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d’œil il fait gagner la bataille de Parme, V, 93 ; y reçoit une blessure dont il meurt quelque temps après, 93 ; repousse trois fois les ennemis à la bataille de Turin, V, 237 ; y est fait prisonnier par la lâcheté d’un brigadier, 241 ; envoie au fils de Chamillart disgracié sa charge du régiment de la Vieille-Marine, sans aucune stipulation, VII, 261 ; il obtient le gouvernement du Roussillon, XVII, 285.

GUERRA (don Domingo), confesseur de la reine d’Espagne ; son peu de mérite, il devient abbé de Saint-Ildephonse et évêque in partibus, XIX, 28.

GUERRA (don Michel), conseiller d’État d’Espagne ; sa capacité ; son mérite ; son emploi à Milan ; son caractère ; XIX, 35 ; son extérieur ; singulière in commodité à laquelle il est sujet, 36 ; ce qu’il pense du gouvernement d’Espagne et de la politique du cardinal Dubois, 36.

GUESCLIN (Mme du), chanoinesse, sur le point d’être assassinée par un laquais, a le courage de lui arracher son épée et la charité de lui dire de se sauver, XV, 153.

GUET (l’abbé du) ou DUGUET, s’éprend pour Mlle Rose, célèbre béate, III, 78 ; la conduit à la Trappe, 78 ; ses connaissances ; son éloquente simplicité ; sa complaisance, sa vénération pour Mlle Rose, 79 ; son Institution d’un prince, éloge de cet ouvrage, 81.

GUETEM, violon de l’électeur de Bavière, devenu colonel dans les troupes de Hollande, fait le pari d’enlever quelqu’un de marque entre Paris et Versailles ; comment il s’y prend pour exécuter son projet ; il enlève Beringhen premier écuyer du roi, V, 373 et suiv. ; devient ensuite son prisonnier, 375 ; est amené à Paris ; est présenté au roi ; comment il est traité par Beringhen et renvoyé à Reims, 385.

GUICHE (le duc de), beau-frère du vice-amiral d’Estrées ; obtient une confiscation de 20 000 livres de rentes sur les biens des Hollandais en Poitou, IV, 61 ; par le crédit de sa femme et celui de Mme de Maintenon, il obtient du roi charge de colonel du régiment des gardes qui est ôtée au maréchal de Boufflers, IV, 369 ; à la tête du régiment des gardes il se défend durant quatre heures à la bataille de Ramillies, V, 174 ; obtient la survivance des gouvernements de la basse Normandie, Béarn, Bigorre, Bayonne et Saint-Jean Pied-de-Port, X, 164 ; est nommé président du conseil de guerre ; son ignorance ; son caractère souple, XIII, 150 ; comment il est admis au conseil de régence, sans l’avoir demandé ; détails plaisants à ce sujet, XVII, 342 et suiv.

GUICHE (la duchesse de), travaille au près de Mme de Maintenon et réussit à faire obtenir à son mari la charge de colonel du régiment des gardes qui est ôtée au maréchal de Boufflers ; esprit et caractère de cette dame ; par quoi elle plaît à Mme de Maintenon ; sa dévotion s’accommode avec la plus haute ambition, IV, 368 et suiv.

GUILLAUME, roi d’Angleterre entre prend de pourvoir à la vaste succession de la monarchie espagnole ; ses vues politiques, II, 402 ; son plan ; il le fait accepter par le roi de France, 403 ; ordonne à l’ambassadeur d’Espagne de sortir d’Angleterre ; pourquoi, 404 ; engage les Hollandais à reconnaître le roi d’Espagne ; le reconnaît aussi lui-même, III, 154 ; apprend en Hollande la nouvelle de la mort du roi Jacques II, et la reconnaissance faite par Louis XIV du prince de Galles pour roi d’Angleterre ; envoie aussitôt l’ordre de faire partir sur-le-champ l’envoyé français Poussin ; signe bientôt après le traité de la grande alliance contre la France et l’Espagne, 331, 332 ; son état d’épuisement ; il consulte Fagon, sous le nom d’un curé ; ses derniers moments ; sa tranquillité ; sa présence d’esprit, 395 ; sa mort, 397 ; il est très-regretté de l’Angleterre et des Provinces-Unies ; le traité de la grande alliance n’en subsiste pas moins ; le prince de Conti, M. d’Isenghien et plusieurs seigneurs français se présentent comme créanciers ou héritiers de sa succession, 398.

GUILLAUME-JOSEPH, électeur palatin, meurt à Dusseldorf, sans enfants ; sa famille, son frère Charles-Philippe, gouverneur du Tyrol, lui succède, XIII, 439.

GUISCARD, maréchal de camp, est nommé gouverneur de Namur et de son comté, I, 15 ; comment il gagne le cœur et la confiance de tout son gouvernement, 15 ; signe avec le maréchal de Boufflers la capitulation de Namur, 278 ; puis celle du château ; comment il en sort, 279 ; est dépêché au roi ; est déclaré chevalier de l’ordre, 281 ; après la bataille de Ramillies, il partage la dis-