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dépose aussitôt après sur le bureau la requête imprimée des pairs contre les bâtards, 435, 486 ; comment la déclaration est adoptée par le conseil ; opinion de M. de Saint-Simon, 437 et suiv. ; le régent propose une exception en faveur de M. le comte de Toulouse, 438 ; le garde des sceaux en lit la déclaration qui est adoptée par le conseil ; étonnement et impressions diverses qu’elle y produit, 439 et suiv. : M. le Duc demande pour lui la surintendance de l’éducation du roi ; comment cette demande est reçue par les membres du conseil, 44 t ; plainte de M. de Villeroy ; réponse vive et ferme du régent, 442 ; opinion du garde des sceaux concernant le parlement s’il refuse de se rendre aux Tuileries pour le lit de justice, 443 ; cette opinion est adoptée par le conseil ; comment, 444 ; ordres du régent au garde des sceaux concernant les déclarations à lire au lit de justice et leur enregistrement immédiat ; le maréchal de Villars termine le conseil par un rapport particulier ; manière libre et mette dont il s’en acquitte, 445 ; ce qui se passe de particulier dans le conseil jusqu’à la tenue du lit de justice, 446 et suiv. ; d’Antin obtient la permission de ne point assister au lit de justice, 447, 448 ; M. de Saint-Simon fait rassurer M de Villeroy par le maréchal de Tallard sur les in quiétudes qu’il a montrées, 449 ; témoigne à M. le Duc de la part de M. de La Vrillière sa satisfaction et sa joie, et l’assure de son attachement, 450 ; ses courts entretiens avec M. le régent en attendant le parlement, 451 ; arrivée du parlement aux Tuileries ; soins de M. le régent, de M. le Duc et de M. de Saint Simon pour empêcher les conférences particulières et les sorties des membres du conseil, 452 et suiv ; marche du roi au lit de justice, 454 et suiv. ; dispositions de la salle où il se tient, 455 ; entrée de M. de Saint-Simon au lit de justice ; détails particuliers, 456 et suiv. ; étonnement et silence du parlement, 458 ; entrée du roi, 459 ; contenance du régent ; air majestueux et gracieux du roi, 459 ; effet que produit sur le parlement la présence de M. d’Argenson, garde des sceaux, 459 ; son premier discours ; lecture de ses lettres ; son second discours relatif à la cassation des arrêts du parlement ; effet qu’il produit sur cette compagnie, 460 ; lecture de la déclaration, présence d’esprit de Blaneménil, premier avocat général ; remontrance du premier président pleine de malice, 460, 451 ; le garde des sceaux prononce en jetant les yeux sur lui : le roi veut être obéi et obéi sur-le-champ, 463 ; troisième discours du garde des sceaux ; lecture de la déclaration concernant la réduction des bâtards au rang de pairs ; effet qu’elle produit sur le premier président, 463 ; joie incroyable de M. de Saint-Simon, 464 ; autre déclaration en faveur du comte de Toulouse ; mouvements divers qu’elle cause 465 ; M de Saint-Simon au nom de tous les pairs refuse d’opiner, comme étant parties intéressées et rend grâces au roi de la justice qu’il veut bien leur faire ; le garde des sceaux prononce l’arrêt de l’enregistrement ; M. le Duc demande la surintendance de l’éducation du roi ; M. le régent approuve et appuie cette demande, 466 ; M de Saint-Simon donne sa voix tout haut ; le garde des sceaux fait enregistrer et signer sous ses yeux les déclarations, 467 ; indifférence du roi pour M. du Maine, 468 ; M. de Saint-Simon triomphe de l’abattement du premier président, 469 ; sortie du roi du lit de justice, 469 ; heureux effet que produit ce lit de justice au dedans et au dehors du royaume, XVII, 28 et suiv.

LITURGIE MOSARARIQUE, détails sur ses différents rites encore en usage à Tolède, XIX, 208 et suiv.

LlVONIE (le prince palatin de), sa mort, XIV, 441.

LIVRY, premier maître d’hôtel du roi obtient 60 000 livres d’augmentation sur sa charge et la survivance de sa capitainerie de Livry pour son fils qui est marié à la fille du feu président ltobert ; parenté de ce président avec M. de Louvois ; son caractère, V, 267 ; Livry court risque de perdre sa charge et ne la conserve que par la fermeté de son beau frère M. de Beauvilliers, VIII, 141 ; il obtient pour son fils la survivance de sa charge et conserve un brevet de retenue de 450 000 livres qu’il avait dessus, XIV, 100 ; il meurt à 80 ans ; son caractère, XX, 34.

LOBINEAU, bénédictin, fait une histoire de Bretagne, dans laquelle M. de Soubise, coadjuteur de Strasbourg, fait insérer que les Rohan descendent d’un Conan Mériadec, prétendu roi de Bretagne dans les temps fabuleux ; comment, malgré sa résistance ouverte, Lobineau est forcé à cette complaisance, V, 295 et suiv.

LŒWENSTEIN (le comte de), frère