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ce, son esprit ; son avarice, son intem pérance, III, 209. LA VARENNE, portemanteau de Hen ri IV, sert ce prince dans ses plaisirs et dans ses affaires ; se retire à la Flèche vieux et fort riche ; une pie cause Sa mort ; anecdote à ce sujet, II, 66, et X, 221.

LA VAUGUYON ( M. de) se tue de deux coups de pistolet ; ses noms ; son portrait ; ses talents agréables ; sa liaison avec Mme de Beauvais, I, 111 ; il devient courtisan par sa protection et s’in sinue chez les ministres ; est fait ambassadeur, conseiller d’État, chevalier de l’ordre ; épouse la fille de Saint-Maigrin ; prend le nom de comte ; comment il devient pauvre ; il donne une première marque de folie chez Mme Pelot, 113 ; puis à M. de Courtenay qu’il attaque en duel, 113 ; tous les deux sont conduits à la Bastille par ordre du roi, et sortent de prison au bout de 7 à 8 mois, 114 ; La Vauguyon donne une autre preuve de dérangement d’esprit ; le roi lui permet de reparaître à la cour, 115, la mort de sa femme achève de lui tourner la tête, 116.

LA VÈRE (le marquis de), lieutenant-colonel et officier général, quitte le service d’Espagne ; pourquoi, XIII, 394.

LAVIENNE, baigneur à Paris, devient un des quatre valets de chambre du roi ; par quel moyen ; son caractère brutal et franc ; il découvre au roi que M. du Maine est la cause de la retraite de M. de Vaudemont ; qu’il a refusé d’attaquer, I, 275 ; suite de cette découverte, 276 ; portrait physique de Lavienne ; son caractère, II, 74 ; il meurt à 80 ans, VIII, 425.

LA VIEUVILLE meurt étant sur le point de se marier ; il laisse un grand héritage à Mme Senozan sa sœur, XI, 258.

LA VIEUVILLE, épouse en troisièmes noces la veuve de Breteuil, conseiller au parlement, XIII, 422.

LA VIEUVILLE (Mme de) est nommée dame d’atours de la future duchesse de Berry, VIII, 320 ; comment elle est reçue par le roi et les princesses ; sa naissance, 329 ; son premier état ; son mariage ; son caractère ; son mari, 329 ; premier nom des La Vieuville ; leur origine ; leur fortune, 330 ; Mme de La Vieuville meurt d’un cancer au sein qu’elle a caché jusqu’à deux jours avant sa mort, XIII, 436.

LA VIEUVILLE (le bailli de) est nommé à l’ambassade de Malte, X, 256 ; il meurt de l’opération de la pierre et est universellement regretté ; son caractère, XI, 234.

LAVOCAT, maître des requêtes, frère de Mme de Pomponne, riche et amoureux des plus grandes dames, en éprouve des tours horribles ; son extérieur ; sa mort, II, 373 et suiv.

LA VRILLIÈRE, fils de Châteauneuf, secrétaire d’État, se sert de la princesse d’Harcourt et du crédit de Mme de Maintenon pour obtenir la charge de son père aussitôt après sa mort et la main de Mlle de Mailly ; son extérieur, II, 410 ; colère de Mlle de Mailly de se voir mariée à un petit bourgeois, 411 ; leurs fiançailles ; leur mariage ; M. de La Vrillère reçoit du roi la charge de greffier de l’ordre, 425 ; il brigue la charge de surintendant des bâtiments, VI, 248 ; comment l’espoir qu’il a de l’obtenir est trompé, 250 ; la mort de Monseigneur lui présage un triste avenir, IX, 283 ; il se charge de proposer au roi un règlement qui rende le gouvernement de Blaye, appartenant à M. de Saint-Simon, indépendant du gouvernement de Guyenne, X, 322 ; dresse ce projet de règlement avec M. du Maine et le rapporte au roi qui l’approuve, 325 et suiv. ; il vend sa charge de greffier de l’ordre au président Lamoignon, XI, 17 ; est nommé secrétaire du conseil de régence, XIII, 164 ; son caractère, 164 ; il sollicite M. de Saint-Simon de demander pour lui au régent voix au conseil de régence, et l’obtient, 337 ; après la mort de la duchesse de Berry, il va mettre les scellés dans les maisons de cette princesse, XVII, 232 ; il présente au roi la députation des états de Languedoc, au préjudice de Maillebois, un des lieutenants généraux de cette province, 245 ; dépêche un courrier à Reims à M. de Mailly pour le prévenir des ordres qu’il va recevoir et l’exhorter à s’y soumettre, 337 ; comment il est dupe de l’abbé Dubois et du régent, 340 et suiv. ; excité par sa femme, il travaille secrètement à se faire déclarer duc et pair, XIX, 403 ; en parle au cardinal Dubois, puis à M. le duc d’Orléans, 383 ; est tourné en ridicule par le public pour cette prétention, 470 ; va trouver M. de Saint-Simon pour le prier de ne pas lui être contraire, 470 ; son indiscrétion ; son dépit ; ses menaces contre ceux qui s’opposent à son élévation, 471 ; com-