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178 ; vient saluer le roi, comment il en est accueilli, 207 ; encourage les ministres à profiter de l’occasion qui se présente pour perdre la princesse des Ursins, 264 ; soutenu des ministres et des Noailles il demande pour son neveu un dédommagement de la satisfaction qu’il avait droit de prétendre de la princesse des Ursins, 265 ; est nommé par le roi abbé de Saint-Germain des Prés, 265 ; se mêle d’abord par ordre du roi de la constitution Unigenitus, s’en retire presque aussitôt ; pourquoi, XI, 239 ; il meurt à 87 ans ; ses abbayes ; sa généalogie, 257 ; son père et sa mère, 259 ; son extérieur, son éloge, 260 ; ses ambassades, 252 ; bon mot de l’abbé de la Victoire sur son chapeau de cardinal, 263 ; ses distractions, 264 ; son aversion pour ouïr parler de ses affaires domestiques ; anecdote plaisante à ce sujet, 265 ; ses plaisanteries, 267.

ESTRÉÉS (l’abbé d’), neveu du cardinal, est chargé d’aller à Madrid remplacer M. de Marsin auprès du roi, III, 434 ; après la retraite du cardinal son oncle, il reste à Madrid avec le caractère d’ambassadeur, IV, 178 ; est nommé membre de la nouvelle junte que la princesse des Ursins compose ; son caractère ; son esprit médiocre ; ses mœurs dépravées ; bon mot de son oncle sur son ambassade en Portugal, 209 ; dépendance où il se met de la princesse des Ursins ; il lui souffle une dépêche qui est enlevée par elle à la poste et ouverte, 262 ; se plaint à sa cour de cette violation, 263 ; demande et obtient son rappel, 265 ; est nommé par le roi chevalier du Saint-Esprit, 267 ; est reçu dans l’ordre en rochet et en camail violet comme les évêques, 389 ; est nommé membre du conseil des affaires étrangères, XIII, 149 ; est nommé archevêque de Cambrai, 327 ; sa mort ; son testament, XV, 300 ; son caractère, 301.

ESTRÉES (Mlle d’) vieille fille et sœur du dernier duc d’Estrées, déclare son mariage avec d’Ampus gentilhomme provençal, XIX, 311.

ÉTAMPES (d’), autrefois chevalier d’honneur de Madame, puis capitaine des gardes de Monsieur et chevalier de l’ordre, meurt dans un âge avancé ; sa famille, XIV, 111.

ÉTATS GÉNÉRAUX de France ; mode de nomination des députés qui y étaient envoyés, XII, 492 ; le tiers état figure à ceux de 1302, 000 ; depuis quand ils sont connus, XVII, 135 ; ils n’ont dans l’État ni puissance ni autorité quelconque, 139.

EU (le comte d’), fils du duc du Maine, est exilé à Eu, XVII, 99.

EUGÈNE (le prince), attaque le quartier de Saint-Frémont logé à Carpi et le force à se retirer, III, 202 ; conçoit le dessein de surprendre Crémone ; état de cette place, 370 ; mesures prises par le prince pour l’exécution de son dessein, 371 ; son désespoir de le voir échoué, 375 ; envoie le maréchal de Villeroy à Ustiano, puis le fait conduire à Gratz en Styrie, 376 ; écrit à M. de Vendôme pour se justifier du complot formé contre le roi d’Espagne, Philippe V, 410 ; le rencontre à Luzzara ; combat opiniâtre dont le succès est incertain, 431 ; le prince est nommé par l’empereur président du conseil de guerre, IV, 186 ; se met en marche contre les mécontents de Hongrie, 188 ; amuse le maréchal de Villeroy et va joindre le duc de Marlborough, sans que le maréchal ait su prévoir ni arrêter sa marche, 3o4 ; tous deux arrivent dans la plaine d’Hochstedt, et font leurs dispositions pour livrer bataille, 305 et 306 ; le prince Eugène a peine à soutenir contre Marsin, 306 ; sa dureté envers les prisonniers français, 312 ; rentre en Bavière, reprend les places et met le pays et la famille électorale dans un triste état, 373 ; enlève aux environs de Lodi grand nombre d’équipages des officiers généraux français et quelques uns de l’artillerie, V, 18 ; son armée est battue au combat de Cassano, 42 et suiv. ; il arrive le lendemain de la bataille de Calcinato et rétablit promptement les affaires, 163 ; la négligence et l’opiniâtreté de M. de Vendôme lui facilitent les moyens de passer le Pô, 216 et suiv. ; gagne la bataille de Turin, 236 et suiv. ; entre dans cette ville ; reprend toutes les places fortes du Piémont et de la Lombardie, 251 ; est déclaré gouverneur général du Milanais, 253 ; il entre dans le comté de Nice, VI, 86 : arrive à Valette à une lieue de Toulon, 95 ; forme un corps puissant sur la Moselle, et mécontente le duc d’Hanovre, 287 ; marche sur Maëstricht, 306 ; vient en Flandre, 308 ; il commande partout où il se trouve au combat d’Audenarde par courtoisie de M. de Marlborough qui avait une au torité entière, 320 ; loue beaucoup les troupes suisses devant le duc de Biron prisonnier ; trait piquant lancé contre le roi : sa magnificence ; respect profond