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roi et de les faire remettre aux créan ciers de cette princesse ; son bonheur au jeu ; il y gagne un bien immense ; se fait beaucoup d’amis par ses bons procédés ; s’attache à Monsieur ; est de toutes les parties, de toutes les fêtes de la cour, II, 385 ; sa familiarité avec les filles du roi ; il se rend maître des modes, des fêtes, des goûts ; entre dans tous les secrets de galanterie ; son commerce sûr, 386 ; est ménagé par ceux qui sont le moins en rapport avec lui, 387 ; sa mort ; ce qu’il laisse de fortune, VI, 179.

LANGLÉE (l’abbé de), singulier ecclésiastique ; meurt fort peu riche, XV, 139.

LANGUET (l’abbé), aumônier de Mme la duchesse de Bourgogne ; obtient une petite abbaye, VII, 341 ; est nommé évêque de Soissons ; il fait parler de son zèle pour la constitution, XII, 453 ; sa plaisante exclamation en apprenant que M. de Mailly est nommé cardinal ; ce qu’il était avant d’être évêque de Soissons, XVII, 333 ; ses écrits fameux sur la constitution étaient de Tourneli, docteur de Sorbonne, 334 ; il vise au chapeau de cardinal, 335 ; ses infidélités dans les écrits qui sont de lui ; il est transféré à l’archevêché de Sens ; son mandement contre l’évêque d’Auxerre est convaincu de faux, 335 et suiv.

LANGUET, curé de Saint-Sulpice, refuse de donner les sacrements à Mme la duchesse de Berry dangereusement malade, si Rion et Mme de Mouchy ne sont auparavant renvoyés du Luxembourg ; son entretien avec M. le duc d’Orléans à ce sujet ; le cardinal de Noailles approuve hautement sa conduite, XVII, 178 ; il reste pendant quatre jours près de la porte de la chambre de la malade pour empêcher qu’on ne lui donne clandestinement les sacrements, 181.

LANJAMET, ancien lieutenant aux gardes, publie son mariage fait depuis trois ans en secret avec la fille d’un procureur de Paris ; caractère de ces deux époux, VI, 264 ; Lanjamet reçoit un jour un affront aux états de Bretagne ; à quelle occasion, 265 ; sa femme brouille la famille de M. le Grand et s’en fait chasser, 265.

LANOUE, frère de Teligny, espèce de chevalier d’industrie, épouse la veuve Chevry ; son caractère, le mariage reste secret pendant quatre ans ; bruit qu’en fait la déclaration dans la maison de Mme Chevry, qui devient déserte ; mort de Mme La Noue ; son mari ne profite de rien, XVIII, 467.

LANQUES (le marquis de), de la maison de Choiseul, devient amoureux de la nièce de Saintrailles, fille sage et fort jolie ; blessé à la guerre, il revient mourant à Paris, se fait porter à Saint-Sulpice et l’épouse ; la demoiselle meurt deux jours après, XI, 24.

LANTI (le duc de), est nommé chevalier de l’ordre, I, 300 ; sa basse origine, 300.

LANTI (la duchesse de), meurt à Paris d’un cancer ; sa famille, II, 222.

LANTI, neveu de la princesse des Ursins, obtient la permission du roi d’Espagne d’accompagner sa tante dans sa disgrâce, XII, 7 ; est envoyé par elle à Versailles, chargé de lettres ; voit le roi dans son cabinet, 8 ; reçoit défense de retourner en Espagne ; son embarras, 36.

LANTI (la princesse de), est nommée dame du palais de la reine d’Espagne, XI, 256.

LAPARA, ingénieur et brigadier, est fait maréchal de camp et reçoit 12000 livres pour avoir conduit le siége de Barcelone où il a été blessé, II, 8 ; est envoyé par le roi au siége de Verue pour en accélérer les travaux ; il persuade à M. de Vendôme de couper la communication de la place avec le camp retranché des ennemis, V, 7 ; va commander en chef au siége de la Mirandole ; force cette place à se rendre, 18 ; est tué au siége de Barcelone, V, 166.

LA PARISIÉRE (l’abbé de), est nommé évêque de Nîmes, VIII, 411 ; après avoir trompé tous les ennemis de la constitution Unigenitus par son zèle hypocrite, il envoie au P. Tellier un mémoire contre eux ; accepte en chaire la constitution ; consulte les évêques et les universités d’Espagne, de Portugal et d’Italie ; meurt banqueroutier et abhorré dans son diocèse, XI, 450 et suiv. ; sa disgrâce et son rappel ; sa mort, XV, 140.

LA PÉROUSE, envoyé du roi de Sicile à Londres, lie une négociation directe avec l’empereur ; le mariage d’une archiduchesse avec le prince de Piémont en est un des points, XV, 201 ; Penterrieder, ambassadeur de l’empereur à Londres, lui fait connaître que Sa Majesté Impériale veut avoir de gré ou de force la Sicile, et que la Sardaigne servira de dédommagement au roi son maître, 201 ; il conseille au roi de Sicile de ne pas compter sur les