jeune duc, 21 ; ce mariage est déclaré chez Mme de Maintenon, puis à l’appartement, 23 ; souper du roi après cette déclaration, 24 ; le roi signe dans son cabinet le contrat de mariage ; déclare la maison de la future duchesse de Chartres, 25 ; fait une promotion de six maréchaux de France ; donne à cette occasion un coup de caveçon à Barbezieux, 39 ; déclare qu’il ira commander en Flandre ; distribution de ses armées ; c’est de cette époque que les maréchaux de France commandent les uns aux autres par droit d’ancienneté, 45, 46 ; le roi se met à la tête de l’armée de M. de Boufflers, 86 ; déclare tout à coup qu’il retourne à Versailles : les instances de M. de Luxembourg ne peuvent lui faire changer de résolution ; quelle en était la cause, 86 ; effet incroyable qu’elle produit parmi les soldats et même parmi les peuples, 89 ; le roi institue l’ordre de Saint-Louis et se montre fort jaloux de le faire valoir ; accueil qu’il fait à MM. de Vendôme revenant de l’armée du maréchal Catinat, 117 ; ordonne à M. de Vendôme de se désister juridiquement de sa prétention du rang de la première érection de Vendôme en duché-pairie ; et au premier président, au procureur général et au doyen du parlement de dresser une déclaration en faveur de ses fils naturels revêtus de pairie, pour précéder au parlement et partout, tous autres pairs plus anciens qu’eux, 171 ; ordonne à l’archevêque de Reims d’inviter par une lettre circulaire tous les pairs à la cérémonie qui doit avoir lieu au parlement à cette occasion, 174 ; détails sur cette cérémonie, 174 ; le rei ordonne à MM. de Beuvron et Matignon, lieutenants généraux en Nor-