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de Modène, auparavant cardinal, II, 274 ; revient en France longtemps après ; est logée au Luxembourg ; reçoit la visite du roi ; la lui rend ; se donne de grands airs, mais voit peu de monde distingué, XVIII, 69 et suiv.

HARCOURT (le comte d’), est fait grand écuyer au préjudice du duc Claude de Saint-Simon ; est appelé en duel par lui, I, 69 ; veut profiter de l’embarras de la cour et du désordre de l’État pour se rendre maître de l’Alsace et de Brisach ; obtient le gouvernement d’Anjou, 74.

HARCOURT (le prince d’), obtient après dix-sept ans d’absence la permission d’être présenté an roi ; sa vie d’aventurier ; ses escroqueries, ses débauches, IV, 52 ; il ne peut obtenir d’aller à Marly et se retire en Lorraine, 53 ; meurt à Montjeu chez sa belle-fille, XVII, 132.

HARCOURT (la princesse d’), prétend le pas sur la duchesse de Rohan et le prend de force ; détails à ce sujet, II, 238 ; est obligée par le roi à lui faire des excuses ; comment elle s’en acquitte, 245 ; essaye inutilement d’obtenir pour son mari la grâce d’aller à Marly ; son portrait ; ses vices, IV, 53 ; incommodité à laquelle elle est sujette en sortant de table ; son avidité ; sa mauvaise foi au jeu ; sa dévotion, 54 ; tour que lui joue la maréchale de Villeroy, 55 ; espiègleries que lui font Mgr le duc et Mme la duchesse de Bourgogne, 56 ; est malmenée par M. le Grand, boude, demande pardon d’avoir boudé, 57 ; est laissée sur le pont Neuf par ses gens qu’elle ne paye point ; est battue par une femme de chambre, 57 ; est crainte et ménagée, à cause de la faveur dont elle jouit au près de Mme de Maintenon, 58 ; elle marie son fils à une demoiselle de Montjeu ; portrait de cette demoiselle ; ce qu’était son père, V, 2 et suiv. ; brouillerie du duc de Lorraine avec la princesse d’Harcourt à l’occasion de ce mariage ; lettre de la belle-fille qui transporte de fureur la belle-mère et la rend la risée de la cour, 3 ; le fils et la belle fille secouent le joug de la belle-mère, 4 ; la princesse meurt presque subitement à Clermont, XII, 51.

HARCOURT (le marquis d’), est nommé chef de l’expédition tentée en Angleterre pour le rétablissement du roi Jacques II ; comment cette entreprise échoue, I, 316 ; conduite du marquis dans son ambassade en Espagne, II, 404 ; il s’éloigne de Madrid ; reçoit la permission de revenir, 405 ; sur un ordre du roi, il part pour Bayonne avec le projet de prendre les places de la frontière ; son ambition de devenir duc guide toute sa conduite, III, 18 ; il annonce le premier au ministre Barbezieux les dispositions du testament de Charles II, 21 ; sa surprise, 31 ; comment il sait profiter du temps et de la protection de Mme de Maintenon, 31 ; est déclaré duc héréditaire et nommé ambassadeur en Espagne, 38 ; retourne à Madrid où il est reçu avec joie ; prend place à la junte à la gauche de la reine, 51 ; vient au-devant du roi à Bayonne, 71 ; l’accompagne à Madrid, 72 ; se lie intimement avec le cardinal Portocarrero, 87 ; tombe malade, 128 ; approuve la conduite de Louville dans l’affaire du duc de Monteléon, et dépêche un courrier en France qui rapporte le service important rendu par Louville, 133 ; revient en France et entretient longtemps le roi et Mme de Maintenon, 337 ; sa position à Versailles ; efforts de Mme de Maintenon pour le pousser au ministère, 348 et suiv. ; sa position à Madrid, 349 ; embarras où il se trouve au sujet du voyage du roi d’Espagne en Italie, 349 ; son caractère ; ses manières ; son esprit, 350 ; son égoïsme, sa probité équivoque ; quoique peu instruit des affaires d’Espagne, il persuade au roi tout ce qu’il veut, 351 ; est admis dans un conseil où l’on doit délibérer sur le voyage du roi d’Espagne en Italie, 352 ; y soutient l’avis contraire, 355 ; dissuade le roi de faire des maréchaux de France, pourquoi ; réponse que lui fait M. d’Huxelles à qui il se vante d’en avoir détourné le roi, 355 ; événement fortuit qui empêche cette nomination, 356 ; ses efforts pour entrer au conseil, 357 ; il s’en ferme lui-même la porte par sa maladresse, 358 ; lui et Mme de Maintenon essayent inutilement de faire naitre de nouveaux prétextes d’entretien avec le roi, 358 ; refuse le commandement de l’armée d’Italie, 379 ; et l’ordre de la Toison qu’il fait passer à son frère, 402 ; est fait maréchal de France, IV, 79 ; son adresse à se concilier l’estime et les vœux publics par des dehors de simplicité, 100 ; sa hauteur, son avarice, 100 ; dans la crainte de dégoûter le roi, il quitte le tabac, 101 ; est nommé capitaine des gardes, 107 ; il se lie étroitement, quoique de Paris à Madrid, avec la princesse des Ursins ; dans quel but, 173 ;