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révolution de 1688 il amène heureusement à Calais la reine d’Angleterre et le prince de Galles ; pour ce service signalé rentre dans les bonnes grâces du roi qui lui donne un logement à Versailles et Marly, 53 ; obtient l’ordre de la Jarretière ; est fait lieutenant général de l’armée qui passe en Irlande pour le service du roi Jacques ; à son retour est fait duc vérifié, 54 ; comment il vit à la cour jusqu’à la mort du roi ; tout ce qu’il fait pour se remettre en commerce sérieux et intime avec le roi, 55 ; son caractère extraordinaire ; l’ambition empoisonne toute sa vie ; il fut très-bon parent et très-secourable, 56 ; trait de folie envers Mme de Lauzun sa femme ; lui-même en fait l’aveu à Mme de Saint-Simon et lui en dit la cause, 57 et suiv. ; ses traits mordants pour tout le monde, les seuls Grammont exceptés, 59 ; sarcasme lancé à M. le duc d’Orléans au sujet de M. de Belsunce, évêque de Marseille, 60 ; comment il vit avec M. de Saint-Simon ; coup de langue qu’il lâche contre lui, 60, 61 ; dans une maladie grave, il confond d’étonnement le curé de Saint-Sulpice et le duc de La Force, et se moque des deux, 61, 62 ; dans une autre maladie, il se moque encore d’une manière plus plaisante de sa nièce et héritière Mme de Biron, 62, 63 ; sa robuste santé, son grand appétit, 63 ; scènes avec Mademoiselle ; ils se battent et se séparent pour ne plus se revoir ; son humeur triste et difficile ; sa manière de raconter sans suite, 64 ; sa conversation contrainte, 65 ; sa dernière maladie se déclare par un cancer dans la bouche, 65, 66 ; comment il se prépare à la mort ; ses dispositions testamentaires ; ses paroles à M. de Biron ; il est enterré aux Petits Augustins, 66, 67.

LAUZUN (le chevalier de), frère du duc de Lauzun qui lui donnait de quoi vivre et presque toujours mal avec lui, meurt dans l’obscurité ; ses qualités ; ses vices, VI, 146.

LAVAL (les trois maisons de) ; digression généalogique sur ces trois maisons qu’il ne faut pas confondre, IV, 134 et suiv.

LAVAL (la marquise de) meurt à 88 ans, laissant un bien prodigieux à son petit-fils, évêque de Metz ; son esprit ; son caractère, VIII, 416.

LAVAL (M. de), quoique ayant quitté le service, obtient une pension de 6000 livres ; pourquoi ; son attachement à M. et à Mme du Maine, XIV, 321 ; il prétend faussement descendre d’une duchesse d’Anjou reine de Naples et de Sicile, 321 ; son effronterie à ce sujet, 223 ; il drape à la mort du roi sur un fondement évidemment démontré faux ; autre imposture relative à la préséance de sa maison sur le chancelier de France, 329 ; sur quel fait étrange il l’appuie, 330 ; il est mis à la Bastille comme chef d’émeute, XVII, 192 ; interrogé sur les aveux faits par Mme du Maine, il entre en furie contre elle, 397 ; sort de la Bastille enragé contre elle, 373 ; épouse la sœur de Turménies, XVII, 464.

LAVAL (le comte de), maréchal de camp, épouse la sœur de l’abbé de Saint-Simon, XIX, 317 ; caractère de cette demoiselle, 317.

LAVAL (l’abbé de), élevé par M. de Fénelon et son grand vicaire, est nommé évêque par le crédit tout-puissant du P. Tellier ; son caractère ; cette nomination fait concevoir de grandes espérances pour le retour de M. de Cambrai ; l’abbé de Laval meurt peu de temps après avoir été sacré, X, 362.

LA VALLIÉRE (M. de) épouse une fille du duc de Noailles ; la princesse de Conti fait la noce en sa maison dans l’avenue de Versailles, II, 168 ; est fait prisonnier à la bataille d’Hochstedt ; reçoit la charge de commissaire général de la cavalerie, IV, 321 ; Mme de La Vallière est nommée dame du palais de Mme la duchesse de Bourgogne, V, 332 ; M. de La Vallière obtient un brevet de retenue de 150 000 livres sur son gouvernement de Bourbonnais, VII, 197 ; il perd peu à la mort de Monseigneur, et a tout à gagner auprès de la Dauphine ; caractère de sa femme, IX, 279 ; vend à M. de Châtillon sa charge de mestre de camp général de la cavalerie, XIII, 340 ; est fait duc et pair à la majorité du roi, XIX, 437.

LA VALLIÈRE (la marquise de), veuve du frère de la maîtresse du roi ; ancienne dame du palais de la reine ; son caractère ; elle est toujours recherchée ; et toujours aimée du roi ; sa mort, VI, 39.

LA VALLIÈRE (Mme de), meurt aux Carmélites de la rue Saint-Jacques, VIII, 352 ; sa pénitence de corps et d’esprit, cause de sa mort, 352.

LAVARDIN (M. de), lieutenant général en Bretagne, meurt à 55 ans de la goutte et de la gravelle ; son ambassade à Rome ; ses deux mariages ; sa corpulen-