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nommé maréchal général des camps et armées de France, 316 ; il quitte le titre de maréchal, reprend celui de vicomte de Turenne et signe tout court Turenne ou Henri de La Tour ; obtient de nouveaux priviléges pour la vicomté de Turenne, 316 ; obtient en outre du roi que sa maison conservera le monseigneur des secrétaires d’Etat, 317 ; marie le comte d’Auvergne, son neveu, à l’unique héritière du prince Hohenzollern ; lui fait accorder les survivances de colonel général de la cavalerie et de gouverneur de Limousin ; obtient pour son troisième neveu le cardinalat et la charge de grand aumônier, 319 ; au milieu de ses splendeurs, il éprouve quelques déplaisirs ; les honneurs qu’il reçut après sa mort n’eurent aucun rapport à sa naissance ; ils furent la récompense de ses vertus militaires, 319 ; à quel dessein le nom d’Auvergne fut ajouté au nom de La Tour du vivant des deux frères, le maréchal de Bouillon et le vicomte de Turenne ; prétentions du cardinal de Bouillon à cet égard, 320 ; on présente à ce cardinal un vieux cartulaire de l’église de Brioude qui fait descendre la maison de La Tour des anciens comtes d’Auvergne, cadets des ducs de Guyenne ; Baluze fait en même temps une généalogie de cette maison qui établit les mêmes preuves, 322 ; conduite artificieuse du cardinal pour tirer parti de ces deux ouvrages, 324 ; ses alarmes lorsqu’il voit que la fourberie va éclater, 325 ; après la condamnation de de Bar, fabricateur du cartulaire, il demande au chancelier et obtient la permission de faire imprimer l’Histoire de la maison d’Auvergne, 326 ; mariages de la maison de La Tour pour se fortifier au dehors, XVIII, 395 et suiv.

LA TOUR (le P. de), oratorien ; son extérieur ; ses qualités ; ses sermons et ses directions le rendent célèbre ; il est haï des jésuites et de Saint-Sulpice ; de Venu confesseur de Mme de Caylus, il lui fait changer de conduite, IV, 416 ; éloge que fait le roi du P. de La Tour, 418 ; soins que ce père se donne pour empêcher Pontchartrain fils d’abandonner les affaires, après la mort de sa femme, détails à ce sujet, VI, 291 et suiv.

LA TOUR-MURAT, branche de la maison de La Tour-Bouillon que celle-ci ne voulut jamais reconnaître, parce qu’elle était demeurée pauvre ; preuves généalogiques de cette alliance, X, 400 et suiv. Le comte de La Tour épouse la fille de Sainctot, introducteur des ambassadeurs, 402.

LA TRÉMOILLE (maison de), sa prétention sur Naples ; digression à ce sujet, VI, 131 et suiv.

LA TRÉMOILLE (la duchesse de), meurt fort jeune et fort jolie ; sa naissance, XV, 27.

LA TRÉMOILLE (M. de), marie son fils unique à Mlle de La Fayette, petite fille de la célèbre Mme de La Fayette ; grand mariage fait par les La Trémoille en 1648 ; avantages qu’ils en retirent, V, 451 ; il profite de la colère que Madame témoigne du mariage de son frère, le prince de Talmont, pour obtenir du roi le tabouret pour sa belle-sœur, VI, 142 ; comment il apprend au roi le passage de l’Escaut par les ennemis, VIII ; il meurt à 54 ans ; son peu d’esprit ; son caractère ; sa droiture ; sa politesse, VII, 207.

LA TRÉMOILLE (la duchesse de), fille unique du duc de Créqui, meurt à 50 ans ; son extérieur, son caractère, VI, 73 ; elle avait manqué épouser le duc d’York depuis Jacques II ; pourquoi elle ne peut épouser le fils du maréchal de Créqui son oncle, 73.

LA TRÉMOILLE (l’abbé de), frère de la princesse des Ursins, est fait cardinal, V, 25 ; son extérieur ; sa débauche ; son genre d’esprit, 29 ; il va à Rome où il est fait auditeur pour la France ; se brouille avec sa sœur Mme des Ursins, 29 ; prend parti contre elle pour le cardinal de Bouillon ; s’enfuit à Naples de peur d’être arrêté, 30 ; se raccommode avec sa sœur ; revient à Rome ; y vit dans le dernier mépris ; comment il devient cardinal, 31 ; sa promotion, V, 113 ; il reçoit la permission du roi de porter le collier de l’ordre, VI, 422 ; est nommé abbé de Saint-Étienne de Caen, VIII, 414 ; puis archevêque de Cambrai, XV, 303 ; meurt à peu près banqueroutier, malgré ses pensions et ses riches bénéfices ; nouveaux détails sur son caractère, XVII, 389.

LAUBANIE, passe le Rhin dans de petits bateaux et emporte la ville de Neubourg l’épée à la main, IV, 24 ; obtient le gouvernement de Landau, 202 ; défend cette place avec courage ; capitule après y avoir perdu les deux yeux, 374 ; obtient du roi une pension de 36 000 livres, 374 ; meurt peu de temps après, V, 196.

LAULLEZ, major des gardes du corps