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vient peu à peu lieutenant général, 171 ; et la traite à coups de bâton ; elle se plaint au roi à qui elle fait confidence de son mariage ; comment elle est enfin délivrée de Saint-Ruth ; sa beauté, son esprit ; le cardinal de Retz épris d’elle avait conçu le projet, quoique prêtre et évêque sacré, de l’épouser du vivant même de son mari, 171.

LA MEILLERAYE (le duc de), embarrasse à l’excès M. du Maine par ses questions sur M. le comte de Toulouse, VIII, 158 ; se range du parti de d’Antin dans son procès de duché-pairie, IX, 63.

LA MEILLERAYE (le duc de), fils unique du duc de Mazarin, épouse à 15 ans Mlle de Luxembourg, XIII, 337.

LA MIRANDOLE (le duc de), fils du premier lit de Mme de Cellamare, est fait grand d’Espagne et grand maître de la maison du roi, XIII, 259 ; historique sur sa maison, XVIII, 393 ; son caractère, 393, 394.

LA MIRANDOLE (Mme de), est noyée dans son oratoire par une inondation subite dans son hôtel à Madrid, XX, 25.

LAMOIGNON (le premier président), son extérieur, ses talents ; comment de maître des requêtes il devient premier président ; sa table ; pourquoi il recherche les savants, V, 57 ; est chargé par le roi et par la reine mère de rechercher la conduite passée de Fargues ; le décrète sourdement pour crime de meurtre ; le fait condamner à mort ; la confiscation des biens de Fargues lui est donnée pour récompense, 60 ; extrait du Journal d’Olivier d’Ormesson, relatif à l’affaire de Fargues et qui justifie complétement Lamoignon des faits incriminés par Saint-Simon, V, 434.

LAMOIGNON, président à mortier, fils aîné du premier président, meurt en 1709, VII, 338 ; son caractère ; son fils et son petit-fils, 339.

LAMOIGNON (Mme de), femme du premier président, meurt en 1705 ; sa famille, V, 57 ; fortune considérable qu’elle laisse après elle, 61.

LAMONCLAVA Boccanegra y Portocarrero (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 454.

LA MOTHE (la maréchale de), meurt en 1709 ; sa généalogie ; sa fortune singulière, VII, 33 ; belles actions du maréchal de La Mothe son mari ; à quel âge elle devient veuve, 33 ; comment elle devint gouvernante de Monseigneur et se conduisit dans cette charge ; elle meurt à 85 ans, laissant de grands biens, après avoir grandement marié ses trois filles, 34.

LA MOTHE (le comte de), appuie librement l’avis de l’électeur de Bavière de rester à Gand et de garder le grand Escaut, à quoi le maréchal de Villeroy s’oppose fortement, V, 177 ; est chargé d’aller couper un convoi venant d’Ostende, VI, 413 ; son caractère, son opiniâtreté ; il attaque imprudemment le poste de Winendal, puis le convoi ; est battu et sa troupe dissipée ; la protection que lui avait valu cette commission par vient à le faire paraître au roi plus malheureux qu’ignorant, 414, est chargé de la défense de Gand, VII, 29 ; se laisse tromper par un capitaine suisse, et capitule au bout de trois jours de tranchée ouverte ; est exilé, 30 ; obtient enfin la permission de venir saluer le roi à Fontainebleau ; reparaît à la cour et dans le monde en liberté, X, 444 ; reçoit la grandesse d’Espagne ; meurt à 85 ans, XIX, 324.

LA MOTHE (le fils aîné du comte de), épouse Mlle de La Roche-Corbon, XI, 110.

LA MOTHE-HOUDANCOURT (Mlle de). Note rapportant divers passages des Mémoires contemporains, VIII, 447.

LANDI (l’abbé), est envoyé à Paris par le duc de Parme comme chargé d’affaires ; son caractère, XIV, 229 ; XVIII, 240.

LANGALLERIE, lieutenant général, passe au service de l’empereur ; pourquoi, V, 156 ; le roi lui fait faire son procès ; il est pendu en effigie, 157 ; comment il sert le prince Eugène avant et pendant la bataille de Turin, 236 ; se met au service du czar, puis se retire à Amsterdam où il se fait protestant ; se joint à un soi-disant comte de Linange ; tous deux veulent établir une nouvelle religion et une nouvelle république ; l’empereur les fait arrêter et mettre à mort, XIII, 448.

LANGEAIS (Mme de), sœur du feu maréchal de Navailles, meurt à 89 ans au Luxembourg, XIV, 165.

LANGERON, lieutenant général des ar mées navales, meurt à Sceaux d’apoplexie, IX, 311.

LANGLÉE, fils d’une femme de chambre de la reine mère, est chargé de dresser un état des dettes de Mme la Duchesse, de toucher les payements du