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ciers et 400 soldats, V, 18 ; il vient à Paris avec le caractère d’ambassadeur de l’empereur, XIV, 192 ; prétend avoir découvert que le régent commence à changer de langage et ne lui parle plus avec la franchise et la vivacité qu’il lui a montrées, XVI, 124 ; est scandalisé du peu de joie que la cour fait paraître à la nouvelle de la conclusion de la paix entre l’empereur et le Turc, 223 ; fait une entrée magnifique ; se fait fort estimer par sa conduite, XVII, 52 ; est rappelé pour aller exercer la charge de grand maître de la princesse électorale de Saxe, 291.

KŒNIGSMARK (le comte de), donne de l’ombrage au duc d’Hanovre ; il est arrêté et jeté dans un four chaud : la duchesse d’Hanovre est renvoyée à son père, I, 242 ; XV, 157.

KURAKIN (le prince), ambassadeur de Russie en France, avertit le régent que le czar Pierre va venir voir le roi, XIV, 420 ; sa naissance ; son extérieur ; son caractère ; son alliance avec le czar, 421 ; son ambassade à Rome ; quel en avait été le motif, 423 ; quel en fut le résultat, 423 ; conférences avec Bentivoglio pendant le voyage du czar à Paris, XV, 11.


L.


LABAUME, fils du maréchal Tallard, porte au roi la nouvelle de la victoire de Spire, IV, 201 ; est fait brigadier, 202 ; est blessé à la bataille d’Hochstedt et meurt de ses blessures, 312.

LA BLINIÈRE, ancien avocat, est nommé secrétaire du conseil des finances, XIII, 149.

LA BOURDONNAIE, gendre du conseiller d’État Ribeire, succède à la place de son beau-père, X, 262.

LA BRETANCHE, brigadier, est tué au combat d’Audenarde, VI, 318, 319.

LA BRETONNIÈRE, maréchal de camp, est tué à la bataille de Turin, V, 248.

LABRIFFÉ, maître des requêtes, perd sa brillante réputation en devenant procureur général ; il faiblit devant l’autorité du premier président et donne des conclusions favorables à M. de Luxembourg dans son procès de préséance, I, 146 ; son embarras lorsque M. de Chaulnes lui présente le premier factum des opposants à M. de Luxembourg, 147 ; sa mort ; quelle en fut la cause, lI, 427.

LA BRUE, évêque de Mirepoix ; quel ; sa mort, XVIII, 51.

LA CARTE, gentilhomme du Poitou fort pauvre et devenu premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, épouse, par le crédit et l’argent de ce prince, la fille du duc de La Ferté dont il prend les armes et le nom, avec le titre de marquis, II, 168.

LA CHAISE (le P.), confesseur du roi ; sa conduite dans l’affaire de l’abbé régulier de la Trappe, 204 et suiv. ; sa dispute avec le roi à ce sujet, 206 ; instruit des calomnies répandues contre Mgr le duc de Bourgogne, il montre au roi la lettre que le P. Martineau, confesseur de ce prince, lui a écrite de l’armée de Flandre et la fait voir à plusieurs personnes, VI, 403 ; sa mort ; son origine ; combien de temps il fut confesseur du roi ; ses maladies de politique à la fête de Pâques ; son esprit ; son caractère juste, sage et modéré, VII, 45 ; sa reconnaissance pour les Villeroy ; son désintéressement ; ses bons choix pour l’épiscopat et les grandes places ; il favorisa toujours l’archevêque de Cambrai et fut toujours ami du cardinal de Bouillon ; eut toujours sur sa table le Nouveau Testament du P. Quesnel, 46 ; son indépendance de Mme de Maintenon ; il voulut plusieurs fois et inutilement se retirer, 47 ; sa lettre au roi avant de mourir ; éloge que fait le roi du P. La Chaise ; services que rendit ce confesseur, 48 ; anecdote à son sujet racontée par Maréchal, chirurgien du roi, 49.

LA CHAISE (Mme de), nièce du P. La Chaise, est nommée par le roi pour aller à Marly ; joie de son oncle, V, 260.

LA CHAISE, capitaine de la porte, frère du P. La Chaise ; sa haute taille ; son honnêteté ; sa mort ; munificence du roi envers son fils et son neveu, II, 42.

LA CHAISE, fils du précédent et capitaine des gardes de la porte, meurt chez lui en Lyonnais, XX, 34.

LA CHAPELLE, un des premiers commis de la marine, est chassé par Pontchartrain et reçoit ordre de se retirer lui et sa femme à Paris, V, 19 : tout ce qu’il y a de considérable à Versailles en hommes et en femmes court chez ces exilés, 19, 20 ; il est nommé secrétaire au conseil de marine, XIII, 153.

LA CHATRE (l’abbé de), est reconnu pour l’auteur des calomnies qui ont fait révoquer la nomination de l’abbé Cau-