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marchands anglais à Cadix et dans les autres ports d’Espagne de se tenir sur leurs gardes, 85 ; sa partialité et celle de ses ministres pour l’empereur ; il envoie des ordres précis au colonel Stanhope d’assurer Albéroni qu’il a soutenu les intérêts de l’Espagne comme les siens propres, 96 ; motif qu’allèguent ses ministres pour justifier l’armement de l’escadre prête à mettre à la voile, 97 ; pourquoi le roi Georges témoigne un désir ardent d’éviter toute rupture avec l’Espagne, 168 ; il lui déclare la guerre, XVII, 121 ; fait la paix avec la Suède, 248 ; comment et pourquoi il se raccommode avec son fils, le prince de Galles, 476 ; fait prier le régent de ne lui envoyer aucun ambassadeur pour le complimenter à ce sujet, 478.

GEORGES (le prince), de Danemark, mari de la reine Anne d’Angleterre, meurt sans laisser d’enfants ; peu de figure qu’il fit toute sa vie, même en Angleterre où il la passa presque tout entière, VII, 36.

GERVAISE (D. François), carme, est choisi par M. de la Trappe, sur la recommandation de M. de Meaux, pour abbé régulier de sa maison ; ses talents ; son éloquence, II, 200 ; il devient jaloux de M. de la Trappe, le met dans sa dépendance, le traite avec hauteur et change autant qu’il peut l’ordre qu’il a établi dans sa maison, 220 ; il est surpris dans une mauvaise action, amené devant M. de la Trappe et forcé de donner sa démission ; lettre de reproches que lui écrit le P. La Chaise de la part du roi, 203 ; il se rend à Fontainebleau, voit le P. La Chaise, plaide lui-même contre sa démission et change entièrement les dispositions du P. La Chaise, 205 ; découverte d’une lettre de lui à une religieuse qui dévoile toute sa turpitude, 208 ; détails à ce sujet, 209 ; il quitte la Trappe ; il lui est défendu par une lettre de cachet d’en approcher plus près de trente lieues et de Paris plus de vingt, 210.

GESVRES (le marquis de), faisant le connaisseur en tableaux, commet une lourde bêtise qui le couvre de honte, II, 224 ; il épouse Mlle Mascrani prodigieusement riche, fille d’un maître des requêtes, VII, 198.

GESVRES (la marquise de), demande que son mariage soit cassé pour impuissance de son mari ; détails plaisants sur ce procès ; les deux époux sont visités, X, 199 ; elle demande un désistement et entre en accommodement, XI, 250 et suiv. ; sa mort, XV, 27.

GESVRES (le duc de), est assigné et mis en cause, afin que le premier président Harlay son parent soit récusé dans le procès du droit de préséance intenté par M. de Luxembourg contre seize ducs et pairs, l, 325 ; il exclut tous les présidents à mortier hors un seul et deux avocats généraux, 326 ; sa conduite déloyale et perfide envers M. le duc de Saint-Simon à l’occasion de la cérémonie de l’hommage-lige de M. de Lorraine, Il, 347 et suiv. ; sa dureté pour sa femme et ses enfants, 352 ; son faste ; ses prodigalités, 353 ; il apostrophe en pleine compagnie M. le maréchal de Villeroy et lui rappelle que son grand-père était un vendeur de marée et le sien un porte-balle ; bruit que fait cette sortie, 354 ; se remarie à 80 ans à Mlle de La Chenelaye pour faire pièce à son fils ; aventure qui lui arrive la première nuit de ses noces, IV, 77 ; sa femme parvient à le raccommoder avec son fils et ses autres enfants, 77 ; sa mort, 383.

GESVRES (la duchesse de), meurt séparée de son mari ; sa famille ; son portrait ; son caractère ; à une collation à Trianon elle fait taire les princesses et leurs favorites qui se moquaient d’elle, et les force à lui demander excuse, IV, 50.

GESVRES (l’abbé de), devient tout à coup archevêque de Bourges ; comment ; il aspire au cardinalat, se lie avec M. de Torcy, VI, 76 ; ses liaisons avec la cour de Rome ; ses tentatives inutiles pour avoir le chapeau par le moyen du roi d’Angleterre ; il l’obtient par celui de Stanislas roi de Pologne ; détails à ce sujet, 76 ; mais il ne jouit de cet honneur que bien longtemps après, 78 ; il obtient encore le chapeau par le moyen de l’électeur de Saxe remonté sur le trône de Pologne, XI, 452 ; XVII, 315 et suiv. ; comment il jouit de cet honneur, 317 ; il se défait de son archevêché en faveur de l’abbé de Roye ; pourquoi il le préfère à tout autre, 317 ; il va se plaindre à M. le duc d’Orléans de la manière dont le cardinal Dubois l’a éconduit ; réponse qu’il en reçoit, XX, 15.

GILBERT DE VOISINS, maître des requêtes du conseil des finances, achète de Chauvelin la charge d’avocat général, XVII, 58 ; s’acquiert une grande réputation, 58.

GIOVENAZZO (le duc de), père de Cel-