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de tous les officiers généraux pour le prince Eugène, 321 ; il escorte avec son armée un convoi immense qu’il conduit avec beaucoup de peine à l’armée de Marlborough, 375 ; il fait le siége de Lille, 380 ; est blessé à l’attaque du chemin couvert, 411 ; s’approche près de l’Escaut pour en favoriser le passage, s’en retourne à son siége, VII, 9 ; Honneurs qu’il rend et fait rendre au maréchal de Boufflers, après la capitulation de la citadelle de Lille, 19 ; au nombre des otages qu’il retient à Lille il demande Maillebois, fils aîné du ministre Desmarets ; lui permet d’aller à la cour voir son père et d’y passer quelques jours, 20 ; investit Gand, 20 ; le prend par capitulation, 31 ; ainsi que Bruges et le fort de Plassendal ; se rend à la Haye avec le duc de Marlborough ; va à Vienne, 31 ; gagne avec le duc de Marlborough la bataille de Malplaquet ; détails sur cette journée, 373 et suiv. ; ce qu’il perd à la mort de l’empereur Joseph, IX, 182 ; mécontentement de son successeur contre lui, 182 ; il entreprend avec le duc de Marlborough d’aller assiéger Bouchain ; passe l’Escaut, 438 ; se rend à Insprück pour y saluer le nouvel empereur ; froid accueil qu’il en reçoit ; quelle en est la cause, X, 25 ; la paix faite il vit à Vienne de dégoûts ; retourne en Hollande pour y mettre des obstacles à la paix ; passe en Angleterre où il ne recueille que de la honte et du mépris, 26, il envoie un parti de 2000 chevaux faire des courses en Champagne ; désordres et dégâts qu’ils y font ; assiége le Quesnoy qui capitule, 212 ; puis Landrecies, commet une lourde faute en s’éloignant de Marchienne, 213 ; lève le siége de Landrecies, 214 ; se rend à Rastadt pour traiter de la paix avec le maréchal de Villars, XI, 20 ; remporte une victoire complète sur les Turcs près de Salankemen, XIV, 30 ; il fait la conquête de Temesswar en Hongrie, 267 ; remporte une victoire sur les Turcs à Belgrade, XV, 62, 63 ; il se forme contre lui une cabale puissante qui est bientôt dissipée, XVII, 290.

ÉVÊQUES DE FRANCE ; défense qui leur était faite depuis la Ligue de correspondre directement avec le pape ; combien Louis XIV était jaloux de ce point, XVII, 327.

ÉVÉQUES D’ESPAGNE, lèvent des troupes à leurs dépens pour le roi Philippe V, et lui donnent des sommes considérables ; envoient des prédicateurs dans leurs diocèses pour affermir les peuples dans leur zèle et leur fidélité, V, 190.

ÉVOCATIONS ; enregistrement ; droit de remontrances, V, 441.

ÉVRARD, chef d’escadre, est tué au combat de Malaga, IV, 329.

ÉVREUX (le comte d’) achète de son oncle, le comte d’Auvergne, la charge de colonel général de la cavalerie ; l’amitié du comte de Toulouse fait sa fortune, IV, 103 ; n’ayant ni de quoi payer sa charge ni de quoi vivre, il se mésallie en épousant la fille de Crosat, petit commis, puis caissier du clergé et enfin banquier, V, 377 ; à la mort de son oncle, il n’a ni son logement à Versailles mi le gouvernement du Limousin ; son ressentiment contre MM. de Villars et Berwick, VI, 130 ; il prête serment de colonel général de la cavalerie et paye en argent blanc les valets de la chambre, ce qui cause un grand vacarme ; pourquoi, 151 ; s’attache à M. de Vendôme, comptant par son secours sur une fortune rapide, 346 ; publie une lettre apologétique de la conduite de ce prince au combat d’Audenarde, et injurieuse pour M. le duc de Bourgogne, 346 ; le roi lui fait dire, par M. le comte de Toulouse, qu’il ne servira point, VII, 89 ; il demande au régent à entrer au conseil de guerre ; à quelle condition ; l’obtient, XIV, 31 ; il soulève les mestres de camp de cavalerie par le style de ses lettres ; le régent termine cette affaire par un mezzo termine, XV. 343 ; il achète du duc d’Estrées le gouvernement de l’Ile de France, et du duc de Tresmes la capitainerie de Mouceau, avec laquelle il désole le cardinal de Bissy, XVII, 283.

EXCELLENCE, titre prodigué en Espagne ; à qui ; méprise de Saint-Simon à cet égard, XIX, 23.


F.


FABRONI, bourgeois de Pistoie ; son esprit ; son application au travail ; poussé par les jésuites, il devient à Rome secrétaire de la congrégation de la Propagande, puis cardinal ; il fait avec Daubenton la constitution Unigenitus, IX, 9. Voy. Unigenitus.

FAC-SIMILE de l’écriture de M. le duc de Saint-Simon, XVII.

FAGEL, général portugais, est battu et poursuivi par le duc de Berwick, IV ; 290.